Fêtes de fin d’année en Côte-d’Ivoire « Y a pas l’argent ! » mais marchés et grandes surfaces ne désemplissent pas (Reportage)

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Par Connectionivoirienne

Mais marchés, boutiques et grandes surfaces ne désemplissent pas (Reportage)

Angéline est ce 24 novembre devant des jouets au marché de la Sicogi à Yopougon. Quel jouet choisir pour sa fille qu’elle élève seule depuis bientôt 5 ans ? Elle est dans l’embarras du choix devant la multitude d’objets venus tout droit de Dubaï et appelés ici Chinetock. Les prix en cette veille de noël sont hors de portée pour sa bourse. Les prix sont passés du simple au double et ce marché des jouets est un quasi-monopole des femmes appelés Anango (d’origine nigériane). Comme si elles s’étaient passé le mot, les prix pratiqués d’un étal à un autre sont presque identiques.
Angéline n’a pas le choix. En ce jour unique pour la plupart des enfants qu’ils soient de famille chrétienne ou non, elle doit offrir le cadeau de noël à sa fille. Pour une poupée durable, les prix varient de 3000 CFA à 10 mille FCFA et plus. Dans les grandes surfaces, il faut payer 2 fois plus cher, sans marchandage.

Comme Angéline, les parents, pour la plupart des femmes, ont pris d’assaut l’exigu marché de Sicogi, réputé pour la modicité des prix. Ce n’est pourtant pas le cas depuis que noël à commencer à se faire sentir. ‘’Y a pas l’argent !’’ C’est devenu presqu’un slogan ici. Les commerçantes, elles ne se laissent point distraire. Il y a une barre raisonnable en-dessous de laquelle elles ne descendront en dépit des insistants marchandages des plus obséquieux aux plus lassants. Le tout dans un tintamarre assourdissant des véhicules. Les embouteillages ont repris de plus belle dans Abidjan et se déplacer est devenu un casse-tête. Du coup, les transporteurs modifient les tarifs à la hausse. Entre Adjamé et Yopougon, il faut débourser 500 CFA là où l’on payait 200 FCFA. ‘’Ce n’est pas notre faute, c’est les embouteillages’’, tente de justifier un apprenti d’un mini car appelé gbaka, assurant la liaison Yopougon-Adjamé.

A Adjamé, c’est une marée humaine qui se déploie chaque jour au grand marché de la commune. Ici également, il y en a pour tous les goûts mais les prix sont prohibitifs. La robe d’une fillette de 2 à 10 ans se négocie entre 7 et 25 mille CFA. Très souvent, les parents sont obligés de revoir leurs prétentions à la baisse. ‘’J’étais venue pour acheter deux robes pour mes deux filles. Mais les prix qu’on trouve ici sont trop élevés. Je crois que, Abobo est mieux. Je vais aller chercher la friperie là-bas. Parce que, il n’y a pas que les habits. Il faut aussi acheter les jouets. Y a pas l’argent, on souffre !’’, se désole Bintou, une poupée chinoise en main.

Dans les grandes surfaces comme Sococe Deux Plateaux ou Playce Marcory, il n’est pas permis à tous de s’y aventurer. Ici, c’est une clientèle particulière. La haute classe, la catégorie de ceux qui planifient tout et qui programment tout. Aucune dépense n’est faite au hasard car le revenu n’est pas illimité mais s’il est consistant. Dans ces surfaces, on ne marchande pas, on ne discute pas. Les prix sont affichés et à la fin, rendez-vous devant la caissière qui pointe les différents biens du panier sans sourciller. La seule difficulté ici, reste l’épineux et insoluble problème de la petite monnaie. Pour s’en sortir, les caissières imposent souvent l’équivalent en quelques petites friandises contre votre gré.

Jusqu’à 20 heures voire 21 heures, ces supermarchés restent ouverts. C’est la fête et il faut prendre des dispositions pour servir tous ceux qui arrivent, même en retard. En Côte d’Ivoire, les achats avec carte de crédit ne sont pas courants. Il faut souvent trainer la liquidité avec les risques d’agression et d’arnaque. Ces derniers mois, certains commerces ont développé les services de monnaie électronique avec les compagnies de téléphonie mobile pour résoudre les problèmes de la petite monnaie. Mais leur impact reste marginal car la situation est grave ! La petite monnaie est introuvable dans le mutisme des autorités.

