Côte d’Ivoire: « Le pays où des populations tuent aisément les forces de l’ordre »

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En l’espace d’un an et demi au moins 4 agents des forces de l’ordre ont trouvé la mort entre les mains de populations déchainées.

14 août 2016 : Le Sergent Kouaye Dion de la Police Nationale perdait la vie à Adjamé (Abidjan nord, Sud de la Côte d’Ivoire ), suite à un lynchage des populations.

-16 novembre 2016 : Les Maréchaux de Logis (MDL ) Yao Maxime et Ouattara Mamadou de la Gendarmerie Nationale passent de vie à trépas, après qu’ils aient été tabassés par des populations à Doropo, à 70 km de Bouna ( Nord-Est de la Côte d’Ivoire).

-17 février 2018 : Le MDL Guy Roger Angora, pris à partie par des populations à Bloléquin ( Ouest de la Côte d’Ivoire ), quitte la terre des Hommes…

Sans oublier l’agent de police tué et égorgé par des microbes à Yopougon.

Comment arrêter l’hécatombe ?

Avec RD

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8 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire: « Le pays où des populations tuent aisément les forces de l’ordre »”

  1. Non, non et non, à ce feu qui brule la Côte d’ivoire, qui s’en prend à la présence de l’État dans les régions, qui s’attaque aux symboles de la République (écoles, mairies, administrations), et qui défie constamment l’ordre public et l’autorité des Institutions (forces de l’ordre). La récurrence, la constance, l’augmentation et l’extension du phénomène interpelle sur son importance, son origine, sa nature, sa finalité et sa portée. Il ne peut plus se ranger dans la catégorie du simple fait divers isolé et fortuit. Nous l’avons déjà dit.
    Il nous renseigne sur la réalité d’une société violente en rupture avec le droit et l’ordre républicain. Ce retour en force de la criminalité sous des aspects multiformes (incendie des marchés, justice primaire, agressions des personnes, de l’autorité, destruction des biens publics) laisse apparaître les premiers symptômes du dérèglements de la vie sociale (révolte des populations dans une ambiance générale d’oisiveté (chômage), de suspicion (absence de confiance dans les institutions) , de morosité (déception dans le politique, absence de projet de société mobilisateur) et d’inquiétude sur l’avenir (élection, division, exclusion, sous-emploi, absence de débouchés).
    Il indique également, si on n’y prend garde, l’imminence de la décadence prochaine de l’État ( contestation des lois et de son autorité, destruction de ses symboles, absence de contrôle sur les populations) ou tout au moins, du régime RDR, sous la pression croissante d’un mouvement qui sape insidieusement ses fondations. Nous rentrons dans une période trouble. La perception qui s’en dégage est une perte de repères au plan historique, politique et civilisationnel (regret du temps d’Houphouet-Boigny et du miracle ivoirien). C’est dire toute la distance qui existe dans la conscience collective dans son rapport avec le présent (action gouvernementale). Lorsque la jeunesse cesse de croire en un idéal, à un rêve, à un avenir, il y a menace potentielle. Lorsque des populations adoptent des comportements déviants, et brulent tout (personnes, biens, principes, valeurs, pacte social et républicain) il y a grand danger. Volonté politique ou facteurs sociologiques et culturels ? Attention, attention, attention, il urge de le déterminer et de le corriger, pendant qu’il est encore temps. Le feu qui brûle en Côte d’Ivoire, est immatériel avant d’être matériel.
    Conclusion : Ces évènements étaient pourtant prédictifs pour ceux qui savent lire la politique. J’avais annoncé leur survenance 2 années auparavant.

  2. Les populations ne s’en prennent pas aux forces de l’ordre sans raison. Elles réagissent et expriment leur ras le bol.

    Le problème vient de ses semi-lettrées de policiers et gendarmes qui pensent à tort qu’avoir une tenue et posséder une arme leur donne le droit d’abuser des populations.

    Que les forces de l’ordre fassent leur boulot avec éthique en arrêtant d’outre-passer leur prérogatives et en arrêtant de déshonorer leur tenue en comportant comme des mendiants sur les routes.

