Les 6 victimes de l’incendie du maquis ‘’le leader’’ à Attécoubé en Côte-d’Ivoire inhumées

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Le maire Danho Paulin a officiellement remis les dépouilles des six personnes tuées dans un incendie à Attécoubé

La morgue Sipofu de Yopougon a servi de cadre, le 24 janvier, à la levée des corps des six employés du maquis « le leader », décédés, le 14 janvier, dans l’incendie de cet établissement situé au « carrefour policier » dans la commune d’Attécoubé.

La cérémonie s’est déroulée en présence du maire Danho Paulin. Qui avait à ses côtés, des parents et amis des victimes ainsi que les têtes couronnées de ladite commune. « Je suis ici avec la délégation qui m’accompagne, pour compatir et partager la douleur des familles endeuillées… », a dit en substance le premier magistrat de la commune d’Attécoubé, qui promet dans les jours prochains, une cérémonie d’hommage aux défunts en présence de la ministre de la Solidarité et des autorités religieuses.

Pour sa part, Adjé Honoré, le chef du village où s’est produit le drame, a exprimé sa gratitude au maire Danho Paulin, qui a pris en charge les frais funéraires des victimes. Même son de cloche pour Aké Simon, le porte-parole du collectif des familles des défunts. Qui après avoir traduit des remerciements aux personnes qui les ont soutenues dans l’épreuve, a souhaité l’aboutissement de l’enquête diligentée pour déterminer les circonstances de ce drame qui a coûté la vie à six de leurs enfants.

Au nom de la Sipofu, le directeur marketing et commercial, San Kouadio, a exprimé toute la compassion de l’entreprise aux parents des victimes. C’est dans une ambiance lourde, ponctuée de sanglots et cris de douleur que le maire de la commune d’Attécoubé a remis officiellement les dépouilles aux familles respectives.

Pour rappel, dans la nuit du 14 janvier, un violent incendie s’est déclenché dans le maquis « le leader », avec un bilan très lourd. Lobe Eugène ST-Clair (Ivoirien), Ouattara Drissa (Ivoirien), Cinthy Muji (nigériane), Blessing Duru (nigériane), Princess Nwachukwu (nigériane), Some Zoumombar (Burkinabé) restés prisonniers des flammes, ont péri.

Marc Yevou

Fratmat.info

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