‘’C’est la fête. Moi, au privé où je suis, les virements ont été faits depuis le 20 décembre. Donc là, je dois gérer ce que j’ai sur les deux fêtes. Point n’est donc besoin de faire de la folie. On achète juste l’essentiel pour les enfants. Il faut aussi penser aux parents et à toutes les autres sollicitations. Voyez-vous ! Y a pas l’argent mais on va faire comment, c’est la vie’’, tente d’expliquer Bernard, cadre de banque. La situation de Bernard rencontré au magasin King cash Plateau avec son caddy bien rempli est enviable. Ce n’est pas le cas des petits fonctionnaires, réduits à attendre toujours le salaire de décembre (qui peut arriver avant ou après noël) pour faire les achats de la famille.

En cette veille de fête, la gente féminine est la plus intéressée. Souvent, face au maigre budget de papa qui ne peut même pas couvrir les dépenses de la maison, c’est la ruée vers les petits gars. Habituellement, il y en a un qui s’occupe des cheveux, un pour les chaussures, un pour la nourriture de la maison, un autre pour les vêtements. Dans tout ce lot, un seul sera l’heureux élu du réveillon de noël ou de la Saint Sylvestre. Et bonjour les dégâts qu’on s’évertuera à réparer après les fêtes !

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo,fr

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18 réflexions au sujet de “Fêtes de fin d’année en Côte-d’Ivoire « Y a pas l’argent ! » mais marchés et grandes surfaces ne désemplissent pas (Reportage)”

  1. Traduction : Y’a l’argent….

    Ah… La bhétépack toujours des rabats-joie…Tous des charognards…

  2. un matin, je reçois l’appel de mon cadet.
    il me dit : «ça fait une semaine que j’attends
    mon salaire qui tarde »
    à m’a question suivante : «est ce que tu
    m’informe chaque fois que ton salaire arrive ? »
    eh bien !
    c’est comme ça en Côte-d’Ivoire. personne ne
    dira jamais « il y a l’argent ! ». mais vous verrez
    toujours les grosses dépenses effectuées.
    des dépenses souvent très inutiles. c’est comme
    ça ici. on dit toujours (y a pas l’argent)

  3. Je comprend l’abruti il faut surtout pas dire que tout n est pas rose ni émettre un avis différent.

    La mon pauvre ami je te plains car les avis divergents font partie de la vie normale.

    Ce qui est sûr il y a des gens qui n ont pas d argent il suffit simplement d aller dans un quartier précaire.

  4. Non, tout est relatif !!

    Il est évident que ceux qui défendent ce pouvoir se satisfassent de ce que ce reportage publie au point de proclamer ouvertement :  » Y a l’argent  » !!

    Non, la Cote d’Ivoire a connu des moments meilleurs et les ivoiriens ont une attitude connue dans le monde entier quand ils se portent bien financièrement.

    Cela se remarque dans l’attitude (la prodada), le sourire, le verbe et la spontanéité avec laquelle ils se moquent et rient de tout !

    La vie est dure et difficile et les fêtes, que l’on soit friqué ou pas, il faut les vivre d’une façon ou d’une autre, essentiellement pour faire plaisir aux enfants et aux proches.

    On fera donc des sacrifices (dans le bon sens du terme. Il ne s’agit pas d’égorger des enfants dans la foret du Banco comme le font les savaneux bardes de gris gris ) et on ira là où s’achètent les présents et victuailles pour les fêtes (forcément) pour y dépenser le budget amaigri que l’on aura voté en maisonnée. On y passera plus de temps et on l’emplira de notre présence, car le marchandage intensif et intempestif avec les vendeurs est de mise pour passer avec le budget. On prendra le temps qu’il faudra pour trouver le meilleur ratio qualité prix, ce qui donnera l’impression que le marché sera bondé, avec un temps de passage plus long (ce qui donne l’impression factice des marchés bondés de monde, à l’origine du tapage de poitrine du macaque savaneux plus haut).

    Oui, plus bondé que d’habitude, vu qu’il s’agit des fêtes, certes, mais bondé parce que l’on passe plus de temps à chercher ce qui passerait avec ce maigre budget !!

    Alors oui, il y a argent, il y a pas argent ?

    Tout est relatif, mais on sait tous comment les ivoiriens se comportent quand il y a de l’argent et s’il y en avait eu, il est évident que nos micro marchés auraient tout simplement explosé et que les supermarchés et grandes surfaces auraient refusé du monde, car la classe moyenne et inférieur se serait senti en droit d’y venir flâner et dépenser quelque sous en fonction de leur moyen.

    Alors si on veut savoir si ce pays souffre, si le pouvoir d’achat a chuté ou pas, ce n’est pas le moment des fêtes qui est le meilleur indicateur, mais plutôt celui qui le suit, janvier-février, quand des millions et des millions d’ivoiriens se retrouvent sur le carreau, dans un pays qui continue à proclamer dans le monde entier qu’il vit une croissance à deux chiffres, qui tarde à se matérialiser dans les assiettes et les paniers ménagers !!

