La bonne gouvernance est-elle malade en Côte-d’Ivoire ?

blank
Le président de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, Kanvaly Diomandé

Toutes les Institutions de la République se mettent en place. Mais de la Ilè (2000-2016) à la IIIè République (depuis le 8 novembre 2016), une est régulièrement renvoyée aux calendes grecques: la Haute Cour de Justice prévue dans les dispositions constitutionnelles.

C’est devant cette Juridiction d’exception que sont justiciables le président de la République et les membres du Gouvernement. Représente-t-elle un croque-mitaine pour nos autorités qui se battent pour rester au-dessus des lois? La bonne gouvernance est donc malade.

Ferro Bally

Commentaires Facebook

8 réflexions au sujet de “La bonne gouvernance est-elle malade en Côte-d’Ivoire ?”

  1. UN PROCESSUS EN MARCHE

    Il nous semble que :
    D’une part notre Constitution précise que :

    En son Article 160
    La Haute Cour de Justice est composée de membres élus en leur sein en nombre égal par l’Assemblée nationale et par le Sénat, dès la première session de la législature. Elle est présidée par le Président de la Cour suprême.

    En son Article 87
    Le Sénat assure la représentation des collectivités territoriales et des Ivoiriens établis hors de Côte d’Ivoire.
    Les sénateurs SONT ELUS, pour deux tiers, au suffrage universel indirect. Un tiers des sénateurs est désigné par le Président de la République parmi les anciens présidents d’Institution, les anciens Premiers ministres et les personnalités et compétences nationales, y compris des Ivoiriens de l’extérieur et des membres de l’opposition politique.

    Le mandat des sénateurs est de cinq ans.

    Et que d’autre part Le Président lui-même s’est engagé pour la mise en place à « procéder à la mise en place des Institutions de la 3ème République. » Ainsi :
    – la Nouvelle Assemblée Nationale est installée ;
    – Le Vice-Président de la République a été nommé ;
    – Le Sénat est annoncé.

    « L’objectif de tous ces changements institutionnels (étant) de moderniser notre pays pour atteindre l’émergence à l’horizon 2020. »

    ON PEUT DONC CONCLURE QUE LE PROCESSUS EST BEL ET BIEN EN MARCHE !

    Mais FERRO a bien raison de s’inquiéter aujourd’hui ! Le problème est ancien !

    Le 4 septembre 2008 déjà, dans Fratmat dans une autre posture moins exigeante, il justifiait plutôt le retard !

    =============================================

    Cote d’Ivoire: Haute Cour de justice, Conseil d’État, Cour de cassation… : Ce qui bloque leur mise en place
    Abidjan — La crise dans la filière café-cacao avec l’audition, en tant que témoins, de cinq ministres du gouvernement est venue rappeler que plusieurs institutions de la République, prévues par la loi n°2000-513 du 1er août 2000 portant Constitution, n’existent pas encore formellement. Il s’agit de la Cour de cassation, du Conseil d’Etat, de la Cour des comptes et de la Haute Cour de justice.

    Pour cette dernière juridiction spéciale, qui est seule compétente pour mettre en accusation les membres du gouvernement pour des faits (qualifiés de crimes ou délits) commis dans l’exercice de leur fonction et le Président de la République pour haute trahison, le problème a été réglé en partie….

    Par Ferro M. Bally

    =============================================

  2. FALLAIT-IL PRÉCIPITER LA CRÉATION DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE COMME HIER CELLE DES DÉPARTEMENTS ET DES SOUS-PRÉFECTURES LA OU UN SEUL PONT SUFFISAIT ?

    =============================================

    LG : La justice n’est pas en bonne santé. Bien au contraire, ce serait se moquer des Ivoiriens. Mais, je dis aussi que ce n’est pas dans les périodes de trouble qu’on fait les réformes de ce genre. Parce qu’une réforme de la Justice est une réforme fondamentale.

    « ….J’ai créé des départements parce que dans des localités les routes sont tellement mauvaises que les gens ont de la peine à arriver à la Préfecture pour faire même des dossiers. Dans la région d’Abengourou, dans le département de Bettié, ce n’était pas pour faire plaisir à quelqu’un de Bettié. Mais parce que les gens de Bettié n’avaient pas les moyens d’aller à Adzopé ou Abengourou ou de descendre sur Aboisso. Il fallait faire quelque chose. Donc il fallait leur donner une entité administrative pour que leurs papiers soient faits. C’est pour cela que nous créons des départements…. »

    Echos du Face-à-Face….

    =============================================
    Après les routes et les ponts comme à BETIIE, bientôt le Haute Cour de Justice !

    ADO, L’homme des Solutions durables ?

    La question ne se pose même pas.

  3. « J’ai créé des départements parce que dans des localités les routes sont tellement mauvaises que les gens ont de la peine à arriver à la Préfecture pour faire même des dossiers. Dans la région d’Abengourou, dans le département de Bettié, ce n’était pas pour faire plaisir à quelqu’un de Bettié. Mais parce que les gens de Bettié n’avaient pas les moyens d’aller à Adzopé ou Abengourou ou de descendre sur Aboisso. Il fallait faire quelque chose. Donc il fallait leur donner une entité administrative pour que leurs papiers soient faits. C’est pour cela que nous créons des départements »

    Cet extrait ci-dessus suffit à lui seul pour comprendre l’incompétence et l’amateurisme du FPI.
    Au FPI on crée des départements pour régler un problème de mauvaises routes alors qu’il suffit de les remettre en état ou en faire de nouvelles. Mais non eux ils laissent les routes en mauvaise condition, ils décrètent de nouveaux départements pour augmenter les charges de l’Etat et surtout ça leur permet de récompenser des militants en nommant de nouveaux sous-préfets et préfets.

