Les auteurs des violences survenues samedi à Blolequin seront recherchés dans le cadre d’une enquête, poursuivis et traduits devant les tribunaux, annonce le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité.
Dans un communiqué publié samedi, le ministre rassure que le calme est revenu à Blolequin où les affrontements ont fait, à titre de bilan provisoire, deux morts (un gendarme et un civil), trois blessés et d’importants dégâts matériels.
AIP
Côte d’Ivoire : au moins un gendarme et un civil tués dans une émeute (Jeune-Afrique)
Un gendarme et un civil ont été tués samedi dans une émeute à Bloléquin, ville de l’ouest de la Côte d’Ivoire, où la population a saccagé la gendarmerie, a annoncé une source sécuritaire.
Les résidences du préfet et du sous-préfet ont été saccagées par la population en colère contre les gendarmes, selon cette source. Le calme était revenu vers 13H00 (locales et GMT), après quatre heures d’émeute.
Une tentative de racket du gendarme à un barrage contre un jeune habitant, samedi matin vers 09H00, est à l’origine des incidents. Le jeune refusant de payer, il y a eu un échange de coups et « le gendarme a tiré à bout portant sur le jeune, le tuant sur le coup », selon la même source.
Lynché par la foule
« Le gendarme a été lynché à mort par la population », qui s’est ensuite attaquée à la caserne de gendarmerie, où logent une quarantaine d’hommes, ainsi qu’aux résidences du préfet et du sous-préfet. Un gendarme et un civil ont été légèrement blessés, selon la source sécuritaire.
Des renforts militaires sont arrivés des régions voisines samedi après-midi et des médiations se déroulaient pour ramener le calme dans la ville, selon la source.
Des incidents fréquents
Les incidents liés aux rackets des gendarmes sont fréquents à Bloléquin, ville de 18 000 habitants, mais n’avaient jamais abouti à une telle violence, selon la source sécuritaire.
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, avait estimé mercredi dernier que la lutte contre la corruption avait beaucoup progressé en Côte d’Ivoire ces dernières années.
N’oubliez pas aussi d’expliquer à vos semi-lettrés et analphabètes de policiers et gendarmes que ce n’est pas parce qu’ils portent une tenue (qu’ils ne respectent d’ailleurs pas) qu’ils sont au dessus des lois et qu’ils peuvent abuser de la population.
D’apres une amie qui avait echangé dernierement avec le sous-prefet de Bloléquin, Ces jeunes qui avait planifié bien avant leur sale besogne, ne veulent pas d’un administrateur Akan dans leur localité, comme s’il n’y a pas de préfet et sous-préfet Gueret ou Wobai au Centre et au Nord.
Voila une des causes qui les auraient poussé á attaquer la préfecture et la sous-prefecture.
La question à se poser est de savoir pourquoi ces jeunes ne veulent pas d’un AKAN dans leur localité !!
Ceci n’est pas une question de réciprocité, mais plutôt une question de parti pris !!
Quand un sous préfet craint pour son poste et agi dans l’intérêt unique de l’état (je dirai plutôt du système tribal pro OUATTARA) qui l’a placé dans cette localité, tout en blessant les intérêts des populations locales, il est rejeté par ces populations et c’est une réaction instinctive et normale qui s’en suit, bien qu’illégale !!
Par contre, pour en arriver à attaquer une préfecture ou une sous préfecture, il faut un prétexte solide et ici, il y en a eu un, une faute des ces représentants de l’état, qui ont préféré laisser les choses se passer, se cristalliser et empirer au lieu d’interpeller leurs supérieurs sur la question et de tout faire pour que la justice se fasse au moment où cela était encore possible !!
Et entre nous, je ne crois pas qu’un préfet WOBE ou GUERE dans le nord ivoirien (nommez m’en un seul, @SRIKA), qui refuse d’inspecter une question donnée, pourrait tenir une seule seconde à son poste si des injustices étaient produites par des gendarmes WOBE ou GUERE sur des populations DIOULA en plein KORHOGO ou FERKE !!
Imbécilité !!
Il faut savoir respecter les susceptibilités locales, surtout quand on est préfet ou sous préfet. On représente l’état, certes, mais on a aussi le devoir de faire remonter des perceptions populaires vers ses chefs et donc le chef du gouvernement et de l’état !!
L’injustice et l’abus de pouvoir sont des bombes à retardement qu’il faut savoir désamorcer à temps !!
On ne saurait se taper la poitrine indéfiniment, simplement parce que l’on pense être le plus fort !!
Tout a une fin, tôt ou tard !!
Pop !!
Krrrr krrrr…
« poop … Tout a une fin, tôt ou tard !! …poop »
Le mi-cancre ne l’a appris qu’après la chute brutale de son mentor Gbagbo. Et depuis, il ne cesse de réciter la leçon pour ne jamais l’oublié !!!!
krrrr krrrr..!!!
té ande
Oups … relu en cachette :
« ….l’oublier !!!! »