  3. Non, non et non monsieur SOUMAREY PIERRE, aucun feu ne couve où que ce soit. Vous voulez tout simplement voir se réaliser vos rêveries d’une chute apocalyptique du régime actuel. Les bavures militaires et policières ont toujours eu une certaine réaction chez les populations victimes de ces légèretés. Ce n’est pas parce qu’au temps du mi-cancre Gbagbo, ordre a toujours été donné de tirer sur la population pour les traumatiser qu’elles n’avaient pas cette velléités de réactions en eux. Ces petits gendarmes qui continuent de croire qu’ils peuvent user des armes payées par le contribuable pour les racketter risquent de subir malheureusement ces genres de réactions populaires.

    té ande

  4. Avec des individus formatés sur le modèle de @Lakota, on n’avancera vers rien, oui plutôt si : vers le précipice. Ce qu’écrit Soumarey est limpide, mais comme il ne dit pas que Ouattara est beau, est grand, est fort, est intelligent, @Lakota botte en touche et s’enfouit la tête dans le sable. Répétition pédagogique : « la corde aussi, elle soutient le pendu ». Hier, c’était sous la refondation, où un certain Benoît Schauer est venu nous mettre en garde avec son film sur le risque de la poudrière identitaire. Les supports aveugles de LG l’ont voué aux gémonies, abreuvé d’injures, attaqué son honorabilité, etc pour le résultat que nous avons tous vu. Hier donc comme aujourd’hui, ceux qui soutiennent le régime de leur amour refusent de voir les risques, même s’ils sont décrits en rouge sur fond blanc sur un panneau de 12m2 posé en face de leur maison. Et c’est celui-là qui traite les autres de mi-cancres. Et beh lui, lors de la distribution des cerveaux, il devait être sorti faire pipi.

  5. Comment transformer des forces du désordre en forces de l’ordre ??

    Non franchement, on n’en est qu’au début !!

    Je parlerai quand les choses se corseront !!

    Et elle le feront !!

    Pop !!

  6. Mi-cancre Kôkôti @Coigny

    Ouattara ne donnera pas l’ordre de tirer sur la population…c’est aux gendarmes de faire correctement le travail pour lequel ils sont payés. Vous faites des amalgames dignes d’un porc baoulé. Le film de Benoît Schauer dénonçait la politique mi-cancre des nazillons tropicaux refondus contre tout ce qui était savaneux. Aujourd’hui les populations s’en prennent plutôt aux malfrats en tenues qui abusent de leur autorité sur les populations. Continuez d’aboyer et à prendre vos rêveries pour de la réalité. Le pays avance …

    mi-cancre !!!

    té ande

  7. « Le film de Benoît Schauer dénonçait la politique mi-cancre des nazillons tropicaux refondus contre tout ce qui était savaneux. Aujourd’hui les populations s’en prennent plutôt aux malfrats en tenues qui abusent de leur autorité sur les populations. »

    Oui, il faudrait que BENOIT SCHAUER vienne faire la suite de son film pour expliquer comment des sauveurs qui auraient renversé des « nazillons tropicaux » (tien, je pensais que c’était BEDIE le responsables des douleurs des apatrides balafrés) pour obtenir des cartes d’identités, ont fait pour instituer dans ce pays l’impunité comme modèle de gestion par les autorités locales.

    Bizarrement, toutes ces personnes qui tapaient le tam tam médiatique et propagandistes pro OUATTARA ont disparu du radar, aussitôt que le pouvoir de OUATTARA s’est affiché au grand jour : SCHEUER, ALPHA BLONDY, TIKEN JAH et j’en passe ..

    Parfois on entend des petits coups de gueule contre OUATTARA (Blondy notamment), qui sont suivis par les silences assourdissants que provoquent les menaces anonymes par téléphone !!

    Non, l’abus de pouvoir, l’impunité sont à des niveaux jamais encore atteints dans ce pays, comme cela l’est sous OUATTARA !! Et c’est tout simplement amusant de voir des pro OUATTARA essayer de justifier une situation qui est essentiellement sin on uniquement de leur fait, pas des erreurs qu’auraient commis des prédécesseurs !!

    Et comme dit l’autre, le pays avance !! Oui, mais vers quoi ? Une remise en question ? Une remise à plat ? Un changement d’ordre ? Des règlements de comptes entre populations et autorités ? Vers une déchéance sociale et politique généralisée à l’ivoirienne, l’apocalypse qui fait trembler de peur le cher @LAKOTA ??

    Oui, il a raison d’avoir peur, car quand le peuple commence à prendre gout à la vindicte, il y a très peu de solutions pour l’arrêter et ce pouvoir ne fait justement pas ce qu’il faut pour corriger le tir !! OUATTARA lui-même est l’incarnation de l’impunité faite homme (Ah DUEKOUE !!!)

    Entretemps, c’est le GENERAL SEKOU TOURE qui menaça de démissionner il y a peu, quand OUATTARA lui intima l’ordre de donner aux chasseurs de rats les grades qu’ils se souhaitaient !!

    Une autre connerie savaneuse qui nous vaudra un de ces quatre matins des coups de feu matinaux produits par des déçus et aigris balafrés, qui se foutent de l’impunité et qui craignent de tout perdre si OUATTARA partait !!

    Pop !!

  8. Rien de nouveau…sinon les mêmes âneries du même mi-cancre pleurnichard qui entend des éclats de pneus partout !!!

    mi-cancre !!!

    té ande

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