  4. Sacré @Wara,plus qu’une bibliothèque en ligne?
    Qui parlait déjà de construction de bibliothèque physique dans les universités à l’heure des NTIC.
    Bon il se reconnaîtra sûrement!?

    À chacun sa lorgnette !!!

  5. Petit Flêkê-flêkê, mais même si tu fais des routes ça ne résout pas forcément les problèmes des habitants. S’il y a 200 km de bitume bien tracé entre deux localités, ce n’est pas par la marche que les populations de l’une pourront se rendre à la préfecture située dans l’autre pour faire des papiers. Même avec les routes bien tracées le problème des frais de transport se pose. Et souvent de logement quand on a fini ses courses la nuit et qu’on ne peut plus rentrer chez soi. Et si par malheur on va et qu’on a rendez-vous pour un autre jour, il faut revoir tout ceci en double. Vous croyez que faire des routes à péage en surendettant ce pauvre pays résout tous les problèmes ? Et qui vous dit que Gbagbo n’a pas fait de route. La décentralisation est très importante dans un pays. Sors un peu de ce pays et tu verras qu’ailleurs, même dans de petites bourgades il y a une administration robuste prête à servir les citoyens. Et puis, renseignez-vous un peu vous saurez comment les gens appellent les routes que vous construisez à fort renfort de milliards. Les gens les appellent « routes biodégradables », tellement elles se dégradent vite. Il n’y a vraiment pas de quoi être fier, car tout ça devra encore être refait à coups de milliards.

  6. @fran6

    Vous êtes tout le temps dans des concepts fumeux dont vous ignorez la portée dans le seul but de maintenir vos affidés dans l’obscurantisme.
    La décentralisation c’est beaucoup plus de décréter un département. A quoi ça sert d’avoir une administration décentralisée dans un trou perdu ou il n’y a même pas de routes praticables pour s’y rendre? Comment est ce que tu organises la vie économique et sociale autour de ce bled?
    L’objectif clé de la décentralisation ce n’est pas de faciliter l’établissement de papiers administratifs.

    Quand on construit une maison il y a une bonne raison pour laquelle on commence par les fondations. Et cela ne veut pas dire que les autres étapes ne sont pas importantes.
    Vous étiez une bande d’incompétents qui faisaient les choses à l’envers et sans fil conducteur; et quand on met à nu votre votre inconséquence, vous mettez vos tenues d’apparat de fumistes légendaires pour distraire la galerie.
    Je perds mon temps à te répondre, tu n’en vaux pas la peine.

  7. @Francis

    Mon cher Francis, je t’ai bien piégé ! De la question de Haute Cour de Justice, nous voilà sur notre terrain favorable !

    Dans le célèbre Traité chinois des 36 Stratagèmes on appelle cela « Attirer le tigre hors de sa montagne » !

    Même si en face c’est un tigre sans crocs !

    LA FUITE EN AVANT COMME SOLUTION AUX PROBLÈMES DE DÉVELOPPEMENT

    Ainsi donc les problèmes de Bettié et de bien d’autres régions ont été soigneusement camouflés derrière des attributions de structures administratives sur papier…

    On reconnaît donc que le VRAI PROBLEME qu’il fallait résoudre c’était donc les routes et donc le terrible enclavement. De Bettié de Beoumi de Sandegué de Jacqueville etc !

    OUATTARA batisseur durable !

    Ouattara solution fiable et à la soutenabilité sur le long terme.

    OUATTARA ET LES NTIC

    Avec le déploiement massif de la fibre optique et toutes les e-solutions des NTIC dans l’administration ivoirienne (bravo Kone Bruno et l’ANSUT) bien de préoccupantes questions locales seront traitées de manière globale et dans les délais. Sans que ne soient occultées les questions vitales d’accessibilité et de mobilité.

    La Haute Cour de Justice est moins vitale à Bettié que le nouveau pont qui a mis fin au règne depuis la nuit des temps du bac colonial. Comme à Serebou/Sandegue ou Beoumi.

    Pour ne citer que ces localités abandonnées à leur sort depuis deux ou trois générations d’hommes.

  8. BETTIE ET OUATTARA, UN PACTE POUR L’ÉTERNITÉ !

    Pour comprendre ce que Bettié « doit » à ADO, il faut écouter les populations résidentes d’aujourd’hui et avoir lu l’excellent reportage « Bettié, une paisible et riche cité perdue entre fleuve et forêt » publié le mercredi 23 octobre 2013  par l’AIP !

    Mais il faut aussi plus que tout avoir consulté cette riche monographie de Claude SURROCA consacrée à Bettié et publiée dans les Cahiers d’Outre Mer en…1 9 6 4 !!!

    Depuis donc au moins 1964, BETTIE-Sur-Comoé (le nom laissé par les blancs) était quasiment condamnée par le fleuve qui avait fait sa prospérité antique…

    Adzopé était tout près mais à cause du fleuve, Abengourou était devenue la bouée de sauvetage !

    La capitale Abidjan était vers le sud-ouest mais les routes du développement etaient plutôt vers le Nord ou vers l’est ghanéen !

    OUATTARA vient en vérité de réconcilier le Sanwi, le Djuablin avec…LA CÔTE DIVOIRE.

    Que cela soit dit aujourd’hui ou demain, l’histoire retiendra que le Pont de Bettié a redessiné la Géographie et l’histoire d’une région !

    L’axe Adzopé-Bettié-Ghana devient également un parcours nouveau qui préfigure de grandes opportunités de développement commercial pour tout le monde grâce au Pont !

    Même les « jamais-contents » y trouveront leurs comptes !

Les commentaires sont fermés.