Hilaire Gueby
Amadou Gon Coulibaly , premier ministre du gouvernement ivoirien a animé une conférence de presse, mercredi 14 février 2018 à la Primature.
Il est intervenu sur la question de la reforme de la CEI réclamée par l’opposition ivoirienne. « Nous avons discuté avec le Ndi à l’époque dans le cadre de la reforme de la Commission Électorale Indépendante ( CEI). Celle qui est en place aujourd’hui est issue d’un consensus politique au niveau tous les acteurs. Et ce consensus a été facilité et organisé par le NDI ( L’Institut national démocratique pour les affaires internationales , organisme international non gouvernemental, non-partisan et à but non lucratif qui soutient depuis plus de trente ans les pratiques et les institutions démocratiques dans le monde: Ndlr ).
Tous les partis politiques de Côte d’ivoire ont été consultés. Des discussions ont eu lieu avec nous tous, et le NDI est intervenu au plus haut niveau, a eu des rencontres avec les Présidents de tous les partis politiques. Egalement avec le président de la République, Alassane Ouattara pour fais cas de ses recommandations . Il a indiqué comment la commission devrait être composée avec les trois tiers [3/3]. C’est consensuellement avec tous les partis que l’actuelle commission électorale a été mise en place. Je vous invite à aller voir comment le jugement de la cour africaine des droits de l’homme est arrivé. Et par qui, la plainte a été posée. Sachez que la CEI est le fruit d’un consensus politique entre tous les acteurs politique avant la dernière élection présidentielle . Et cela a été fait avec le NDI ici en Côte d’Ivoire qui a rencontré tous les acteurs. C’est important de le savoir » a fait savoir le Premier ministre ivoirien.
À l’approche des élections locales, l’opposition ivoirienne exige la recomposition de la CEI. À cet effet, le FPI, soutenu par une quinzaine de partis politiques et une vingtaine d’associations de la société civile, animera ce jeudi 15 février 2018 pour exiger l’équilibre de la commission . La branche Sangaré compte elle aussi, se prononcer sur la question ce même jour. Mais la réponse du chef du gouvernement sonne comme une fin de non recevoir poli.
Afrikipresse.fr
Si ce monsieur ne sait pas cela aujourd’hui, il sera condamné à apprendre, dans un futur proche et à ses dépens, que ce qui ne se donne pas par compromis peut être acquis par la force. On va peut-être devoir lui botter les fesses pour qu’il comprenne bien ce qu’il faut faire.
« Mais la réponse du chef du gouvernement sonne comme une fin de non recevoir poli… »
De quoi à renvoyer les 5399 microbes de Sangaré La Rose dans leurs lits pour une nouvelle série de « grâce » matinées …
krrrr krrrr….
té ande
il faudra assumer !!
Pop !!
Le chien mi-cancre peut continuer d’aboyer …
té ande
Passez donc avec votre caravane de savaneux !!
Vous finiriez bien par vous arrêter et alors on fera les comptes !!
C’est inexorable !!
Pop !!
Les comptes ???
Ça se fait avec des gens qui osent … et non avec des chiens qui aboient …
té ande
Pour tropicaliser mon propos, je rappellerai que « namara » (en Malinké) et « n’droumou » (en Akan) veulent rigoureusement dire la même chose : tricherie, filouterie, envie de biaiser en utilisant des artifices encore et toujours. De quoi réellement se méfier de ce ramassis de faux-jetons adossés aux cotes mal taillées d’une époque pour justifier leurs errement d’aujourd’hui en dépit du changement de contexte. Il serait intéressant que le contexte de l’accord soit rappelé afin de donner raison (ou tors) à Gon Coulibaly.
N’importe comment, nous sommes coutumier du fait : les accords de Marcousis et de Ouaga sont brandis pour justifier la distribution de la nationalité ivoirienne à tout venant, par « simple déclaration », quand le même accord qui acceptait l’attribution des grades farfelus de commandants aux marmitons imposait la contrepartie expresse de leur départ à la retraite dès après les élections et la réunification du pays. Mais lisant les accords de la droite vers à gauche, le pouvoir les a non seulement maintenus, et en a fait des colonels pleins à la Mexicaine.
Alors le namara prospère, d’autant plus que le chef en a fait son dada depuis son apparition sur la scène locale. N’a-t-il pas perdu « Dramane » en chemin ? Comme quoi, si déjà on peut ruser avec le patronyme,…