Par Connectionivoirienne
Le député-maire de Grand Lahou, Djaya Jean est décédé ce samedi 13 janvier 2018 à Abidjan. La longue maladie qui le rongeait et l’obligeait à vivre dans ses derniers instants entre Abidjan et Paris à la recherche d’une guérison a eu raison de lui. La commune de Grand Lahou dans le sud de la Côte d’Ivoire perd ainsi un illustre maire, un homme atypique qui a bâti sa notoriété sur « sa générosité légendaire de riche politicien », selon plusieurs témoignages lus à son sujet.
Pour la petite ville de Grand Lahou, c’est un baobab qui vient de s’écrouler après Usher Assouan.
Djaya Jean était coordonnateur départemental du Rhdp et coordonnateur régional du Pdci -Rda, le parti qu’il a toujours servi. Il y était considéré comme un modèle pour la jeunesse et un pont entre la vieille garde et les nouvelles générations du parti houphouetiste. Homme affable, toujours disponible, altruiste aussi, l’ancien Secrétaire général du Meeci (Mouvement des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, proche du Pdci à l’époque) préférait l’action du terrain à la politique politicienne. C’est un homme de mesure utile dans la construction du parti unifié en projet chez les houphouetiste qui disparait avec sa science et ses secrets.
On le dit proche du défunt chef de la junte militaire Robert Guéi qui balaya le régime du Pdci par un coup d’état militaire en décembre 1999. Mais à la vérité, nous confie un sachant, Djaya Jean est resté Pdci dans le sang même s’il est resté jusqu’au bout aux côtés de l’auteur du premier coup-d ’état de l’histoire de la Côte-d’Ivoire. C’est qu’à cette époque, l’on se souvient que Marcel Zadi Kessi avait conduit la campagne de Robert Guéi. Or Djaya Jean, apprenons-nous, était un très proche de l’ancien Pca du groupe Cie/Sodeci dont il était le chargé de mission. Il a également occupé le poste de directeur du patrimoine du même groupe.
Dans le milieu des médias, l’illustre disparu était considéré comme un grand ami de la presse. Rares sont d’ailleurs les articles en diffamation à son encontre. Connection ivoirienne présente ses sincères condoléances à ses familles politique et biologique. Notre rédaction présente également toutes ses excuses pour les désagréments causés par notre premier papier sur le défunt. Paix à son âme.
SD/SK
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