Le 11 novembre 2017, les Éléphants échouaient face au Maroc (0-2) sur la route du Mondial 2018. Deux mois après cette élimination, le capitaine des Éléphants se prononce sur son avenir et celui de la sélection nationale.
Déçu, à l’instar de ses coéquipiers et tous les Ivoiriens par la non-qualification pour Russie 2018, Gervinho entend rebondir avec l’équipe. « L’avenir des Éléphants s’écrira avec Gervinho parce que je ne quitterai pas la sélection dans ces conditions. Il ne faut jamais abandonner quand il y a un échec. J’ai énormément donné à mon pays et je vais continuer à le faire.
L’échec fait partie de la vie », a dit l’attaquant d’Hebei China Fortune face au média français. Pour lui, l’échec doit servir pour repartir de plus belle. « On doit remettre en place une bonne organisation pour reconstruire l’équipe. Nous avons de bons joueurs et des jeunes pleins de talent », ajoute Gervinho. Avant d’accuser : « Les joueurs sont responsables, mais il y a aussi l’encadrement. C’est l’échec de tout le monde», avoue l’attaquant ivoirien. Agé de trente ans, Gervinho n’épargne pas le sélectionneur national, Marc Wilmots qui, selon lui, n’a pas su construire un groupe. «Hervé Renard avait réussi à construire une équipe avec beaucoup de jeunes qu’il est allé chercher. Ce que Wilmots n’a pas su faire. Nous avons certes traversé des moments difficiles en 2017, mais nous restons toujours la Côte d’Ivoire. Nous allons revenir plus forts. Mais cela demande une nouvelle organisation », souligne-t-il.
Un nouveau départ qui rime avec un nouveau staff technique. Sur la question, le capitaine des Éléphants semble avoir sa petite idée. « Il faut quelqu’un qui se sentira dans la peau d’un Ivoirien ou d’un Africain parce qu’il y a notre culture à respecter », explique-t-il. Le capitaine des Éléphants regrette encore le départ d’Hervé Renard.
« Hervé Renard n’était pas Ivoirien, mais c’était un Africain parce qu’il a longtemps vécu en Afrique. Il connaît la culture et les mentalités de nombreux pays africains. Il faut donc prendre le temps de chercher un entraîneur qui corresponde à ce dont le football ivoirien a besoin. Nous avons besoin d’un entraîneur dans la durée qui passera plus de temps avec les joueurs et avec qui il devra s’entendre. Il doit également assister au championnat local parce qu’il y a de bons joueurs ici », conseille-t-il.
La piste locale n’est donc pas à négliger pour le capitaine des Éléphants qui pense à plusieurs techniciens locaux. « Il y a Kolo Touré qui vient de commencer, Kamara Ibrahima est avec la sélection locale mais également François Zahoui qui était avec nous à la Can 2012. Il y en a d’autres qui ont passé leurs diplômes et qui sont dans l’ombre. Si on fouille bien, on trouvera ces personnes », a conclu l’attaquant d’Hebei. Club avec lequel il espère poursuivre l’aventure l’année prochaine. Tout en n’excluant pas un retour en Europe.
CÉLESTE KOLIA
Fratmat.info
Commentaires Facebook