Bouaké (Côte d’Ivoire) – Des coups de feu ont été entendus de nouveau mardi soir à Bouaké (nord), épicentre des mutineries de soldats ivoiriens en 2017, poussant les habitants à rentrer chez eux et la plupart des commerces à fermer, a rapporté un journaliste de l’AFP.
De nombreux tirs ont commencé vers 19h00 dans le quartier de Sokoura (nord de Bouaké) selon un journaliste de l’AFP alors que d’autres tirs ont été signalés par des témoins dans le quartier d’Air France 3, près du centre-ville.
Les habitants couraient dans la ville pour regagner leur domicile, a ajouté le journaliste.
Des tirs avaient déjà été entendus dans la nuit de dimanche à lundi, samedi et surtout dans la nuit de jeudi à vendredi lorsqu’un soldat a été tué et un blessé au cours d’échanges de tirs entre des forces de défense et de sécurité. Il s’agissait de « différends personnels » entre membres de corps différents, selon une source militaire. Le ministère de la Défense a annoncé avoir ouvert une enquête sur l’affaire.
Jeudi, le général Sekou Touré, chef d’état-major des armées ivoiriennes, avait présenté « ses excuses à la nation » pour les mutineries qui avaient ébranlé le pays en 2017 et promis qu’en 2018 l’armée remplirait « son devoir ».
D’anciens rebelles intégrés dans l’armée se sont mutinés en janvier et en mai 2017, obtenant finalement le paiement de 12 millions de francs CFA (18.000 euros) pour chacun des 8.400 d’entre eux. Cette crise a terni l’image de stabilité retrouvée du pays après la crise politico-militaire de 2010-2011 et fragilisé le président Alassane Ouattara et l’équipe gouvernementale.
Dans son allocution télévisée du Nouvel An, le président Ouattara avait
affirmé sa volonté de transformer l’armée en une force « véritablement républicaine ».
Fin décembre, un millier de militaires ont quitté l’armée dans le cadre d’une réforme.
L’armée ivoirienne comptait avant ce départ, 23.000 hommes du rang (dont 13.000 issus de la rébellion qui a tenu le nord du pays de 2002 à 2011), et 15.000 sous-officiers, a-t-on indiqué de source militaire.
Les autorités avaient promu massivement des militaires du rang, en
intégrant d’anciens rebelles. Les experts estiment qu’une armée doit avoir 20 à 30% de sous-officiers et 65 à 70% de militaires du rang.
str-pgf/jh
AFP
Ouattara ne controle plus rien. L’actuel CEMA Setou Toure ne fait pas le poids. Nous avaons plusieurs fois signalé cela.
Il y a pourtant des tres bons influents Generaux et Colonels ex-FDS ou ex-FANCI qui pourrait mettre de l’ordre.
En craignant les autres d’en face, le danger pourrait venir de ton propre camp.
Donc nous notre vie on est condamné à vivre au rythme de cette ville garnison et de ses humeurs puériles?
Tellement c est récurrent que c est rentré dans notre quotidien.
Nos enfants pensent que les humeurs des militaires font partie du quotidien d un pays.
Il faut ramener tous les camps militaires hors des villes. Comme ça quand ils s entretuent pour des broutilles ils en sont les seules victimes collatérales.
A y regarder de près nos militaires n ont jamais fait de bataille de haute intensité plus d une semaine. C est toujours des spots de 24.a 48.heures. ça ils peuvent le faire dans un camp hors des villes.
Toujours un problème de timing avec ces gars de Bouaké. « Fireworks », c’était il y a 10 jours, pas longtemps après ! A moins qu’il ne s’agisse de « fêter » les déclarations tonitruantes de Hamed Bakayoko (Il n’y aura PLUS JAMAIS de mutineries en Côte d’Ivoire) et du Gl Sékou Touré (Nous demandons pardon à genoux, applaventris face contre terre). Il y a un an, une bande de mickeys apparaissait à TV jurer qu’ils renonçaient à leur primes de guerre. Le résultat ne s’est pas fait attendre. Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, ne serait-il pas plus sage de la fermer une fois pour toutes sur les questions militaires ? Si on appelle l’armée « la grande muette », il doit bien y avoir une raison à cela, non ?
Quand est-ce que Bouaké, une des villes martyres de la Côte d’Ivoire va-t-elle connaître sa quiétude et sa belle ambiance d’antan chantées par l’OFI (Orchestre de la Fraternité Ivoirienne dirigé par le fameux Louis Pierre) ? Ces énièmes coups de feu et rodéos stupides des faux militaires à travers la ville de Bouaké ne sont pas du tout faits pour attirer les investisseurs et bailleurs de fond dans notre cher pays. Pour des raisons propres à eux-mêmes, les soudards du 3ème bataillon ont décidé de prendre en otage la ville de Bouaké en causant encore des traumatismes avec des coup de feu tirés depuis 19h jusqu’au petit matin. Face à cette situation de terrorisme, le gouvernement doit faire face avec beaucoup de détermination face à ces séries de coups de feu en l’air. Il faudrait procéder carrément au désarmement complet de ce camp du 3ème bataillon, et ensuite procéder à sa fermeture totale en démobilisant la grande partie de son effectif qui est constitué d’anciens rebelles sans foi ni loi. Le reste des soldats qui ont le sens du respect et de la déontologie militaire pourrait être affecté dans différents camps militaires à travers le pays. En résumé, pour la sauvegarde de notre cher pays, il faudrait démanteler à tous les prix le kyste de noyaux durs de soldats ex-rebelles spécialistes des mutineries et autres rébellions basés au 3ème bataillon d’infanterie de Bouaké. Merci.
chers amis, essayez de diversifier vos sources
d’informations. allez sur koaci.com. vos
saurez ce qui s’est réellement passé.
dommage ! car, ici, ce genre d’informations
sensationnelles n’est jamais mis à jour. et
vos commentaires sont en defasage avec la
réalité. il y a bel et bien eu des tirs, mais la
population n’était pas visée. les soldats bb n’en
demeurent pas moins blamables.
ils demandaient la mutation du chef du ccdo de
bouaké par des tirs en l’air.