Des vérités dans le bon ton et la discipline pour un parti conquérant en vue des joutes électorales futures, voici le défi que veulent relever les militants du RDR en séminaire ce samedi 24 février à Yamoussoukro.
Pas de place pour le dilatoire, droit au but sans fioritures ! Le cadre du RDR de la Bagoué, Bruno Nabagné Koné aura cerné l’esprit des militants RDR post-opposition ce samedi 24 février matin dans une salle archicomble de la fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Il a voulu faire comme d’habitude, accuser l’opposition et les autres des malheurs du RDR et le gouvernement issu de ce parti. C’était mal connaître les militants qui l’ont arrêté net par une houle contestataire. Bruno Koné était l’un des participants au panel qui a suivi la cérémonie d’ouverture du séminaire sur la communication qu’organise ce parti. En présence de la présidente du Pr Henriette Dagri Diabaté, le porte-parole du gouvernement n’a pu prospérer dans le déni de culpabilité.
« Ce séminaire est le bienvenu car au gouvernement nous sommes demandeurs d’une plateforme de communication sur l’action du Président de la République, le gouvernement et la population au niveau du parti. Heureusement, le RDR agit par action » défend-il avant de reconnaître que « le RDR est confronté à la maladie de tous les partis qui accèdent au pouvoir. » Pour Bruno Koné, « la communication du gouvernement n’est pas portée par les cadres du parti. »
Les autres panélistes, Joël N’guessan, Cissé Ibrahim Bacongo, Jean Philippe Kaboré et le journaliste Alafé Wakili ont admis la faiblesse de la communication de ce parti et le mécontentement des militants.
Cissé Ibrahim Bacongo a invité le RDR à s’ouvrir à des débats sur les antennes des télévisions publiques du groupe RTI car, estime-t-il, « notre communication a toujours pêché. Je suis de ceux qui veulent des débats à la télévision, instituer des débats pour battre en brèche la désinformation des opposants » est-il convaincu.
Adama Bictogo a lui soutenu qu’il faut « définir les objectifs » de cette communication souhaitée par tout le monde quand Jean Philippe Kaboré, autre panéliste, a mis le doigt sur le déficit de moyens pour la mise en œuvre des plans de communication. « Il faut que nous ayons les moyens de notre politique, de notre communication, sans moyens on ne réussira jamais » a-t-il confié.
Le ministre Cissé Ibrahima Bacongo a proposé une « passerelle » entre le parti et le gouvernement tandis que Adama Bictogo estime qu’il faut « répondre aux attentes des militants en menant une bonne autocritique » qui découle des résolutions des pré-congrès. Toutefois, il soutient que cette « communication doit reposer sur une action de la direction vers les militants, beaucoup de proximité. »
Jean Philippe Kaboré a dénoncé la perte de beaucoup de militants par le déficit de communication interne au parti et à l’endroit du grand public. La clôture des « gbê », pour 17h à Yamoussoukro.
Adam’s Régis SOUAGA
Source: Poleafrique.info
Le premier problème au rdr c est que ce qui les a uni n est pas une politique économique. c est le tribalisme le régionaliste pour ne pas ajouter autre chose.
Mr Ouattara est un homme de droite qui vient d un micro monde qu’ on appelle finance internationale.
Donc attendre de lui qu’ il vienne distribuer des sous sous prétexte qu’ on a donné sa poitrine pour lui relève simplement de la naïveté.
Sinon pour sa vision économique il est parfaitement cohérent. Ce Mr il était premier ministre ici, donc on connaît très bien sa vision du pouvoir.
Si vous vouliez du social il aurait fallu voter Mr Gbagbo.
Conclusion: militants du rdr arrêtez de nous faire perdre notre temps.
« Jean Philippe Kaboré, autre panéliste, a mis le doigt sur le déficit de moyens pour la mise en œuvre des plans de communication : Il faut que nous ayons les moyens de notre politique, de notre communication, sans moyens on ne réussira jamais »
Mes chers amis, vous êtes au pouvoir et jamais, je dis bien, jamais vous n’aurez plus de moyens que ceux qui sont en votre possession :
– OUATTARA dispose d’un budget de souveraineté qui ferait pâlir tout président français et qu’il utilise sans aucun justificatif, un budget qui est largement supérieur à celui de ses prédécesseurs, et qu’il n’utilise pas pour mener une une guerre quelconque contre des rebelles !!
– Les régies d’état, les régies financières, les caisses noires sont mises à contribution pour parrainer les projets du RDR et de OUATTARA.
– Les soutiens occidentaux, dans le but de recevoir en échange des contrats juteux, sont extrêmement généreux avec le clan OUATTARA.
– Le pouvoir étant entre les mains, le RDR et OUATTARA peuvent se permettre de modifier les règles du jeu démocratique à leur convenance : paralyser les partis d’opposition, les noyauter de l’intérieur, acheter les consciences à un tel point que le milieu de la communication étant ainsi formaté, est livré aux actions du RDR qui agit sur un terrain conquis.
