Anselme BLAGNON
Le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire, Denis Kouassi a annoncé jeudi à Abidjan, l’extension en 2018, de la couverture sociale de l’institution aux travailleurs non-salariés, notamment les commerçants, agriculteurs, artisans, lors d’un point de presse.
La mise en exécution de ce projet se « fera cette année », a indiqué M. Kouassi précisant que « la CNPS n’attend que l’adoption des textes qui sont déjà prêts ».
Les cibles sont les exploitants agricoles (28%), artisans (23%), commerçants, travailleurs mobiles (17%), la diaspora ivoirienne (14%), les transporteurs (1%), artistes (0,08%), religieux (0,21%) et les professions libérales (0,06%) représentant environ « huit millions des travailleurs non salariés dits indépendants ».
Créée le 15 décembre 1955, la CNPS est chargée de gérer le régime obligatoire de la prévoyance sociale du secteur privé en Côte d’Ivoire.
« Près de 90% des travailleurs en Côte d’Ivoire restent en dehors du champ d’application des régimes d’assurance sociale, d’où son extension », a expliqué Serge Diby, le directeur des projets de la CNPS.
Les non-salariés dont le revenu mensuel déclaré se situe entre « 30.000 et 180.000 FCFA, auront un taux de cotisation de 12% », sur une durée de 10 ans minimum tandis que ceux dont le revenu va au-delà de 180.000 F par mois cotiseront 9% pour une durée de cinq ans au moins.
En cas de maladie, accident ou de maternité, les travailleurs indépendants déclarés devraient percevoir un revenu de remplacement, selon le montant déclaré. A la retraite, ils percevront des « pensions viagères » ou des « allocations uniques ».
En 2017, la CNPS a enregistré un excédent financier d’un peu plus de 80 milliards de FCFA, contre 77 milliards en 2016, et 63 milliards en 2015.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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