Un putsch a été déjoué en Guinée équatoriale. Le gouvernement l’a confirmé hier. Dans la nuit du 27 au 28 décembre, un commando qui s’apprêterait à attaquer les institutions de la république a été mis en déroute. Des éléments ont été arrêtés et d’autres sont toujours en fuite.
Ce commando serait composé de mercenaires tchadiens et centrafricains dont 31 ont été interpellés dans la région du sud du Cameroun avec un important arsenal. Ils prévoyaient de passer la frontière équato-guinéenne à Kye-Ossi pour soutenir le putsch.
Le ministre de la Sécurité nationale, a lu hier un communiqué du gouvernement pour « informer la population que le 24 décembre, un groupe de mercenaires tchadiens, soudanais et centrafricains ont infiltré les localités de Kye-Ossi, Ebebiyin, Mongomo, Bata et Malabo pour attaquer le chef de l’État, qui se trouvait dans le palais présidentiel de Koete Mongomo pour passer les fêtes de fin d’année ».
Le communiqué ministériel, lu sur les ondes de la radio d’État, précise que les autorités équato-guinéennes ont alors « activé immédiatement une opération de démantèlement en collaboration avec les services de sécurité du Cameroun ». En attendant la fin du ratissage et les conclusions de l’enquête en cours, à Malabo, une seule question est sur toutes les langues. Qui est derrière la tentative du coup d’Etat ?
Une piste apparait nette pour les enquêteurs. Celle conduisant à « un général équato-tchadien proche de Gabriel Nse Obiang Obono « , le président du parti d’opposition Citoyens pour l’innovation (CI, qui compte un unique député à l’Assemblée nationale). Dès lors, le Tchad est vu d’un mauvais œil. L’ambassadeur de Guinée équatoriale au Tchad, qui se trouvait à dans la région où le commando a été detecté a été mis aux arrêts « pour des raisons d’enquête concernant les hommes interpellés » selon les autorités.
Pour le président Teodoro Obiang Nguema, la conspiration est profonde: « On est en train d’organiser une guerre car ils disent que j’ai passé beaucoup de temps au pouvoir. »
Réélu en avril 2016 pour un cinquième mandat avec 93,7 % des suffrages, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 75 ans, dirige la Guinée équatoriale depuis 1979. Veut-il s’éterniser au pouvoir ? Sa réponse : « Je ne suis pas au pouvoir parce que je veux y être. Quand vous voulez, vous pouvez me dire « Président, tu as déjà travaillé beaucoup », et je m’en irai ».
Bledson Mathieu
Fratmat.info
Le chanteur a dit…trop de coup d’état en Afrique… Trop de coup d’état ça suffit comme ça…
Le chanteur n’avait pas mentionné aussi clairement le fait que des ignares parfois veulent transformer le pouvoir en un bien familial. Un individu assis sur le trône depuis 1979, donc depuis près de 40 ans, dit qu’il n’est pas au pouvoir parce qu’il veut y être. Et pourtant il est assis depuis des décennies. Vraiment, c’est dans la mentalité des nègres que ces hérésies ont un sens.
Près de 40 ans, cela ne t’a pas suffi. Il faut prendre l’exemple de Dos Santos, et sachez rendre le tablier avec un pays dont la grande majorité de la population a à peine 25/26 ans.
Des propos qui proviennent d’un personnage qui soutient des rebelles qui ont intenté un coup d’état qui fait 300 mort en six heures et finalement ont conduit OUATTARA au pouvoir !!
Pffff…
Pop !!
Hmmm…Karma…Karma… Quand tu nous tiens !
En effet, on s’en souvient d’un autre histo-clown, vivant dans une république lointaine, qui dit devant les caméras du monde entier en 1999 quand Bédié fut « coup d’étatisé » que c’était un acte SALUTAIRE. Ah, la vérité, les millions et millions d’Ivoiriens la connaissent….
Hmmm… Karma…
39 ans au pouvoir !
il a les foutaises en plus !
dire qu’il est là malgré lui. ben ! c’est ça aussi l’Afrique.
il vaut mieux y inventer une autre forme de démocratie.
tout le monde s’en porterait mieux car, de toute façon
si Théodore s’en va, c’est Théodorin qui sera installé.
un obiang remplacera toujours un autre obiang.
seul un coup d’état pourrait permettre l’arrivée d’un autre
nom au pouvoir. mais cela est impossible et a proscrire.
que équato-guinéens continuent avec les obiang, ils n’ont
pas d’autres choix. ne parlons surtout pas de l’opposition.