    Y a pas argent !!

    Pop !!

  5. LE GRAND BETISIER OU LES DÉCOUVERTES SCIENTIFIQUES DE L’ANNÉE 2017

    PÉPITE 1
    « Ce qui est sûr il y a des gens qui n’ont pas d’argent, il suffit simplement d’aller dans un quartier précaire ! »

    RIRE 1 :
    De même, ce qui est aussi sûr il y a des gens qui ont beaucoup d’argent, il suffit simplement d’aller dans un quartier huppé !

    PÉPITE 2
    « On prendra le temps qu’il faudra pour trouver le meilleur ratio qualité prix, ce qui donnera l’impression que le marché sera bondé, avec un temps de passage plus long (ce qui donne l’impression factice des marchés bondés de monde).
    « Oui, plus bondé que d’habitude, vu qu’il s’agit des fêtes, certes, mais bondé parce que l’on passe plus de temps à chercher ce qui passerait avec ce maigre budget !!! »

    RIRE 2 :
    Fallait y penser mon cher Watson ! C’est juste une illusion, un syndrome !
    Le marché est bondé parce que pendant les fêtes, le temps de négociations est multiplié par 1,5 voire 2 parce que les gens sont pauvres ! Sinon c’est la même population de marchands et de clients ! Non ! Qui vous a dit que le nombre de commerçants augmentait pendant les fêtes ? Que les commerçants font maints voyages pour approvisionner les marchés ? Qui vous a fait croire des citoyens épargnaient en attendant les fêtes !

    PÉPITE 3
    « Tout est relatif, mais on sait tous comment les ivoiriens se comportent quand il y a de l’argent et s’il y en avait eu, il est évident que nos micros marchés auraient tout simplement explosé et que les supermarchés et grandes surfaces auraient refusé du monde, car la classe moyenne et inférieur se serait senti en droit d’y venir flâner et dépenser quelque sous en fonction de leur moyen… »

    RIRE 3 :
    Futurs Prix Nobel, venez revisiter les lois de la microéconomie et de la macroéconomie ! Les découvertes de @Pop battent en brèche les célèbres travaux de Kuznets, de Modigaliani et de Miller ! Consommation, Revenus, Epargne accourez à l’appel de @Pop (chutttt on ne connait pas l’épargne dans le village de @Pop)

    La guerre n’a en rien modifié les comportements du consommateur. Aucune autre variable ,ne sera prise en compte. pas même l’effet démographie ni les changements des besoins de consommations des classes moyennes !

    PÉPITE 4
    « Si on veut savoir si ce pays souffre, si le pouvoir d’achat a chuté ou pas, ce n’est pas le moment des fêtes qui est le meilleur indicateur, mais plutôt celui qui le suit, janvier-février, quand des millions et des millions d’ivoiriens se retrouvent sur le carreau ! »

    RIRE 4 :
    L’INS au secours ! Sortez-nous les statistiques des consommations mois par mois des 30 dernières années…
    « On saura si ce pays respire mieux, si le pouvoir d’achat a augmenté ou pas, en comparant les statistiques financières de Janvier-Février, sur les 30 dernières années, pour cette période habituellement morose ! »
    Ne compliquez pas l’interprétation sinon on ne s’en sortira pas. Certains sont fâchés avec les statistiques !

  6. Réponse à la pépite 1.

    Les ivoiriens ne sont pas uniquement ceux qui ont les moyens d aller dans un supermarché. Ils représentent combien de pourcentage de la population ivoirienne ceux la pour conclure qu’ il y a l argent au bled?

    Et ça c est votre habitude. Quand vous donnez 200000 emplois on conclu à l absence de chômage alors que les chômeurs sont 10 millions.

    Je comprend mieux pourquoi on détruit à tour de bras les quartiers précaires sans compensation. Pourquoi sont ils pauvres? Ils représentent rien dans ce pays!

    Désolé Mr, comme le dit André silver konan , la gouvernance en côte d ivoire ou l art de se satisfaire du peu.

  7. @Marianne

    Qui peut prétendre qu’il n’y a pas de pauvre dans un seul pays au monde ?

    On parle justement de pauvre parce qu’il y a des riches. Il ne saurait donc y a voir de débat sur UNE ÉVIDENCE !

    Mais « Y a pas l’argent ! » c’est une autre autre assertion démentie par le constat du journaliste.

    L’autre grand sachant d’en face, essaie de prendre le contrepied de l’article avec d’autres contre-vérités !

    Si les acheteurs se bousculent ce n’est pas parce que « Y A L’ARGENT », c’est plutôt parce que les mêmes clients sont plantés au marché pendant 4 heures pour acheter un seul jouet !

