Déficit fiscal de 1.000 milliards en Côte-d’Ivoire: Un député appelle le gouvernement à traquer les fraudeurs

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Un député appelle le gouvernement ivoirien à « aller chercher un manque de 1.000 milliards FCFA dans les poches des fraudeurs »

Roland KLOHI

Le député Gnamien Konan, ex-directeur général des douanes, a appelé vendredi le gouvernement ivoirien à « aller chercher un manque de recettes fiscales d’au moins 1.000 milliards FCFA dans les poches des fraudeurs », lors d’une session à l’Assemblée nationale.

« Il manque des recettes fiscales d’au moins 1.000 milliards FCFA », a dit M. Konan lors de l’examen du projet de budget 2018, appelant le gouvernement à « aller les chercher dans la poche des contrebandiers et des fraudeurs ».

Selon l’ancien DG des douanes, ce manque à gagner constitue un « problème » dans le budget national.

Depuis 2014, a par ailleurs ajouté Gnamien Konan, député de Botro (ville de l’Ouest du pays), la pression fiscale est de l’ordre de 15% en Côte d’Ivoire, quand l’Union économique et monétaire ouest-africaine demande aux Etats de la zone qu’elle soit d’au moins 20%.

Vendredi soir, les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF), après plus de quatre heures d’échanges avec le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, ont adopté le projet de budget 2018 soumis par le gouvernement.

Ce projet s’équilibre en ressources et en charges à 6.756.257.616.332 milliards FCFA, en hausse de 4,8% par rapport au budget révisé de 2017, qui s’est élevé à 6.447.638.712.432 FCFA.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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4 réflexions au sujet de “Déficit fiscal de 1.000 milliards en Côte-d’Ivoire: Un député appelle le gouvernement à traquer les fraudeurs”

  1. Ce qu’ on aimerait aussi savoir c est qu’ est il advenu du préalable émis ?

  2. Que des âneries ! Cette sauvageonne et ignare est aujourd’hui préoccupée par le « préalable émis ». Va faire un peu de recherche, tu les trouveras, espèce de bété typique fainéant !

    Si tu ne les trouves pas, demande à ta chienne trainée de mère. Elle te dira dans quelle ambassade ou département aller les jours OUVRABLES. Ou même en ligne… Idiote et maudite…

  3. Hmmm…Une pression fiscale de 15% en CIV contre 20% comme seuil dans l’UEMOA…Que les chiffres sont beaux et glorieux. Sans fard ni artifice. Tant pis pour eux qui ont des démangeaisons couvrant tout leur corps quand les chiffres sont avancés.

    Pour le reste, 1000 milliards, c’est beaucoup pour une économie de la taille de la nôtre. Et d’accord avec M. Gnamien que nous devons faire mieux quant au recouvrement. Toutes les idées seraient la bienvenue pour une réflexion dans ce sens. Faut-il certainement accroitre les effectifs de la DGI et leur représentations locales sur toute l’étendue du territoire ? Leur efficacité sur le terrain ? Par ailleurs, on ne le dira jamais assez, la sensibilisation des opérateurs est essentielle. Il faut faire passer le message que cela est un devoir civique. Les populations devraient en retour avoir droit a bien de transparence dans la gestion des ressources. Cela passe aussi par un Parlement actif qui passe au peigne fin le budget de l’Etat.

  4. Les problèmes avec les impôts et de la fiscalité (et ils sont nombreux), c’est que l’on se sent soit exempté quand l’on est proches du sérail au pouvoir, soit harcelé quand l’on est est loin. Là dessus, il est important de mettre tout citoyen et toute entreprise sur le même pied d’égalité : elle n’est pas si lointaine, l’histoire de ce Premier ministre qui fit passer 19 tonnes de marchandises comme lettre à la poste, prétextant des « effets personnels ». Quelques problèmes donc :

    – la forte assistance sociale en France accordée à la population dans son ensemble justifie la pression fiscale. Cet argent collecté servant à soutenir tout le monde, et particulièrement les plus affaiblis sociaux, les « sans dents » comme plaisanta Hollande. Avec une telle pression fiscale chez nos, la justification est laquelle ?

    – l’Etat, reconnu mauvais payeur, rechigne à honorer sa dette intérieure ; et pendant ce temps, presse les opérateurs pour obtenir des impôts. Ne serait-il pas plus judicieux d’inclure des passerelles compensatoires entre les entrées et sorties pour mettre tout le monde à l’aise ?

    – il faut arrêter la stigmatisation de la population sur la question fiscale, population pour laquelle l’impôt est nouveau, culturellement (oui, la colonisation appliquait l’impôt dit de « capitation », et le traumatisme s’est inscrit dans notre atavisme). La communication sur le devoir de payer ses impôt devrait d’une part expliquer le mécanisme en justifiant son utilité, et d’autre part féliciter la population qui, quoi qu’il advienne et de façon non consciente, paye quand-même ses impôts, depuis la vendeuses d’arachides sur le bord du trottoir jusqu’au supermarché en passant par l’épicerie mauritanienne. Tous, nous payons déjà, indirectement. Ce qui confirme bien l’adage de Benjamin Franklin : « En ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts »/

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