Serge Alain KOFFI
Abidjan est une ville prestigieuse où se côtoient plusieurs palais, symboles du caractère multidimensionnel de cette grande métropole. Du palais présidentiel au palais de la Culture, en passant par celui des congrès, des sports et de justice, la capitale économique ivoirienne apparait comme un concentré de pouvoirs.
Le Palais Présidentiel d’Abidjan-Plateau
Le palais présidentiel d’Abidjan, œuvre de l’architecte français Pierre Dufau (assisté de Jean-Maurice Lafon), est le bureau et, en principe, la résidence officielle du président de la République de Côte d’Ivoire depuis 1961.
Construit à la demande du président-fondateur de la République de Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny au moment de l’indépendance du pays, le palais a été inauguré en 1961.
Il est construit dans le quartier administratif et des affaires du Plateau, avec de nombreuses vues sur la lagune Ébrié. Il comporte plusieurs bâtiments : le palais proprement dit, la résidence privée du président et les cabinets ministériels.
La décoration a été confiée à de nombreux artistes réputés dont entre autres : Bernard Buffet pour les peintures, René Collamarini pour les sculptures extérieures, Louis Dideron pour les sculptures intérieures, Jean Lurçat pour les tapisseries.
Le Palais des Sports de Treichville
Le palais des sports de Treichville est une salle couverte d’une capacité de 3.500 places et dont la construction remonte à 1978. Il est situé dans la commune abidjanaise de Treichville, et est adjacent au Parc des sports. Le palais des sports est l’installation où se tiennent les compétitions de handball, de boxe et de basket-ball, ainsi que plusieurs autres manifestations sportives. Le palais est également apte à accueillir les compétitions de volley-ball, de d’escrime et d’arts martiaux.
Mal entretenu au début des années 2000, il était tombé dans un état de délabrement avancé et insalubre avant de faire l’objet d’une réhabilitation complète en 2012 d’un coût total de 1,865 milliards de francs CFA, en vue d’accueillir la 8e édition de la coupe du Monde francophone de Taekwondo. La construction d’un nouveau Hall des sports adjacent en 2013, comportant deux nouvelles salles complémentaires au palais des sports, a permis d’accueillir l’Afrobasket en 2013.
Le Palais de la Culture de Treichville
Le palais de la Culture d’Abidjan, principal bâtiment culturel abidjanais, fut bâti par l’architecte ivoirien Francis Sossah entre 1996 et 1999 sur le site de Lagbo, d’une superficie de 12.900 m2.
Situé à Treichville, sur le front lagunaire et entre les deux ponts (Pont Félix-H.-Boigny et Pont Général-de-Gaulle), il contient deux salles de spectacle, de 500 et 1.000 places respectives, une salle de répétition de 1.500 m2. A ceci, il faut rajouter plusieurs autres espaces de réception, des terrasses ou encore un ranch pour les chevaux.
D’un coût total estimé à 21 milliards de francs CFA, le bâtiment a été financé par la République populaire de Chine qui, pour sa réalisation, a consenti à la Côte d’Ivoire un prêt sans intérêt. Le Palais de la Culture fut construit par les sociétés Gansu Overseas Engineering Corporation et Complant.
Le joyau architectural que constitue le théâtre à ciel ouvert, 2.500 places, a couté à lui seul quelque 3 milliards de FCFA.
Si les concerts sont les activités les plus médiatisées du palais, ce dernier accueille et propose du théâtre, de la danse, un ciné-club, des arts plastiques…
Il fut inauguré le 1er octobre 1999 lors de la remise officielle des clés par la partie chinoise. Il a été dirigé par l’acteur et cinéaste Sidiki Bakaba de 2000 à 2011 avant le manager d’artistes Dodo Koné lui succède.
Le Palais des Congrès de l’hôtel Ivoire
Après l’indépendance du pays en 1960, le président Félix Houphouët-Boigny est reçu en visite officielle au Libéria et se trouve à l’hôtel Dukor. Il y rencontre l’architecte roumano-israélien Moshe Mayer, qui a construit l’édifice, et lui propose de construire un hôtel plus impressionnant à Abidjan. Moshe Mayer se rend ainsi en Côte d’Ivoire et décide de construire l’hôtel dont rêvait l’ancien président ivoirien dans le quartier bourgeois de Cocody, au bord de la lagune Ébrié. L’hôtel fait partie d’un vaste projet d’aménagement urbain baptisé la Riviera.
La première partie de l’hôtel, constituée par le bâtiment central, est inaugurée en 1963. La tour Ivoire est livrée six ans plus tard, en 1969. Plus tard, une patinoire, un casino et un palais des congrès complètent l’ensemble.
De nombreuses fêtes, soirées et cérémonies se produisent au palais des congrès ou sur la patinoire.
L’hôtel Ivoire est un lieu phare de la ville d’Abidjan jusqu’à la fin des années 1990, tandis que la crise économique frappe la Côte d’Ivoire et atteint progressivement le complexe hôtelier. C’est le début du déclin de « l’Ivoire », qui voit sa fréquentation baisser et ses bâtiments vieillir rapidement.
En 2009, l’architecte ivoiro-libanais Pierre Fakhoury rénove entièrement l’établissement. La première tranche de rénovation prend plus de deux ans et le 25 novembre 2011, la tour Ivoire, fraîchement remise à neuf, ouvre ses portes à nouveau.
Le Palais de Justice d’Abidjan-Plateau
Le palais de justice abrite les cours et les tribunaux. Il a été inauguré en 1954. Il a été construit sur les modèles des Palais de justice anciens des pays européens. Le Palais de justice le plus grand de Côte-d’Ivoire fait face à l’imposante cité administrative du Plateau et à la plus grande cathédrale d’Abidjan, la Cathédrale Saint Paul. Le Palais de justice selon plusieurs visiteurs a urgemment besoin d’être restauré de fond en comble, tellement le bâtiment est délabré en interne comme en externe.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Le compte n y ai pas…
merci à la rédaction pour cet article
très instructif. je suis très content de
savoir l’origine de ces monuments que
je croise tous les jours.
Comme le disait le chanteur… Y’a les sapés…A Abidjan eh… Paraphrasons pour dire… Y’a les palais… A Abidjan eh…
Allezzz…. On avance…
(Il y’a des rumeurs qui circulent que tous les palais auraient été construit sous le règne ignominieuse du bâtard bété fainéant de gbagba en mission à la Haye… Ses disciples en attente de sa résurrection, pardon résurgence, y croit dure comme béton…)
Ecoutez l’enfant de chienne aux ovaires pourries : « Le compte n y ai pas…”
Quel compte ? Ignare… Ta djandjou de mère a-t-elle fini de faire le compte de tous les animaux avec lesquels elle s’est accouplée ?
SAUVAGE…