    Bien sûr avec la puissance des photos prises par ses drones, il a compté la population, il est affirmatif ! NON la population n’a pas augmenté au marché !

    Faut il en douter ? Non Impossible ! @Pop, c’est celui qui a développé le logiciel qui analyse les images des foules, à partir de photographies aériennes, et qui donne aujourd’hui de manière précise à la police en Europe, le chiffre exact des manifestants par exemple !

    Comment peut-on donc douter de son affirmation ?

  8. @Marianne

    Est ce le beau-frère Bruno K. qui a (encore ?) fait ce reportage ou S. Débailly, rédacteur en chef adjoint de connectionivoirienne ?

    A qui la « faute » ?

  9. Je vois que les menstrues de la chienne de mère de @ma-caca pour faire vomir encore la gallerie. Ah donc, selon une imbécile enfant de djandjou les bétés sauvages devraient être les seule à émettre des vais cobtraires…Hmmm ? Rires…

    Dis à ta chienne de mère que ses menstrues pourront suinter de son vagin infesté comme tes orifices autant qu’elle le voudra, NOUS allons émettre nos avis contraire ou pas. Et ça le sang du vagin de ta mère n’y pourra rien. Ni le sang qui sort de tes orifices non plus. Clair ?

    Dis à ta mère d’arreter de designer autant, cette crasseuse bété…

    Maudite et sauvage comme tes enfants maudits et sauvage..

  10. Y’a l’argent. NOUS LE REPETONS. LES SAUVAGES AIGRIS PEUVENT se mettre cela là où bon leur semble…

    Que des imbéciles!!!… Ko….Relatif…
    Mêmes dans les pays les plus riches, c’est AUSSI relatif. La relativité n’est pas propre au pouvoir OUATTARA où n’est pas née en 2011.

    Oui, c’était aussi bien relatif quand les pilleurs bétés du FPI étaient au pouvoir…

    Sauvage et bande de rigolos…

  11. Bon, puisque nos avis font saigner le vagin infesté de vers de la chienne de mère de @ma-caca, nous l’informons à coeur joie que ses règles vont couler et couler à profusion. Tes orifices aussi vont continuer de saigner….

    Enfant de pute bété, arrête de te faire peur sur ce petit site où l’on s’amuse si biennnnnn….

    Attardée mentale comme tes animuaux d’enfants bâtards ….

  12. 1. Pendant les mois de septembre et de décembre, il y a une forte injection financière dans le circuit économique.
    – Pour septembre, cela est du à la mise en place des budgets des entreprises commerciales que booste à un pic inhabituel de consommation, lié à « la rentrée » qu’il ne faut pas entendre que par rentrée scolaire, même si celle-ci contribue fortement à cette sur-consommation.

    – Pour décembre, la conjugaison des fêtes, des étrennes, des 13ème mois (j’ai été salarié) et autres… crée une injection massive aussi de devises dans le circuit économique.

    2. Ces périodes en apparence fastes sont suivie d’une décrue importante qui constitue le pire cauchemar du petit peuple, habitué à vivre un mois de janvier « interminable » qui l’emène à voir ce mois comme le plus difficile, le plus dur, le plus pénible de l’année.

    3. Le commerce tient la finance du citoyen moyen par son talon d’Achile, son ventre mou : les enfants. En effet, l’euphorie de septembre est motivée en grande partie par les besoins des enfants, relativement à la rentrée scolaire. Quant à décembre, quel parent (qu’il soit bouddhiste, musulman, bossoniste, athée ou simplement chrétien) priverait d’une part ses enfants d’etrennes, et d’autre part d’un repas qui change de l’ordinaire ? Aucun ! Qu’ils soient braqueurs ou pickpoquets, les parents sont à l’œuvre pour offrir un peu de rose dans la grisaille à leur progéniture.

    4. Capturer un instantané de préparation de fêtes ou de rentrée scolaire dans une atmosphère qui incite – de force – tout parent au consumérisme est un acte de mauvaise foi comme l’on ne peut en lire que dans un écrit propagandiste. Or, le fort de la propagande est de prendre le contre-pied de l’évidence ampirique qui se passe de chiffres, pour l’orienter dans le sens de la dythirambe, de la flagornerie et du suivisme moutonnier.

