Hamsatou ANABO
La bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan a enregistré une baisse de près d’un milliard de FCFA de ses investissements un an, a indiqué mercredi le directeur général de ce marché, Felix Kossi, lors d’un point de presse.
« Nous avons connu une baisse de 7.770 milliards FCFA en 2016 à 6.836 milliards en 2017 », soit un gap de 934 millions de FCFA, a dit M. Kossi.
« Tous les secteurs boursiers ont connu une progression en 2017, sauf le secteur agricole », a affirmé le directeur de la BRVM, assurant que son marché qui représente 10% du Produit intérieur brut (PIB) de l’Union économique monétaire Ouest-africaine (UEMOA) n’a pas connu « de crash boursier ».
Concernant les entreprises cotées en bourse, 35 d’entre elles, sur les 45 sont ivoiriennes. Six sont sénégalaises et bukinabés et les quatre autres, des pays de l’UEMOA.
Selon le directeur de la BRVM, « depuis 2012, la bourse a réalisé une progression de 88,2% ».
Créée en décembre 1996 sur décision du conseil des ministres de l’UEMOA, la BRVM entrée en activité deux ans plus tard est une société financière anonyme publique, avec un capital de près de trois milliards de FCFA.
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Devrons-nous donc conclure que le secteur agricole est le responsable de cette baisse ? Je n’en serai pas surpris. Le jour où nos pays pourront reformer et transformer nos matières premières, ce jour, nos pays auront franchi un tournant décisif et un bon plus que qualitatif dans leur développement et lutte contre la pauvreté quasi omniprésente.
En autres, parlant de bourses, celle de NY a franchi le cap mythique des 26.000 points le mercredi. De mémoire d’homme, jamais a-t-on vu cet indice croitre si rapidement en un temps aussi record de 12 MOIS. Jamais. Juste les chiffres. Est-ce une coïncidence ou est-ce la panoplie de mesures de la nouvelle administration ? Est-ce la preuve d’une confiance renouvelée en l’économie américaine dont le 4eme trimestre a connu une croissance soutenue dans le secteur manufacturier ? Le temps nous donnera des réponses a ces interrogations. Restons patients donc. Les médias peuvent en débattre ou pas. Nous, en tant qu’observateur, on ne fait que constater sans parti pris.