Les enseignants de l’université de Korhogo annoncent « un arrêt de travail d’une semaine », à partir de lundi

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Ange TIEMOKO

Les enseignants de l’université Péléforo Gbon Coulibaly de Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire , ont annoncé « un arrêt de travail d’une semaine, renouvelable », à partir de lundi, pour dénoncer « la mauvaise gestion » du président de cet établissement, Adama Coulibaly, dans une note vendredi.

« Le bureau de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et de la recherche (Cnec), de l’université de Korhogo, décide d’entrer en arrêt de travail pour protester contre la mauvaise gouvernance du président Adama Coulibaly », indique la note signée du secrétaire général de la section locale de ce syndicat, docteur Frédéric Akomian Mobio.

Fin décembre 2017, les enseignants de cette université publique réunis en Assemblée générale avaient exigé entre autres, « le paiement intégral des arriérés des primes de responsabilités 2017 des enseignants, (…) les primes des moniteurs », rappelant que « l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà fait sa part depuis le 08 décembre 2017 ».

Pour le CNEC de Korhogo, cette lenteur dans « le règlement de leurs revendications » est due à « une mauvaise gouvernance » du président ce cette université.

Ouverte en 2012, l’université Péléforo Gbon Coulibaly de Korhogo est très souvent confrontée à des grèves des enseignants qui réclament l’amélioration de leur condition de travail.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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1 réflexion au sujet de « Les enseignants de l’université de Korhogo annoncent « un arrêt de travail d’une semaine », à partir de lundi »

  1. Impossible de voir passer deux à trois semaines en CIV sans entendre parler de grève de telle ou telle corporation. Dans ce domaine, il y’a vraiment match entre nos « ancêtres » gaulois et nous-mêmes.

    « Mauvaise gestion » ? Vous avez dit « mauvaise gestion » ? Nous prenons note. Si l’Etat a déjà consenti sa part depuis le 08 décembre, alors comment est-ce-que nous en soyons là plus d’un mois après ? Raisons/lenteurs administratives ou raisons peu catholiques ? Nous, on observe so-le-ment…

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