    5. Dire qu’il n’y « a pas l’argent » ne veut en aucun cas dire que les caisses de la BCEAO Plateau sont vides ! Loin de là. La question a été retournée et débattue dans tous les sens de sorte que le paradigme de « l’argent ne circule pas, il travaille » est depuis battu en brèche. Et ce n’est pas nous autres petits débateurs qui le disons, la Banque Mondiale en tant que Groupe l’a souligné, le FMI l’a souligné, les donnateurs au dernier GCPND l’ont souligné, il se pose une réel problème de redistribution de la croissance tant et si bien que Ouattara, son PM et ses ministres n’ont de cesse de promettre cette fameuse redistribution pour « bientôt ». Etre dans les arcanes du pouvoir, ou être un opérateur prospère bon an mal an sont des positions qui empêchent de se confronter à la réalité : les Ivoiriens sont pauvres, leur pouvoir d’achat est faible pendant que le niveau de vie grimpe. Ce n’est pas nouveau, ni propre à la gouvernance de Ouattara. Le facteur aggravant sous sa présidence, c’est la sinistrose ambiante. Pourquoi existe t-il dans les pays Européens des Observatoires sondant sans cesse le moral des ménages ? Quand vous y aurez répondu, vous aurez tout compris.

  13. Petit additif
    – Tous ces Baoulés qui convergent vers le Centre à l’approche de Pâques créent une effervescence financière dont les retombées sont profitables à nombre de commerces ;
    – Tous ces Bétés et Didas qui convergent vers le Centre-Ouest et le Sud durant les vacances scolaires pour les Journées culturelles créent une effervescence financière dont les retombées sont profitables à nombre de commerces ;
    – Tous ces Agnis et Abrons qui convergent vers l’Est aux fêtes de Noël et du Nouvel An créent une effervescence financière dont les retombées sont profitables à nombre de commerces ;
    – Tous ces Malinkés qui convergent vers les grandes villes dans un énorme mouvement de déplacement lors des fêtes de Tabaski créent une effervescence financière dont les retombées sont profitables à nombre de commerces.

    Ces quelques exemples de sur-consommation contextuelle suffisent-ils à dire que les Ivoiriens « on l’argent » ? Nos économistes de continents non encore explorés découvrent que le socle de la croissance est l’épargne de la classe moyenne. Ouf ! il était temps : quand la classe moyenne, de 1990 à aujourd’hui, a basculé pour l’essentiel dans la pauvreté, quelle peut être son épargne ? Celle avec laquelle les banques sont censées promouvoir le crédit, entraîner la consommation qui elle, booste la production et partant, l’emploi ? Il ne faut pas voir « ’argent ne circule pas » comme une agression a l’endroit de Ouattara (pour les moudjahidines dont la raison de vivre est de le supporter envers et contre tout), non. Simplement que le point important de la “circulation” d’argent est lié à tout le reste, dont le projet d’émergence limité pour l’heure aux infrastructures sans grandes retombées sur la capacité d’épargne de la classe moyenne. Or, celle-ci est au cœur de tout dans la structuration économique menant à l’émergence (si tant il est qu’elle doit avoir un visage humain). Le Ghana, devancier de la Côte d’Ivoire sur ce chemin, possède une classe moyenne large en proportition et dont l’activité booste le pays au point de lui valoir sa position de pays à revenu intermédiaire, loin devant nous. Et pendant ce temps, on ergote sur des parents aperçus en ville en train de vider leur bas de laine pour faire plaisir à leurs enfants. C’est quoi le proverbe décrivant cette situation, au fait ? Ah oui : « une hirondelle ne fait pas le printemps ».

  14. Ah… Je crois rêver. Pendant qu’on y est, je préfère déployer tous mes efforts à moi pour prouver que la terre possède une lune. Je déploierai toute mon armada intellectuelle, ou ce que je possède, pour démontrer qu’il fait froid en hivers, et que par exemple les pluies sont fréquentes en saison pluvieuse. Et je finirai par démontrer de fort belle manière que la tour Eiffel, la belle tour Eiffel, est située à Paris et que Caesar Palace est bel et bien dans la ville majestueusement envoûtante de Las Vegas.

    Après tout ceci, je prendrai un verre d’eau et dirai que la CIV est un pays pauvre donc par définition IL N’Y A PAS D’ARGENT EN CIV. Je le répète la CIV est un pays pauvre donc par définition il n’y a pas d’argent. Oui, donc, il n’y a pas d’argent en CIV. Il n’y avait pas d’argent sous Houphouët, pas sous Bédié, pas sous Gbagbo, pas sous Ouattara. Jamais, il n’y a eu d’argent en CIV. Vérité plus que véridique.

    Le contexte est clair, plus clair que de l’eau de roche : Les fêtes de fins d’années.

