Par Connectionivoirienne.net
« Consolidons le climat de paix. Nous devons nous pardonner ! J’ai la ferme conviction que, ce que tout le monde attend va arriver. J’ai espoir qu’un autre événement ne viendra pas contrarier la prise d’actes forts. La paix doit imprégner nos esprits. C’et deux mains qui se lavent ». Ces propos sont du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui recevait mercredi après-midi les populations et cadres des sous-préfectures de Guibéroua, Galébré et Dignago à la Primature. La délégation qui était conduite par la députée de la circonscription Dogo Myss Belmonde Logbo, est allée transmettre des doléances liées au développement socioéconomique de la localité. Notamment, l’érection de Guibéroua en préfecture, l’érection de Galébré et Dignago en communes de plein exercice, des agglomérations aux potentialités économiques immenses. Enfin, l’eau potable pour Galébré, Dignago et le renforcement des capacités du château d’eau de Guibéroua. En guise de réponse et poursuivant ses propos plus hauts, le Premier ministre a ajouté : « (…) Je souhaite que le climat de paix se consolide et que rien de grave ne vienne contrarier nos efforts. La rencontre est déjà un symbole. Elle parle en elle-même, le fait de s’asseoir, de se saluer et d’échanger des cadeaux ». Il a rassuré que les doléances seront soumises au chef de l’Etat qui a été informé de cette rencontre et qui en attend les conclusions. Ce qui relève de sa compétence, a-t-il fait savoir, sera fait dans les meilleurs délais soit en liaison avec le Conseil régional dont le président Bagnon était présent, soit dans le cadre du programme d’investissement de l’Etat.
Les propos de Gon ne sont pas fortuits et tiennent compte du contexte de cette audience et eu égard à la composition de la délégation qui comprenait des cadres des grands partis de Côte d’Ivoire, notamment le Pdci et le Fpi. Des têtes fortes comme le préfet Gnahoré Jean Baptiste (Fpi-Gor), ancien président du conseil général de Gagnoa ou encore les anciens députés Yoro Joachim (Pdci), Brissi Troupa et Blédé Patrice (Fpi). Jusqu’à ce jour, une rencontre officielle avec des membres du parti de Gbagbo n’avaient eu lieu avec des cadres du parti au pouvoir. Le moment était donc bon pour Gnahoré Jean baptiste d’exprimer en aparté, des préoccupations majeures au Premier ministre qui dit bien le connaître. Tout à l’honneur de la députée qui a pris l’initiative de cette audience et à qui l’hôte de marque a promis de belles choses pour sa circonscription.
Au moins 35 chefs traditionnels et de communautés ethniques ont pris part à la rencontre. Des cadeaux ont été échangés.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
Ça drague sans vergogne, on dirait. Où est donc passé Venance Konan, ex-persifleurs qui dans un édito enflammé, soutenait d’une part qu’il n’existait aucun pays réconcilié nulle part au monde, et d’autre part qui estimait que la réconciliation ne pouvait se mesurer en pourcentage faute d’instrument dédié ? Alors comme ça, tout à coup soudain brusquement, on découvre que la réconciliation doit être faite ? A Adjamé, on, dirait « vraiment, les gens nous prennent pour bêtes, hein » ! 🙂
Une erreur !!
La réconciliation n’est pas une affaire de parti politique, mais plutôt une affaire de population !!
Il est vrai que les partis politiques représentent d’une certaine façon ces populations, mais la confiance aux hommes politiques a été sérieusement entamée dans notre pays.
Mais si les hommes politiques essaient de s’entendre, ce n’est pas une faute, mais le gouvernement se doit de parler au nom du peuple, pour le peuple et rien que pour le peuple et non se comporter comme une extension d’un parti politique RDR.
Le PM GON n’est donc pas devant les bons interlocuteurs et ses propos n’engagent que lui et sa faction politique.
Comme toujours la difficulté est de faire la séparation entre le gouvernement, l’état au service de tous et une extension politique au service d’un parti !!
Pop !!