Par Connectionivoirienne.net
C’est une contribution publiée en janvier 2018 sur la Côte-d’Ivoire et le Ghana, par l’Institut français des relations internationales (Ifri) qui éclaire l’affaire avec des révélations croustillantes. L’auteur Benjamin Augé, chercheur associé est docteur en géographie de l ’Institut français de géopolitique (université Paris 8). Il est par ailleurs le rédacteur en chef de la lettre d’information Africa Energy Intelligence (groupe Indigo Publications). Il enseigne la géopolitique du pétrole et du gaz en Afrique.
Dans son étude que vous propose connectionivoirienne.net, il analyse les tensions qui ont prévalu ces dix dernières années entre les deux voisins Côte d’Ivoire et Ghana sous les angles politique, diplomatique et économique. La Côte d’Ivoire et le Ghana qui se ressemblent par la géographie et l’économie selon l’auteur, ne sont pas au bord de la rupture de leurs relations mais fait-il savoir, celles-ci entre les deux géants du cacao sont viciées depuis qu’un différend maritime a éclaté. Pis, la trop forte présence des barons du régime de Laurent Gbagbo a davantage amplifié cette mésentente. Après l’élection de Nanan Akuffo-Addo en 2016, le numéro 1 ivoirien aura tout mis en œuvre pour convaincre son homologue ghanéen de lui livrer ses opposants se trouvant sur son sol. Il ira même plus loin en essayant de faire pression sur les autorités ghanéennes en agitant le chiffon rouge du pétrole. Elle visait une sorte de transaction ‘’pétrole contre opposants’’. Nanan Akuffo, selon Benjamin Augé ne s’est guère laissé impressionner par une telle offre préférant jouer sur le tableau du droit que du chantage éhonté.
La bataille pour le contrôle du pétrole à la frontière des deux pays qui s’engage au plan juridique par la suite va se révéler couteuse pour notre pays là où un compromis aurait pu être profitable aux deux états. In fine, la Côte d’Ivoire, surfant sur la politique a perdu le procès au profit du Ghana qui a engagé des experts expérimentés dans les questions de différends frontaliers.
Un dossier qui met en exergue la posture du pouvoir ivoirien vis-à-vis de ses opposants : La traque permanente qui ne laisse aucune place au dialogue en vue de la réconciliation nationale.
Extraits
‘’Le dossier des proches du pouvoir Gbagbo établis à Accra après 2011 a ainsi été traité par le conseiller diplomatique du président Alassane Ouattara jusqu’en 2015, Mamadi Diané. Le duo Kamara-Diané a notamment permis l’extradition de Charles Blé Goudé, ainsi que celle d’autres personnalités de rang moins élevé dans la hiérarchie de l’ancien pouvoir. À cette époque, les principaux acteurs de ces extraditions ont pu trouver les moyens de profiter de ce système, avec l’accord de leurs patrons respectifs. Aujourd’hui, le processus de retour des «ex-gbagbistes» est à l’arrêt car les présidents et leurs conseillers ont changé et la volonté politique de poursuivre ces retours forcés vers Abidjan a largement disparu.’’
‘’ Selon des sources proches du dossier, la liste transmise aux autorités ghanéennes par Adama Toungara comprenait notamment le nom des anciens ministres des Mines et de l’Énergie, Emmanuel Monnet Léon, de l’Intérieur, Émile Guirieoulou, du Budget Justin Katinan Koné, l’ex-président des jeunes du parti de Gbagbo, Damana Pickass, un ex-conseiller de Laurent Gbagbo, Koré Moïse, ainsi que l’ex-directeur général des douanes, Alphonse Mangly. Face à la réponse du président Akufo-Addo, le président ivoirien n’a pas insisté malgré les preuves que ses services détiennent concernant la présence de ces personnalités sur le territoire ghanéen.
SD à Abidjan
Étude à lire sur le lien : https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/auge_tensions_ghana_cote_ivoire_2018.pdf
Quelle ignominie ! Brader le pétrole contre la livraison de quelques opposants ! Et dire que ces gens n’ont eu de cesse de classer tous ceux qui ne goûtent pas leur crèmerie comme « haineux ». Quel sentiment autre que LA HAINE peut emmener un pouvoir à proposer de laisser tomber des milliards de barils de pétrole dans l’escarcelle d’un autre pays, rien que pour pouvoir goûter au plaisir d’exhiber ses opposants menottes aux poignets, visages tuméfiés et trainés partout comme des bêtes de foire avant de les livrer aux bon soins des tortionnaires de la DST, puis leur inventer des accusations fantaisistes pour les mettre sous les verrous des dizaines d’années ? La haine a désormais un visage, et c’est nullement celui d’un beau gosse. Dieu ne s’accordant jamais une seconde de sieste, le résultat est là : zéro pointé pour le pétrole, zéro pointé pour les extraditions d’opposants. On appelle ça se retrouver le bec dans l’eau, et Gros-Jean comme devant.
Peace l antisémite,
Il passe du coq à l âne.
Va dormir petit, il fait nuit, tu payes pas facturé de courant.
Lool @Peace …
« ….Rien que des conneries pour apaiser l’aigreur de certains pseudo-intellectuels qui sont toujours traumatisés par la chute vertigineuse de 2011. … »
Surtout pour apaiser l’aigreur d’un mi-cancre venu tout droit d’un petit village baoulé appelé Kôkôti-@Coigny-kro !!!
té ande
Un article publié rien que pour le bonheur volatil des GORS.
Demain ça sera quoi d’autre? Surement la chute brutale de Son Excellence Président OUATTARA ou un éclatement de pneus quelque part à Abidjan….
Comme on le dit au village des parvenus seuls les vauriens peuvent être ROIS.
À chacun sa lorgnette !!!
C’est son « comme çà », chantage, corruption,menaces or il y a des hommes dignes sur lesquels ces errements n’ont aucune prise. Le résultat eh bien ! échec et mat sur toute la ligne au détriment de la Côte d’Ivoire…
Eh Dieu délivre-nous du mal !!!!!
Commentaire inutile effacé
looooooooolllllllll !!!!!!!!
Je ne vois pas l’utilité de cet article.
Le Tribunal international qui a tranché n’est pas quand meme corrompu ?
CESSEZ de dire du n’importe quoi pour faire plaisir á un tel ou un autre.
Meme demain la CPI arrivait á Libérer Gbagbo, les memes qui ont écrit cet article publions le meme « venin » en grand TITRE:
» COMMENT OUATTARA A PERDU la BATAILLE A LA CPI… »