    Non, S’IL n’y a pas d’argent les chaines et centre commerciaux seraient vides. Non, S’IL n’y a pas d’argent, Kouassi ou Digbeu ou Adama NE POURRA ACHETER QUOI QUE CE SOIT. Non, S’IL n’y a pas d’argent la marée de consommateurs ne se déverserait pas sur les étalages et la multitude de bons « deals » qui foisonnent. Non, SI Kouassi, Digbeu et Adama n’avaient pas l’argent ils seraient restés dans leur petites maisons puisque nous le savons ils n’ont pas droit au crédit dans ce pays pauvre. Ils n’auraient pas contribué non plus à créer ces embouteillages monstrueux dont tous les Ivoiriens et visiteurs de circonstance constatent et se plaignent. Non, il ne peut y avoir de MAREES si Kouassi, Digbeu et Adama n’avaient pas d’argent.

    Non. Ce n’est pas une question de « stabilité instable » ( ?!?!?), c’est juste une question de RealEconomik dans un pays pauvre. OUI, il y’a « l’argent ». OUI, la CIV est un pays pauvre.

  15. Il est dommage que nos institutions de statistiques ne produisent des chiffres bien à propos comme par exemple un indice de confiance des consommateurs (disponible) ou les taux de variation dans les dépenses des consommateurs d’une année à une autre.

    Une chose est plus que certaine, dans une économie où les consommateurs sont LIBRES – je repète LIBRES – les populations ne dépenseront pas, ne créeront pas de « marées » si elles n’avaient pas d’argent ou une confiance affichée en l’économie (surtout dans un pays pauvre) QUELQUE SOIT LA PERIODE DE L’ANNEE. Et cela est encore plus vrai quand il s’agit des fêtes de fins d’années. Et cela, c’est valable partout.

  16. NE PAS S’OPPOSER AU PROGRÈS !

    Mon cher @Coigny,

    Plus vous exprimez vos exigences envers le Pouvoir OUATTARA, plus j’éprouve de l’admiration pour cet homme d’état !

    Ainsi naît peut-être et se forge l’esprit Moudjahid (le pluriel moudjahidine)

    Un Etat complètement disloqué au sortir des échéances contestées, une administration en lambeaux, une économie décimée en 2011. Tout ce triste paysage après les dix longues années de quasi désinvestissement…que la Côte d’Ivoire a enregistré.

    Et vous voici réclamant à peine après 5 petites années, à gauche soit une classe moyenne rayonnante, à droite soit des services publics très modernes, des infrastructures de dernière génération etc.

    Oui on peut nous traiter de moudjahidine de Ouattara !

    Mais le Ghana que vous citez, dispose d’une centrale de statistiques (Central Bureau of Statistics) qui date et qui fournit les données du site de la STATSGHANA !

    Aujourd’hui tout le monde sort sa statistique du Ghana :
    « Au Ghana, le nombre de propriétaires d’automobiles et de motos a progressé de 81 % depuis 2006…
    « Au Ghana, la moitié de la population possède aussi un téléphone cellulaire… »
    « Au Ghana … »

    Mais chez nous, oui chez nous quand on a voulu construire la première de données après la crise, certains ont battu campagne contre !

    Eux qui ne sont moudjahidine de personne…

    Oui le Ghana a une classe émergente plus forte ! Bien entendu il faut pouvoir dire aussi à quel prix le redressement et le changement de mentalités a été possible et obtenu sous Rawlings ! après cette longue traversée du désert.

    Et surtout à partir de combien d’années, les fruits de ces efforts ont commencé à être visibles !!!

    Il a fallu des fusillades (des 16 et 26 Juin 1979 dont celle de Frederick Akuffo ancien chef d’Etat).

    Il a fallu les dures réformes économiques et politiques des années 1980 !

    Pour obtenir une STABILITÉ SUR LE LONG TERME …La stabilité et la paix, base de tout gros investissement.

    Malgré ces résultats flatteurs, tout n’est pas encore rose au Ghana !

    Les analystes de Coface indexent le fait que « le pays dépend des matières premières (cacao, or, pétrole), les entreprises publiques sont fragiles financièrement, et les infrastructures de transport et d’énergie sont défaillantes. Sur le plan politique, Les inégalités nord-sud etc »

    En dépit de ces réserves, l’exemple ghanéen peut être salué. Et avec ce respect, il doit faire tache d’huile chez nous.

    Une culture des données chiffrées ! Pas l’inculture de vaines paroles.

    D’où tout l’intérêt des démarches initiées aujourd’hui par l’État et ses partenaires avec l’ENSEA ou l’INS.

    Avec des statistiques sur les périodes retenues, la démonstration de @Coigny prendrait plus de poids

    Moi j’aimerais connaitre l’impact économique du Paquinou ! Sur une certain nombre d’années. Pour voir ce que Paquinou apporte à l’Etat et à l’économie.

    Au Sénégal, notre partenaire de l’UEMOA cette question a été posée par les organisateurs de leur fête religieuse du MAGAL, qui célèbre le départ en exil de leur guide religieux, AMADOU BAMBA, Serigne TOUBA.

