Hamed Bakayoko au Qatar: La disposition des couleurs du drapeau de la Côte-d’Ivoire qui fait polémique

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Reçu par les autorités du Qatar, le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko n’a pas prêté attention aux dispositions des couleurs du drapeau qui flottait sur le passage qui lui a été réservé. Les couleurs ivoiriennes sont toujours disposées dans l’ordre ‘’orange blanc et vert’’ de gauche à droite or le drapeau avec lequel il a été accueilli affichait ‘’vert blanc orange’’. Toute chose qui fait dire à certains que notre ministre a été accueilli comme une autorité irlandaise.

On aurait dit que le protocole du ministre tout comme notre représentation diplomatique au Qatar n’ont pas du tout été vigilants. Ou alors les hôtes ont tout goupillé seuls sans même l’implication de nos diplomates accrédités auprès de ce pays, ce qui est moins sûr dans une telle circonstance. Vite une demande d’explication à tout ce monde y compris au ministre lui-même qui, en principe, à la vue du premier drapeau flottant, devait s’arrêter tout de suite et demander qu’on corrige d’abord cette erreur avant qu’il ne poursuive son chemin !

SK

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7 réflexions au sujet de “Hamed Bakayoko au Qatar: La disposition des couleurs du drapeau de la Côte-d’Ivoire qui fait polémique”

  1. Peut-on faire une offense pire encore à son pays ? Si l’union jack (drapeau britannique), plus subtilement, a un sens dans lequel il se présente comme j’ai pu le savoir à l’occasion d’un quiz TV, on est loin de ce cas de figure avec notre drapeau, clairement disposé en Orange-Blanc-Vert pas que dans les couleurs (Inde, Irlande et Niger ont les mêmes couleurs), mais dans l’ordre. La visite à Doha n’est pas fortuite, le pays étant réputé « pété de thunes », la maxime de Duncan est de rigueur : la main qui reçoit est toujours en bas. Alors, était-il possible à Hambak d’ergoter sur le drapeau quand on va faire « alladiyaman » (désolé d’écorcher encore le patronymien) ? Déjà qu’ici, nombre de personnes se torchent avec…

  2. En Arabe, et c’est connu, la lecture se fait de la droite vers la gauche. CQFD.

  3. @Coigny.. je voulais dire la meme chose…
    En Arabe on lit de droite á gauche……. Rirrrrrrrrrrrr

    Mais cela n’empêche pas de maintenir l’ordre des bandes de couleurs du drapeau d’un pays.

    Le Quatar s’excusera surement.

  4. Dans les pays arabes, on lit de la droite vers la gauche!! Si cela pouvait suffire…

  5. IMPARDONNABLE !!!

    On dira pour son excuse que tout peut arriver et que personne n’est parfait.

    Mais ici, le gouvernement a commis deux erreurs fondamentales :
    – Ne pas avoir été intransigeant en ce qui concerne le respect des symboles de ce pays.
    – Ne pas tenir compte du climat politico-social ivoirien qui peut transformer une fourmi en éléphant (quoiqu’ici, on ne puisse pas parler de fourmi).

    Et pour ceux qui prennent la situation à la légère, il faut qu’ils sachent ce qui suit :

    Le protocole d’état lors de la réception d’une personnalité d’envergure dans un pays est en général identique dans tous les pays du monde, en fonction du type de visite projeté, privée, officielle, d’affaire etc.

    Concernant la visite de BAKAYOKO, visite officielle et d’état, il y a certaines étapes obligatoires qui sont :
    – Le salut aux couleurs.
    – L’exécution des hymnes.
    – La revue des troupes.

    A chacune de ces étapes, le protocole prévoit de mettre l’objet en évidence avec soit une halte, soit un chemin prédéfini.

    Le salut aux couleurs se fait devant … les drapeaux des pays en présence. Ici, il est pratiquement impossible qu’une autorité ne fasse pas attention à une erreur dans le positionnement du drapeau de son pays (sic) !!

    L’hymne est exécuté en général dans la foulée et les personnalités sont tenues de rester immobiles lors de leurs exécutions. Ici aussi, si l’hymne exécutée n’est pas la bonne, la personnalité politique concernée se doit de le remarquer.

    La revue des troupes est calibrée selon les volontés de l’hôte, allant de quelques hommes sélectionnés, à des déploiements conséquents. Techniquement, il suffit qu’un soldat ait mal enfilé sa casquette ou on béret pour que le régent en place se permettent de corriger cette erreur. Cela s’est déjà vu !

    Alors oui, je pars du fait qu’AHMED BAKAYOKO se soit rendu compte du « problème » au moment où il descend de son avion et qu’il se tient devant le drapeau de son pays.

    S’il ne la pas fait, c’est impardonnable !!

    Maintenant, il faut aborder 4 aspects :
    – La commission de la faute.
    – Le rôle du protocole d’état et des ambassades.
    – La gestion de l’incident diplomatique.
    – Les dispositions à prendre pour LIMITER les dégâts !!

