Par RFI
En Côte d’Ivoire, une partie du personnel de la banque africaine de développement (BAD) dont le siège est à Abidjan, capitale économique ivoirienne, se dit se dit inquiète de certains licenciements et s’alarme de la détérioration du climat social.
Après le licenciement du vice-président, Alberic Kacou, de la BAD, fin janvier, un syndicat, depuis quelques jours, se dit inquiet des mesures prises par la direction de la banque panafricaine concernant une partie du personnel.
« À la BAD, il y a un climat malsain, de chasse à l’homme qui règne actuellement parce que beaucoup de personnes sont sous le poids du stress. Beaucoup de démissions, beaucoup de licenciements… c’est pourquoi nous sommes obligés, en tant que centrale syndicale, de crier haut et fort pour que cela cesse », a déclaré Yves Kodibo, secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UNATRCI).
Akinwumi Adesina, président de la BAD, a rappelé, lors de la présentation de son dernier raport d’activités, que les Etats actionnaires réclamaient plus d’efficacité de l’institution, ce qui passe par de meilleures performances et une réforme. Pour le président Adesina, la BAD n’est pas « une maison de retraite où l’on attend que le temps passe » mais un outil, au service du progrès et du développement du continent.
« La seule chose que je connaisse, c’est la performance et nous allons conduire l’institution vers la performance. Vous savez, j’aime le personnel de cette banque. J’adore mon équipe mais leur perception de la performance doit changer parce que nos pays attendent de l’électricité, d’être industrialisés et de créer de l’emploi pour les jeunes », a-t-il déclaré.
L’UNATRCI réclame la réintégration du personnel licencié et particulièrement celle de l’Ivoirien Alberic Kacou. Le syndicat compte sur les autorités de la Côte d’Ivoire pour intervenir aupèrs de la direction de la banque.
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