    Ainsi selon le bilan « Le Magal de Touba génère près de 250 milliards de francs CFA » sur la base d’une étude réalisée en 2015 par l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB).

    Avec donc une statistique CREDIBLE sur le Paquinou, des investisseurs pourraient prendre en mains cet évènement majeur de l’agenda social ivoirien ! Pas seulement les transporteurs et les vendeurs de Koutoukou !

    Les habitudes de consommation seraient mieux comprises. Car la finalité de toutes ces études de classe moyenne c’est ni plus ni moins que de capter là-bas de laine de chacun !

    Je retiens toujours que nous sommes dans la bonne ligne !

    Oui nous avons choisi le levier des infrastructures en connaissance de cause car « Quand le bâtiment va, tout va ! »
    Je ne vous rappellerai pas à ce sujet les célèbres mots de Martin Nadaud : « Vous le savez, à Paris, lorsque le bâtiment va, tout profite de son activité », devenus « Quand le bâtiment va, tout va ! » grâce aux journalistes et aux Tableaux Economiques, aux travaux des Économistes des siècles précédents.

    Mais je me sens obligé de conclure avec les paroles de la chanson « Quand le bâtiment va, tout va ! » d’Annie Cordy !

    Une pierre sur une pierre
    Ça fait pas grand chose
    Une pierre sur deux pierres
    Ça peut faire un p’tit banc
    Une pierre sur trois pierres
    Quand on les superpose

    Quand le bâtiment va, tout va, tout va
    On entend chanter les villes et les campagnes
    Quand le bâtiment va, tout va, tout va
    Partout y a d’la joie quand le bâtiment va …

    ============================================

    Nous ne sommes pas malheureux en Côte d’Ivoire, parce que nous sommes dans la bonne trajectoire !

    Tout ira bien demain ! N’en déplaise aux esprits chagrins.

  17. LA FIN DE L’ANTI-TRAVAIL – LA CAUSE DE TOUS NOS MALHEURS

    Pour @Pop !

    Pour toi cher ami cette dédicace de l’artiste Leroux Jean Hilaire dit VIEUX GAZEUR !

    SICOGI – VIEUX GAZEUR & POSSO

    Nous sommes a la Sicogi
    Quartier populaire Grand
    Quartier de modestes familles
    Sicogi Sicogi y en a partout a Abidjan
    Il y a Sicogi a Marcory Sicogi
    Koumassi Sicogi
    Yop city Sicogi
    Bingerville Sicogi a Abobo

    Nos parents sont tous à la retraite
    Les jeunes ne travaillent pas oh
    Une jeunesse à l’horizon étouffée par la pauvreté
    Bloquée par le chômage
    Champion des jeux du hasard
    Toujours au sauve-qui-peut des qu’on voit les policiers

    Marcory Sicogi
    Yop City Sicogi
    Koumassi Sicogi
    Abobo Sicogi

    A chaque époque ses hommes
    A chaque homme son époque
    A la Sicogi nous avons nos doyens à 45 ans ils vivent toujours en famille
    Ils ont tout vu ils ont tout fait
    Aujourd’hui ils causent dans le passé
    Ils n’ont plus d’avenir
    Ils n’ont que de beaux souvenirs
    Le souvenir de la belle époque n’est pas une belle époque
    C’est une époque où tu n’as plus rien

    Marcory Sicogi
    Yop City Sicogi
    Cocody Sicogi
    Zadi Gbapè liberateur enfant de Sicogi
    Fourmi magnan sur colatier
    Fourmi mange pas cola
    Toi aussi tu vas pas manger

    Sicogi A la Sicogi nous on s’en fout
    Les gens pensent qu’on est fou
    On mange on boit on grai le surplus on s’en gnagne

    LE PLAISIR REVIENT AUX PAUVRES
    LES DÉPENSES AU GESTIONNAIRE
    C’EST UNE SEULE PERSONNE QUI TUE L’ÉLÉPHANT
    ET PUIS TOUS LE VILLAGE SE PARTAGE

    Sisisicogi Sisisicogi
    Je viens de la Sicogi
    Qui a tort? Le pauvre a tort
    Qui a tort? Le pauvre a tort
    Sisisicogi Je viens de la Sicogi
    A tout a l’heure

    =============================================

    LE PLAISIR REVIENT AUX PAUVRES
    LES DÉPENSES AU GESTIONNAIRE
    C’EST UNE SEULE PERSONNE QUI TUE L’ÉLÉPHANT
    ET PUIS TOUS LE VILLAGE SE PARTAGE

