Côte d’Ivoire: La commercialisation de l’attiéké divise « allogènes et autochtones » à Taboué (Grand-Lahou)

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Photo ISSOUF SANOGO/AFP/Getty Images

La fabrication et la commercialisation de l’attiéké divisent les populations allogènes et autochtones depuis trois mois dans le village de Taboué, dans la sous-préfecture de Yocoboué, département de Grand-Lahou en Côte d’Ivoire.

La responsable des femmes autochtones fabricantes d’attiéké de Taboué, Mala Bagué Nicole, a confié à l’AIP, que les femmes de Taboué ont fait appel aux femmes allogènes pour leur venir en aide dans la préparation de l’attiéké.

« Ces femmes constituaient une main d’œuvre mais aujourd’hui, elles fabriquent l’Attiéké. Nous leur avons demandé d’arrêter toutes leurs activités, mais elles refusent », ajoute-t-elle.

AIP

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4 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire: La commercialisation de l’attiéké divise « allogènes et autochtones » à Taboué (Grand-Lahou)”

  1. Quand on ne veut pas qu’un employé utilise à son profit personnel un process de production, on lui fait signer un contrat avec une clause de non-concurrence, dont la durée varie selon le nombre d’année que l’on estime devoir attendre pour amortir son propre investissement. Parce que même les licences industrielles et médicales tombent dans le domaine public au bout d’un certain nombre d’années. L’installation de l’Etat de droit implique que tous connaissent les rudiments de la loi ou à défaut, s’appuient sur l’expertise d’hommes de Loi. A défaut, on tombe dans ce genre de réaction limite grégaire. C’est d’un.

    De deux, l’attiéké Ivoirien (l’original donc) ne suffit même pas à couvrir la demande locale à plus forte raison celle de l’extérieur, en augmentation constante. Et voilà qu’ici, plutôt que de se donner la main pour une production accrue, on se bat pour empêcher certains d’en produire. C’est avec ce genre de comportement typiquement africains que nous ouvrons des boulevards à la fabrication d’une spécialité locale avec un produit et un savoir-faire locaux, aux Chinois qui inondent le marché mondial avec du pseudo-attiéké. Certains soutiennent que la propriété intellectuelle de Attiéké ®™ ne nous appartiendrait même pas. Information à communiquer aux femmes de cette région.

  2. Koo on fait signer un contract. Encore un petit effort pour expliquer cela à dame Mala. LOL « comme diraient nos amis anglais »

  3. Mais les ivoiriens ne vont jamais évoluer avec leurs éternels problèmes inutiles ou c’est moi qui comprend pas bien?

    l’attiéké est produit à partir du manioc et ceci dans plusieurs localités du pays.

    Tu peux pas empêcher quelqu’un d’acheter ou de planter son manioc et le transformer en attiéké! sauf si cette personne a volé ton manioc ou va vendre sur ton étable.

    Tout ça c’est à cause de cette notion coloniale d’allochtone et d’autochtone. on est citoyen ivoirien point.

    Voila un produit, qui si on avait la technologie pour la conservation ou la pré préparation, serait comme la farine, une source majeur de dévises.

    Pour cette raison on aurait dû voter KKb.

  4. Quelqu’un peut-il demander à cette analphabète de Mala Bagué Nicole si elle a un brevet pour le procédé de fabrication de l’attiéké?…..N’importe quoi !!!

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