Rififi au sein de la nouvelle direction du conseil café cacao en Côte-d’Ivoire. Le DG adjoint, Lamine Claude Bamba, que des rumeurs donnaient partant ces dernières semaines a été effectivement limogé de son poste, sur demande de son patron, Yves Brahima Koné. Ce limogeage se serait passé en douceur selon Jeune-Afrique. Il est reproché à Claude Bamba d’avoir passé de façon unilatérale des accords de vente «gré à gré» avec des multinationales du négoce. D’autres sources évoquent la proximité du Dga limogé avec des cadres de l’ex rébellion ivoirienne.
La direction du Conseil café-cacao face à sa première crise grave (Jeune-Afrique)
Le directeur général de la firme s’est séparé de son adjoint chargé des statistiques et de la commercialisation extérieure. La direction de l’institution fait face à sa première grande crise, depuis son installation en octobre dernier.
La nouvelle direction du Conseil du café-cacao traverse sa première grave crise depuis son installation, en octobre 2017. Yves Brahima Koné, son directeur général, a demandé et obtenu le départ à l’amiable de Lamine Claude Bamba, son adjoint chargé des statistiques et de la commercialisation extérieure.
Il est reproché à ce dernier d’avoir pris seul des décisions telles que l’attribution de gré à gré, en décembre 2017 et janvier 2018, d’environ 180 000 tonnes de fèves à des multinationales du négoce et à des opérateurs nationaux, en dehors du système de vente habituel.
Effondrement des cours du cacao
En décembre dernier, à l’ouverture de la campagne de commercialisation du cacao, la Côte d’Ivoire a fait face à l’effondrement des cours en restructurant la filière et en luttant contre l’exportation clandestine vers le Ghana, son premier concurrent.
À eux deux, la Côte d’Ivoire et le Ghana représentent plus de 60 % de la production mondiale, estimée à 4,7 millions de tonnes en 2016-2017. son directeur général, a demandé et obtenu le départ à l’amiable de Lamine Claude Bamba, son adjoint chargé des statistiques et de la commercialisation extérieure.
Il est reproché à ce dernier d’avoir pris seul des décisions telles que l’attribution de gré à gré, en décembre 2017 et janvier 2018, d’environ 180 000 tonnes de fèves à des multinationales du négoce et à des opérateurs nationaux, en dehors du système de vente habituel.
Avec Jeune-Afrique
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