Inhumation de « Bouba » en Côte-d’Ivoire: Mariatou Koné exprime la compassion du Gouvernement et appelle à plus de vigilance des parents

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« Je suis cet après-midi à vos côtés pour vous dire le ‘’yako’’ du Gouvernement. En ma qualité de Ministre en charge de la protection de l’Enfant et surtout de mère, je suis venu aussi pleurer avec vous notre enfant. Mais soyez rassurés. L’auteur de cet acte criminel ne restera pas impuni. Le Gouvernement veillera à ce qu’il subisse la loi dans toute sa rigueur» a déclaré le jeudi 1mars à Azaguihé, la Ministre Mariatou Koné.
Accompagnée du Secrétaire Général de la Préfecture d’Agboville et de plusieurs membres de son cabinet, la Ministre y était pour participer aux cotés de la famille endeuillée, à l’inhumation de gamin de 4 ans Traore Abdoul Sidik qui a perdu tragiquement la vie le samedi 24 février dernier.

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Profitant de cette tribune, la Ministre a appelé tous les parents et les familles à plus de vigilance « L’Etat met tout en œuvre pour assurer notre sécurité. Mais il ne peut pas tout faire. Ce drame pour lequel nous pleurons aujourd’hui a été commis non pas par un inconnu mais par un proche de la famille. Nous ne sommes donc pas à l’abri. Soyons tous vigilants pour la sécurité et le bien-être de nos enfants. » A-t-elle encouragé.
Depuis Azaguihé, la Ministre Mariatou Koné a par ailleurs exhorté, les ivoiriens à composer la ligne 116 qui est un numéro vert mis à disposition par le Ministère pour signaler toute anomalie ou tout acte suspect portant sur la disparition d’enfants.

Sensible à la présence de la Ministre dans cette douloureuse épreuve, Traoré Brayima le père du petit Bouba resté digne malgré la douleur, a exprimé toute sa reconnaissance au Gouvernement pour cette solidarité. « Nous disons merci à la Ministre pour son soutien. Cette présence à nos côtés témoigne que nous ne sommes pas seul» a-t-il soutenu.

Aussi faut-il le savoir, depuis la disparition du petit Bouba, une équipe d’experts du Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité assure la prise en charge psychologique aussi bien de la famille éplorée que du voisinage dans le quartier de Williamsville à Abidjan en vue de les aider à surmonter cette épreuve.

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2 réflexions au sujet de “Inhumation de « Bouba » en Côte-d’Ivoire: Mariatou Koné exprime la compassion du Gouvernement et appelle à plus de vigilance des parents”

  1. MANQUER LE COCHE !!

    Encore une énorme bévue de la part du gouvernement OUATTARA.

    Avant tout, condoléances à la famille de BOUBA, dans la douleur et le deuil !!

    Une ligne de silence…

    Comment se fait-il qu’un gouvernement réussisse à transformer un fait qui a provoqué une compassion inouïe et une solidarité transversale, en véritable crise politique ??

    Ce gouvernement sort tout droit de séminaires sur la communication, mais semble avoir pris les pires de résolutions. Communiquer ne signifie pas distiller sa propagande, en temps et envergure voulue !! C’est avant tout orienter, corriger sinon empêcher une situation de s’établir, qui pourrait porter préjudice !!

    Un enfant est assassiné. Les ivoiriens de tout bord sont choqués. Un élan phénoménal de solidarité se construit, avec une très large activité dans les réseaux sociaux. Aussitôt, les premiers troubles naissent, à l’annonce de la nationalité de l’assassin : étrangère. La marmite déborde et des propos xénophobes naissent, qui provoquent la levées de bouclier de non ivoiriens, qui devient rapidement une affaire de pro OUATTARA contre pro autres !! Pour ne pas arranger les choses, des photos de l’exhumation de l’enfant sont produites et distillées sur le net, puis l’enregistrement des aveux complets, devant des policiers, éléments à retenir pour un éventuel procès, est distillé sur ces mêmes réseaux de média et d’opinion. La gaffe professionnelle !!

    Entretemps, les réseaux s’organisent pour assister au obsèques et enfin pour organiser une marche.

    Le gouvernement en fait aucun monitoring et ignore l’envergure de l’élan de solidarité. La marche est interdite. L’interdiction provoque encore plus de mousse et finalement elle est autorisée.

    Parallèlement à cela, tout se politise et on fustige ce pouvoir qui a instinctivement organisé des marches de parlementaires pour CHARLIE et qui refuse que des ivoiriens organisent une marche pour BOUBA.

    Le parallèle est tracé, cinglant. IL fait mal au pouvoir qui perd des plumes. Ca devient une affaire de pro GBAGBO contre des pro OUATTARA. En effet, on se permet dans la foulée de comparer la bonté et l’humanisme de GBAGBO à la froideur et la passivité de OUATTARA. On le sait, GBAGBO LAURENT aurait dépêché aussitôt des gens pour réconforter la famille. Il aurait s’il le pouvait, fait le déplacement en personne, peut-être sur une base politique pour ne faire une récupération diront certains, mais assurément parce qu’il a montré qu’il n’est pas insensible à ce genre de situation.

    Au delà de tout ceci, un dossiers épineux est remis sur la table : celui des crimes rituels produit par des personnes en quête de fortune ou d’influence, conseillées par des marabouts crapuleux ou peu scrupuleux.

    Dans tout ceci, ce que tout le monde veut savoir, c’est l’identité du « on » qui aurait mis le criminel en mission et qui aurait commandité le meurtre !! Un homme politique, un intouchable, un gros bonnet ??? Vu que l’affaire devient politique et que ce sont des pro ceci contre des pro cela, il est évident que les enquêtes, qu’elles soient bien menées ou pas, ne seront appréciées que sur cet angle politique … En cas de classement de l’affaire, on aura rapidement conclu en la volonté de protéger un KONE, un OUATTARA ou un COULIBALY. Le pouvoir aurait pu s’épargner ce genre « d’amalgame… »

    Trop tard !!

    Bref, le pouvoir n’a pas su prendre la température de la situation, anticiper et éviter que le pétard ne lui pète dans la figure. Au contraire, il a empiré la situation et se met en délicate position. Après l’affaire du drapeau Irlandais pris pour le drapeau ivoirien, voici une autre affaire que le commando de communication de BRUNO KONE essaie de minimiser, qui fait mal au pouvoir, au mauvais moment !!

    Alors oui, on communiquera en mettant au devant des propos tenus par une ministre, on passera à la télé tout le gratin local venus à l’enterrement et on fera le devoir de presse qui s’impose dans ce genre de situation !!

    Non, la communication, c’est le monitoring, c’est la juste appréciation des situations, c’est la prompte et adéquate réaction pour orienter, corriger et c’est avant tout écouter avant de gueuler !!

    On se sera tellement habitué à faire de la propagande que l’on aura oublié que la vérité se laisse difficilement masquer par le mensonge !!

    Dommage !!

    Et pourtant, pour une fois dans ce pays, un douleur aura été très largement et instinctivement partagée par de nombreux ivoiriens, sans que cela ne se fasse sur une base politique !!

    Pop !!

  2. Formidable !!! maintenant c est les parents qui vont etre responsables

    Pourvu que ça dure

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