Serge Alain KOFFI
Le commandant Jean-Noël Abéhi, ex-patron de l’escadron blindé de la gendarmerie ivoirienne, une unité d’élite basée dans la caserne d’Agban, à Abidjan, a été condamné jeudi nuit à 10 ans de prison pour “complot l’autorité de l’Etat’’ au terme de son procès qui s’est ouvert le 28 décembre, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.
Incarcéré à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (MAMA) où il purge déjà depuis août 2015 une peine de cinq ans pour “désertion’’, le commandant Abéhi comparaissait de nouveau avec 11 autres co-accusés, tous poursuivis pour “complot contre l’autorité de l’État’’ et “tentative d’attentat contre l’autorité de l’Etat’’.
Plus précisément, il est soupçonné par les autorités ivoiriennes d’avoir été l’un des cerveaux de l’attaque contre la caserne d’Agban le 23 décembre 2012 alors qu’il était au Ghana où il s’était exilé à l’issue de la crise postélectorale, avant d’être arrêté le 5 février 2013 et extradé en Côte d’Ivoire.
Selon le parquet, qui a requis “la prison à vie’’ pour tous les accusés, cette attaque visait en réalité à renverser le pouvoir de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara.
La Cour, au terme du réquisitoire du parquet et des plaidoiries de la défense, a déclaré le commandant Abéhi coupable, lui reconnaissant toutefois “des circonstances atténuantes’’.
“Nous respectons cette décision mais nous ne l’acceptons pas’’ a réagi, après le verdict, son avocat Me Raoul Gohi-bi qui a annoncé un pourvoi en cassation dès vendredi matin.
La caserne d’Agban dans la commune populaire d’Adjamé, a été un des derniers remparts de l’ex-président Laurent Gbagbo, pendant cette crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011).
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Ah, le temps l’autre temps de Jah… Abéhi, il a roulé tout le monde dans la farine avec ces larmes… Quel fin stratège criminel même à la barre ! 10 ans… Bon, que la rééducation se poursuive donc. Dans tous les cas le PR peut grâcier quiconque mais la Justice, celle de Jah et des hommes doit faire son petit bonhomme de chemin.
Ivoiriens, Ivoiriennes, si vous êtes à la barre que l’on vous acule ou dans tout autre imbroglio juridique iu pas, employez la méthode Abéhi…. C’est à dire pleurez á chaud comme un bébé…
Allez… Nextttttttt…..