Affaire « braquage » de la BCEAO en 2011: Aké N’Gbo et Désiré Dallo situés sur leur sort le 18 janvier

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Gilbert Aké N’Gbo, Désiré Dallo et sept huissiers de justice accusés de « braquage » de l’agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest, pendant la crise post-électorale seront fixés sur leur sort le 18 janvier 2018.

Ce mercredi 27 décembre 2017, ces accusés étaient face à la justice, au tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau.

Tout a commencé par les interrogatoires des accusés qui ont duré plusieurs heures. Tous ont balayé du revers de la main, les accusations portées contre eux. Après les plaidoiries, le président du tribunal, Sombé Méïté, a renvoyé le verdict au 18 janvier 2018.

« Vol en réunion par effraction portant sur des caves à la Bceao et des numéraires ; complicité de vol en réunion par effraction ; destruction d’une installation appartenant à autrui ; détournement de deniers publics », telles sont les accusations contre Aké N’Gbo et Désiré Dallo.

Ces mêmes chefs d’accusation pèsent aussi sur l’ex-Président Laurent Gbagbo et Katina Koné.

Marcel APPENA
Fratmat.info

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4 réflexions au sujet de “Affaire « braquage » de la BCEAO en 2011: Aké N’Gbo et Désiré Dallo situés sur leur sort le 18 janvier”

  1. Un « braquage » avec plus de 100 000 receleurs… il faut vite envisager un agrandissement de la Maca pour accueillir tout ce monde. A moins de conforter l’assertion selon laquelle la Côte d’Ivoire seraitt une prison à ciel ouvert ?

  2. La CIV a connu des braqueurs frontistes dans la partie dite utile, et braqueurs rebelles dans la partie dite inutile. En fin de compte, il faut se demander quelle est la différence entre Soro et compagnie et gbagba et horde ? Aucune. Pareil au même. Et dire que ce sont ces microbes, les premiers cités, qui adorent donner des leçons aux autres.

    Voler, c’est voler. Braquer, c’est braquer. Un point. Un trait.

  3. Commande spéciale de popcorns pour suivre ce procès, fait le plus rattachable à l’issue du verdict de la CC vs CEI. Sans oublier les à-côtés, comme le fait que le « pouvoir reconnu par la communauté internationale » devra 3 mois d’arriérés de salaire (janvier – février – mars 2011) à plus de 100.000 fonctionnaires, vu qu’ils n’auront pas été payés sur cette période, si on en croit « l’illégalité » d’un pouvoir en aucun cas fondé à payer des salaires aux fonctionnaires : soit on paye leurs arriérés, soit on les poursuit pour acceptation de biens « braqués » (recel). On va bien se marrer. Tuer c’est tuer, et pourtant il existe une différence entre Homicide, Meurtre et Assassinat. La chose s’aggrave avec l’introduction de la notion de « légitime défense ». Bref, vivement ce procès qui va forcément remuer la fange, en espérant qu’on ne referme pas vite-vite-vite cette page comme la poursuite promise à La Lettre Du Continent.

  4. Lol ! mdr le dur @Coigny, tu as fini avec déduction. Ah ! attention à ce qu’on sort hein !

    Il faut arrêter tous les braqueurs et leurs véritables chefs. Une part non négligeable de ces fonds effectivement braqués a été utilisée pour tuer les populations. Oui c’est la vérité

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