Depuis l’annonce des élections municipales et régionales plusieurs partis politiques d’opposition de notre pays ont souhaité pour certains la dissolution de pour d’autres la recomposition de cette commission.
Cette boutade exprime le mépris qu’une partie de la classe politique a pour sa propre institution en charge des élections.
Nous au PACI, nous avons toujours dit et compris que tant que cette institution a sa même configuration à forte dose RHDP le jeu démocratique sera toujours faussé dans notre pays.
Comment peut-on gagner une élection avec une méconnaissance totale de cette institution ?. Quel est le parti politique qui peut brandir le règlement de fonctionnement de la CEI ? Quel est le parti politique qui peut dire avec précision comment la CEI traite les dossiers ?
Nous au PACI nous considérons qu’avec une telle chambre noire, le cliché ne peut que produire des photos noires. Nous avons tenté d’entrer dans le mystère de cette institutionnette mais nous avons été confrontés à une muraille de chine
La preuve deux(02) courriers adressés à Monsieur Youssouf Bakayoko sont restés sans suite, une demande de formation des cadres de notre parti a été rejetée sous le prétexte qu’il faut payer la formation. Et pourtant le contribuable fait assez pour cette institution. En Cote d’ivoire le nombre de voix que vous aller obtenir lors d’une élection ne compte pas mais plutôt ce que la CEI fera de vos voix qui compte. En 2013, lors des élections municipales j’ai managé un candidat qui a mis toute l’équipe locale de la CEI dans le contexte et il a gagné. Ce n’est plus un secret pour personne.
Ceux qui rêvent et tentent d’aller à une élection avec une CIE déséquilibrée comme celle que nous avons ne gagneront rien.
C’est une chambre noire qui ne produit que des clichés noirs donc des images noires.
Ceux qui, selon les démagogues représentent l’opposition dans cette chambre noire, ne représentent que leurs propres intérêts. Il va falloir revoir le mode de désignation de ces magnans véreux qui foudroient l’opposition.
La commission qui parle de civisme électoral a le devoir de former avant, pendant et après les élections les partis qui en font la demande. Sinon à quoi servirait une institution du genre après une élection.
Nous au PACI nous estimons que cette commission doit être balayée et lavée avec du savon OMO
Au lieu de faire du selfie Affi et l’opposition devraient rentrer en conclave pour pondre des actions républicaines afin de contraindre la CEI version actuelle à partir.
Nous restons légaliste au PACI, il est vrai que cette commission est déséquilibrée mais il faut la laisser faire cette élection afin de parachever le calendrier électoral puisqu’elle a organisé en 2015 les présidentielles, en 2016 les législatives et enfin en 2018 les municipales et régionales qu’elle organisera. Après le bouclage du calendrier électoral, il faut commencer la bataille contre la CEI.
La lueur d’espoir de voir les choses changer se trouve dans l’éclatement du RHDP. Tant que ce gros montre aux allures multiformes ne disparaît pas mais il sera extrêmement difficile de voir notre pays faire une transition réelle démocratique comme récemment au Libéria. La transition ou l’alternance tontine est le mal que Dieu puisse faire à notre pays. Vivement que la réflexion commence. Arrêtons d’attendre une élection se profiler à l’horizon pour crier sur tous les toits de la nécessité de changer la CEI. Demain c’est maintenant.
Samouka Diabaté
Secrétaire Général Exécutif du PACI
Parti Africain Contre l’Injustice
« En 2013, lors des élections municipales j’ai managé un candidat qui a mis toute l’équipe locale de la CEI dans le contexte et il a gagné. Ce n’est plus un secret pour personne. »
Espérons que le procureur de la République, toujours aussi prompt à s’auto-saisir pour les délits d’offense au Chef de l’Etat, se bougera après cette déclaration. Un tel aveu de corruption active et passive de nature à entacher la sincérité d’un scrutin, mérite enquêtes et poursuites voire condamnations. On observe, avec juste un sachet de popcorns.