    – La commission de la faute :

    Avec des centaines d’états dans le monde, le protocole d’état qatari n’est pas forcément au courant de l’ordre des couleurs de ces états. Mais circonstance atténuante, il a au moins affiché les bonnes couleurs, mais dans le mauvais ordre. L’intention y était. Alors oui, ça peut arriver de se tromper, mais l’incident diplomatique ne peut tout simplement être ignoré, même si on peut supposer la bonne foi du protocole. Le principe qui définit la gravité de l’incident est celui de la réciprocité : en effet, le Qatar prendrait mal le fait que son drapeau soit inversé lors de la visite officielle d’une autorité dans un pays étranger. Ici, on ne peut donc sous-entendre une certaine arrogance de la part du Qatar selon laquelle il pourrait se foutre de son hôte, vu qu’il est venu « quémander » de l’argent !! Les ivoiriens qui se moquent de BAKAYOKO en disant ceci n’ont pas le droit de le faire !!

    – Le rôle du protocole d’état ivoirien et des ambassades ivoiriennes :

    Ces entités ont pour devoir de préparer la visite de l’autorité : commodités de logement, transport, catering, mais aussi sécurité, autorisations, etc. etc. etc. Ce protocole ivoirien ne saurait se substituer hors ambassade au protocole qatari, souverain sur son propre sol (Jusqu’ici, il n’y a que le président des Etats-Unis qui a réussi l’exploit de substituer dans certaines situation son protocole à celui des pays qui l’on reçu, pour des raisons évidentes de sécurité – Allemagne par exemple, toutefois il y a un niveau ou la collaboration avec le protocole local est obligatoire). Concernant la mise à disposition des drapeaux, des hymnes et de tout éléments décoratif, c’est le protocole qatari qui est en charge et un contrôle (check) du protocole ivoirien ne peut se faire que s’il obtient une autorisation à la faire. En général, ce n’est pas le cas !! Le protocole ivoirien ne peut donc être tenu pour responsable d’une erreur commise par le protocole qatari. Par contre on ne peut lui prêter des intentions de laxisme pour des actions dont il n’est pas responsable. Tout protocole a pour objectif premier : éviter tout incident diplomatique, toute contrariété de l’autorité, tout risque sécuritaire. La seule allégation que l’on pourrait faire ce serait de considérer que le protocole d’état ivoirien se serait rendu compte de la faute et aurait sciemment laissé faire, ce qui est une action de nature à provoquer des représailles d’état, mais je crois que nous n’en sommes pas là !! Spéculation donc !!

    – La gestion de l’incident diplomatique.

    Ici, si on suppose que BAKAYOKO se soit rendu compte de la faute, qu’est est la conduite qu’il aurait du tenir ?
    1- Ne rien dire et laisser les choses s’effectuer : Le but sera de ne pas provoquer de désagréments et de se focaliser sur l’objet de la visite. Ne pas froisser la personne ou l’état qui vous reçoivent. Mais voilà, d’une façon ou d’une autre, dans ce monde globalisé et interactif, interconnecté, il était impossible que cette visite passe inaperçue et parfois les détails sont plus importants que l’image globale : la diplomatie d’état et les bonnes relations entre la cote d’Ivoire et le Qatar. La faute fera donc de la mousse et deviendra une affaire d’état, après avoir débuté timidement dans les réseaux sociaux et avoir été amplifié par des pro GBAGBO qui font ce que l’on attend d’eux, s’opposer !! Relever une faute d’état, diplomatique, de protocole n’est pas faire du mal à son pays, mais relever l’importance à attacher aux symboles de la république et à sa patrie. Un qatari aurait fait exactement la même chose si son drapeau avait été inversé lors de la visite officielle d’une autorité.
    2- Réagir immédiatement : Ici encore, on ne peut pas juger, condamner BAKAYOKO, car la réaction immédiate a pour effet de PROVOQUER l’incident diplomatique. Il est préférable de le faire constater par le protocole qatari que de le provoquer. C’est donc une affaire de forme, de moment, de tact, de langage, de manière, de tempérament. C’est cela la diplomatie !! En effet, ce genre de situation s’accompagne parfois de représailles immédiates à l’endroit du protocole en charge et ce n’est pas forcément ce que l’on veut atteindre. Franchement, si c’était GBAGBO LAURENT qui avait été à la place de BAKAYOKO, je ne sais pas quelle attitude il aurait eu. Mais il a la réputation de savoir gérer ce genre de situation, toujours avec son humour légendaire. Il s’agira donc de faire savoir qu’il y a quelque chose qui ne va pas, sans que cela ne provoque de vagues.

    En définitive, on ne sait pas comment BAKAYOKO a réagi et on pourrait imaginer que sur les photos il était crispé et angoissé, tout comme on pourrait tout autant croire qu’il n’avait rien remarqué ou qu’il l’avait fait et qu’il s’en foutait !! La situation est grave.

    – Les dispositions à prendre pour LIMITER les dégâts !!