– L’organe de régulation de la presse agit dans l’intérêt du pouvoir en place et bâillonne régulièrement les journaux et les médias qui ne vont pas dans le sens du pouvoir en place, c’est à dire, ceux qui ne soutiennent pas la communication de clan ou la fragilisent !
– L’audiovisuel qui devrait être libéralisé, libéré et numérique est encore entre les mains du pouvoir en place qui distribue les cartes à sa convenance. La création d’organes de presses pouvant appuyer la propagande RDR n’a pas été facilitée par le pouvoir en place qui a plutôt opté pour la cession de licence contre des commissions salées, et la récompense d’amis pour services rendus (SAWEGNO). Le RDR aura cru que le fait de copiner avec les médias occidentaux aurait suffi pour distiller sa sauce partisane, mais il y a un hic, les ivoiriens ne regardent pas ces chaines et sont moins sensibles qu’avant aux messages provenant de ces supports occidentaux. La RTI étant devenu un tam tam mandingue en folie, les ivoiriens se sont tout simplement déconnectés. Il aurait fallu une gestion plus libérale et plus consensuelle de la RTI pour que les ivoiriens continuent à y voir un support de communication qui puisse les ressembler et rassembler. Maintenant que le RDR a besoin de la RTI pour communiquer « correctement » et non taper du tam tam mandingue, c’est trop tard, car les ivoiriens l’on étiquetée et classée.
Alors oui, le pouvoir étant ce qu’il est (et vu qu’il arrive à sa fin en 2020 ou avant), il n’y aura jamais plus de moyens à la disposition de ce parti politique, que maintenant.
Comment se fait-il que des militants se permettent encore de croire que le manque de moyens serait un problème au RDR ???
Non, il s’agit tout simplement d’un aveu de défaite, réprimé et mal formulé !!
Après cela, le seul sens qui s’impose au RDR, c’est la chute, vers le bas, vers le sol, vers la douleur et la honte !!
Pop !!
La Communication est une activité de bois sacré. Pensant/croyant se faire mousser en invitant sur la place publique la discussion au sujet de leur communication, le binôme officiellement au pouvoir au RDR s’est tire une balle dans le pied, mettant sur la place publique son ligne sale. Si tant il est que ce parti a des « problèmes de communication », l’option première est de réunir les spécialistes en « bois sacré » et appliquer le remède afin que tous soient témoins de la rémission du patient (le RDR s’étant montré en 7 ans de pouvoir dans un environnement d’absence de guerre, incapable de maintenir son électorat au niveau de 2010 et encore moins de l’agrandir). Or là, à quoi a-t-on assisté ? Une catharsis à l’effet de convaincre le troupeau qu’on se préoccupe de communication et qu’on allait faire mieux et plus pour lui, ce qui n’est pas indiqué en communication politique, quand l’on a clairement péché. Au contraire, on défini un cadre et une opportunité pour faire amende honorable et promettre un nouveau départ.
A l’analyse, l’initiative pue à mille lieux la panique. Panique d’une perte du pouvoir rendue inéluctable par les défections en masse, l’image écornée de parti de tribu et de clan, le divorce annoncé avec la béquille PDCI, etc. Le prétexte caché pour la présence à Yamoussoukro est vraisemblablement une opération de charme en direction du PDCI sur la tombe de FHB, depuis laquelle dame Diabaté a lancé son appel. Au passage, on aura mis à nu le ventre mou de ce parti qui a confondu 7 années durant Propagande et Communication, pour le résultat que l’on sait. Alors les appels à aller débattre sur les antennes de la RTI ne pourront pas prospérer, quand les contradicteurs sont assurés d’un passage par la case prison sans toucher les 20 millions, passage à tabac ou autres intimidations ; ce parti, à l’image de son chef, restant fortement allergique à la contradiction et à la critique.
Mais faites donc, avec vos mises en scène habituelles donnant l’illusion de « débat », mais personne se sera dupe. Ce que demandent les Ivoiriens, c’est une ouverture des antennes à tous les contribuables qui paient de gré ou de force la redevance télé. Et non pas voir le RDR se défendre piteusement des accusation de collusion rebelle, pillages, meurtres, justice borgne, rattrapage ethnique et j’en passe des éléments objectifs de bilan qu’ils ne peuvent assumer…
Et ici encore, il faut le redire, faire une séminaire pour parler des manque ne terme de communication au sein du RDR est une sacré connerie et une erreur de communication.
Il aurait fallu parler de la substance politique et économique à offrir aux instances professionnelles (c’est pas BACONGO ou DIABATE qui sont les personnes les plus indiquées) chargées de la communication au lieu de parler de la communication !!
Mais bon, pour comprendre la nuance, il faut avoir un certain niveau d’aptitude à analyser !!
Et non, l’échec se trouve ailleurs et non dans la communication de parti que l’on fustige !!
Le RDR n’aura jamais plus de moyens, d’ouverture, de latitude et de champ d’action que maintenant pour déballer sa communication !!
C’est la matière qui a fait défaut !!
Pop !!