    LE PLAISIR REVIENT AUX PAUVRES
    LES DÉPENSES AU GESTIONNAIRE
    C’EST UNE SEULE PERSONNE QUI TUE L’ÉLÉPHANT
    ET PUIS TOUS LE VILLAGE SE PARTAGE

    LE PLAISIR REVIENT AUX PAUVRES
    LES DÉPENSES AU GESTIONNAIRE
    C’EST UNE SEULE PERSONNE QUI TUE L’ÉLÉPHANT
    ET PUIS TOUS LE VILLAGE SE PARTAGE

  18. Mon cher @Wara,
    Je donne un poke à ta virée en Zouglou : « un verre plein se vide, un verre vide se plaint ». Vision zougloutique de la perception du verre à moitié vide ou à moitié plein (non, pas plaint). En l’espèce (plainte), la religion de chacun est faite sur la marche des affaires de notre République. L’intérêt ici étant que chacun reparte avec sa position infléchie (très légèrement, même s’il aura du mal à l’admettre) quant à ses convictions de départ. Donc, débattre peut avoir du bon, parce qu’on parle d’un bien commun, la Côte d’Ivoire, et d’un vécu commun, la société ivoirienne.

    – Concernant Annie Cordy, la référence est un peu graveleuse, et je ne t’en voudrai pas de ne l’avoir pris qu’au premier degré, au pied de la lettre. Parce que cette chanson parlait bien à nos pères et grand-père, à l’époque où le viagra n’existait pas et qu’ils en étaient rendus aux remèdes de derrière les fagots, tel le morceau de sucre dans un doigt de rhum au frigo, ou la gousse d’ail dans le fondement. Bref, l’allusion de Cordy au « quand le bâtiment va » a été rapportée au sexe et à la capacité érectile du membre viril. Chacun voyant midi à sa porte.

    – « Un Etat complètement disloqué au sortir des échéances contestées, une administration en lambeaux, une économie décimée en 2011. Tout ce triste paysage après les dix longues années de quasi désinvestissement…que la Côte d’Ivoire a enregistré ». On en est au verre à moitié plein / à moitié vide. Le Moudjahid le verra à moitié plein, quand pour ma part, je me rappellerai que :
    • Dans ce pays, plus aucun gouvernant n’a pu œuvrer dans la tranquillité depuis l’échec de la première tentative de coup d’Etat (constitutionnel, celui-là) de Ouattara en décembre 1993, allant jusqu’à susciter (doux euphémisme) un coup d’Etat et une partition du pays 9 ans plus tard, pour être LÀ où il se trouve. Il ne manquerait plus que tous ces torrents de sang n’aient servi à rien. Du coup, je ne m’extasie pas devant sa performance.
    • Une descente de hordes assoiffées de sang sur le cœur économique du pays, une kyrielle de sanctions dont un embargo demandé et obtenu au grand dam des malades et des familles, un conflit meurtrier pour « un fauteuil » plus tard, on se demandera QUI a laissé en lambeaux la coquette ville d’Abidjan. Selon que le verre est perçu à moitié plein ou à moitié vide, certains verront le pouvoir qui ne s’est que défendu comme le coupable idéal, quand d’autres se rappelleront que ce gâchis n’a pu se produire que parce que des armées sont descendues sur une ville de 5 millions d’âmes. Alors, il faut bien effacer les taches noirâtres de sang qui couvrent ce pays, sang qui a coulé « grâce » à qui ? Je vous le donne en mille.

    – « Pour obtenir une STABILITÉ SUR LE LONG TERME … » Il va avec le clan Ouattara de l’obsession de l’ordre comme il en va pour certains ménages avec l’obéissance au tout-puissant mari, mari du reste cadeauté d’un fouet au cours de la cérémonie nuptiale. Et on peut mesurer le résultat de cette obsession avec l’exemple encore frais de Hubert Oulaye, « neutralisé » par un verdict qui donnerait des complexes à la justice nord-coréenne. Quand on a créé et entretenu l’instabilité sur le long terme, on reste obsédé soi-même par la stabilité sur le même terme maintenant qu’on est bénéficiaire… La stabilité du Ghana repose sur un triptyque fort : conscience nationale – justice – démocratie tout court (pas à dose homéopathique ou à géométrie variable). Ah l’Ivoirien ! Prendre plaisir à se gargariser de son avance sur le Burkina, le Mali, la Guinée, la Mauritanie, le Niger… et faire de l’urticaire à être comparé au Ghana voisin, pays à la configuration géographique, sociologique, économique, semblable. OK, souhaitons-nous donc un JJ Rawlings qui chasse et nettoie les traces d’Augias. Parce que les écuries sont sales du fait d’une incurie entretenue sur le très long terme.
    Bien à toi.

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