    C’est là que le pouvoir OUATTARA a par contre a commis des fautes impardonnables. Ce qui crée le buzz, c’est avant tout la diffusion d’images sur les réseaux officiels et publics. La communication, cela se contrôle, surtout quand on parle de communication d’état. Je pars du fait que le protocole d’état se soit rendu compte de la faute, que BAKAYOKO ait remarqué la bévue au plus tard au moment de l’exécution des hymnes. Il aurait fallu prendre des dispositions pour contrôler la communication autour de cette sortie officielle. Cela commence par la censure (ou l’autocensure) jusqu’au tripatouillage numérique d’image (une action classique pour retoucher des images – couleur de drapeau comme ici, mais aussi effacement de détails gênants, floutage d’information secrété ou compromettante, etc.) L’état a le droit de plein droit de formater la communication qu’il faut de ses actions, tout comme il a le droit de la censurer et de communiquer uniquement sur ce qu’il juge utile ou nécessaire. Ce gouvernement a déployé de nombreuses actions diplomatiques dans le monde entier, de nombreux voyages de OUATTARA ont été faits, sans qu’on en fasse de communication, au point qu’on ne saurait distinguer les voyages privés des voyages officiels. Si ce pouvoir ne communiquait pas sur ce voyage au Qatar, personne ne l’aurait remarqué. Il se pourrait donc que ce reflex de batteur de tam tam mandingue soit à l’origine de la « chute ». En ce qui me concerne, la première fois que j’ai vu ces photos, c’était dans un groupe Facebook, publié par un activiste pro BAKAYOKO qui titrait son intervention ainsi : le prochain président de la république : il ne bavarde pas, il fait son boulot. Apparemment, le pétard mouillé lui a pété dans les mains !! Un président ne saurait remarquer que son drapeau est inversé !!

    Alors oui, on dira que ce sont des propos longs et insipides de @Popcornnn (je vois déjà @LAKOTA me le reprocher, ce qui lui servira d’argument suffisant pour dire qu’il a défendu sa faction !! Tchrrr…..), qui ne servent à rien, mais je permets de poser ma conclusion là où elle doit être, à la fin, justement pour la réserver à ceux qui ont lu jusqu’ici et pour ne pas la laisser à l’appréciation de tous les pro OUATTARA dont les fusibles ont pété dès les premières lignes. C’est ici que se trouve la solution à leurs maux, mais je suis sure qu’ils passeront à coté. Ma faction ne craint donc rien si je la placarde !!

    Pourquoi ce pouvoir ne devrait pas négliger ce genre d’incident ??

    Le gouvernement OUATTARA est en difficulté. Il le sait et l’a affiché à mainte reprise. Il y a certes de nombreuses avancées macroéconomiques que l’on ne saurait ignorer et qu’il faut capitaliser, mais sur le plan social et politique, les « erreurs » commises sont telles qu’elles contrebalancent ces acquis au point où une incertitude concernant les élections de 2020 se dessinent. Un vent de panique se répand et l’une des méthodes pour l’anéantir est d’agir sur l’opinion publique, au delà de l’impact positif que les avancées économiques pourraient apporter (« ce n’est pas pont on mange »). L’intention de vote est guidée par des donnés objectives, certes, mais aussi subjectives et ce genre de « petits » incident peuvent suffire à noircir l’image que l’on présente de soi à l’ivoirien !!

    Timidement, on aura fait deux ou trois blagues sur le net, après que les photos aient circulé, photos produites et mises à disposition par les soins des organes officiels d’état. Puis effet de boule de neige, la chose à grossi, grandi, pour devenir un véritable scandale d’état !! BAKAYOKO est entaché de façon indélébile et son patriotisme est indexé, car il n’aurait pas su identifier l’erreur sur « son » drapeau. Plus grave, il l’a laissé prospérer !! Les conclusions sont rapidement tirées : le plus important pour lui étaient de faire aboutir ses doléances auprès de l’état qatari (« donne moi du fric !! »). En guise de défense, le « commando » de BRUNO KONE nous fera croire que c’était un problème de sens de lecture, de la droite vers la gauche ou de la gauche vers la droite, c’est selon, quand les plus malins dans ce commando nous feront croire que le plus important est de retenir que le pouvoir travaille pour les ivoiriens et réussit a obtenir des soutiens extérieurs financiers que GBAGBO LAURENT était incapable d’obtenir.

    Non, l’ivoirien est sensible aussi aux symboles de la république, le drapeau, l’hymne, sont des valeurs non négociables. La moindre faute commise est susceptible de provoquer le buzz et de remonter les gens contre vous, quelque soit la quantité de milliards que vous rapporterez au pays !! Voici le point. Il est important de savoir que la moindre faute commise par ce pouvoir sera exploitée par l’adversaire pour le couler.

    Et ici, la faute était grave (commise de bonne foi ou pas, involontaire ou pas, elle demeure impardonnable, car il y avait la possibilité de rectifier le tir, si on se donnait la peine de le faire !!)

    Le plus énervant pour ce pouvoir, c’est qu’il se fait torpiller pour des actions qu’il produit lui-même. L’opposition reste dans son lit et porte l’estocade !!

    Vous avez dit « grasse matineurs » ??

    Pop !!

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