Par Connectionivoirienne
La 2e conférence des parties à la convention de Bamako s’est ouverte mardi à Abidjan en présence de plusieurs ministres en charge des questions environnementales, venus des états signataires. Elle prend fin le 1er février 2018. A l’ouverture des travaux, la ministre ivoirienne de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Oulotto a fait une communication sur l’urgence à défendre les résolutions de la convention de Bamako.
Cette convention de Bamako, faut-il le rappeler, interdit l’importation, l’immersion ou l’incinération de déchets dangereux dans l’océan et les eaux intérieures. Elle établit le principe de précaution et prévoit la gestion rationnelle au sein du continent. Elle a été adoptée le 21 janvier 1991 par la Conférence des ministres de l’environnement à Bamako mais elle est rentrée en vigueur en 1998.
Sur le sujet, la ministre ivoirienne a rappelé qu’au regard de l’ampleur des mouvements transfrontières sauvages, il a été décidé d’interdire les déchets dangereux et les produits radioactifs. Cette convention de Bamako, ajoute-t-elle, a pour objectif de protéger la santé des populations. C’est pourquoi elle a invité ses pairs à ‘’une responsabilité historique’’, celle de ‘’ne pas laisser la convention de Bamako mourir’’. ‘’L’importation des déchets dangereux en Afrique met à nu les lacunes du droit international. (…) Comment comprendre que les pays en développement, particulièrement les pays d’Afrique qui ne possèdent pas les installations adéquates pour la réception et le traitement des déchets encore moins une technologie avancée dans le recyclage soient les principales destinations de ces déchets dangereux ?’’, a-t-elle dénoncé au passage. Anne Oulotto, après avoir rappelé les actions de son pays en matière de lutte contre ces déchets dangereux a fait cette exhortation en guise de conclusion : « Il nous faut réaffirmer notre volonté politique par le respect de nos obligations en créant des synergies d’actions avec d’autres accords pertinents ».
Avant elle, le Directeur Exécutif Adjoint de l’ONU-Environnement (ex-PNUE), le Mauritanien Ibrahim Thiaw a dénoncé pour sa part un ‘’colonialisme toxique’’, s’agissant du déversement des déchets dangereux en Afrique. « L’Afrique n’est pas la poubelle du monde », a-t-il décrié avant d’inviter les Etats à une large ratification de la Convention jusque-là signée par 25 pays. La ministre malienne de l’environnement, Kéita Aïda M’Bo, par ailleurs présidente de la Cop2 Bamako a indiqué que les pays africains ont une responsabilité collective de préserver leur environnement. Elle a dénoncé une adhésion timide depuis 1991.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
Quand on en juge par le nombre d’épaves en circulation à Abidjan, on peut affirmer avec certitude que la pollution et la préservation de l’environnement sont des notions qui passent au-dessus de la tête les ivoiriens.
Cette bande de zigotos appelés ivoiriens pensent que le plus important c’est d’avoir de l’argent et du confort matériel quitte à vivre dans un environnement pollué et malsain.
Actions contre les pollueurs… Heureusement que le régime d’abominables des frontistes qui acceptent les produits radioactifs des blancs a été bouté hors du pouvoir. Ces énergumènes de la bhétépack qui comme dans les trous de rats qu’ils vivent se foutaient pas mal de l’environnement au point d’accepter que leurs populations soient empoisonnées. Eh…Les refondateurs, la plus grosse arnaque de l’histoire de l’Afrique… Ces sauvagessss….
Notre pays revient de loin avec ces animaux et leur chef de file gbagba en mission…