Mouvement d’humeur à Fraternité Matin: Les agents décident de patienter jusqu’à fin décembre, avant « d’aviser »

Roland KLOHI

Les agents du quotidien gouvernemental ivoirien Fraternité Matin, qui ont manifesté le 5 décembre pour exiger le départ du directeur général Venance Konan et de son adjoint Mohamed Saganogo, ont décidé mardi de patienter jusqu’à la fin du mois avant d’ »aviser », lors d’une assemblée générale.

« Gardons notre calme, attendons jusqu’à la fin du mois pour voir ce qui va se passer », a déclaré le porte-parole des syndicats des agents, Marc Yevou, assurant qu’ »au-delà, nous aviserons ».

M. Yevou a invité ses collègues à attendre de voir les actions du gouvernement, après la rencontre, vendredi, entre les syndicats de Fraternité matin et le ministre de la Communication Bruno Koné.

« Si la situation le demande (à l’issue du délai), nous ferons un préavis de grève avec des revendications très claires », a clamé le porte-parole.

La manifestation du 5 décembre est intervenue deux semaines après une réunion entre le directeur général et les agents à la suite de l’annonce du plan de redressement du quotidien décidé par le gouvernement.

Le 16 novembre, le gouvernement a adopté un plan de redressement de Fraternité Matin qui sera amorcé par « une subvention de 3,6 milliards Fcfa » et « un abandon des dettes vis-à-vis de l’Etat qui se chiffrent 5,5 milliards de FCFA ». Ce plan comporte un volet social d’un coût de 1,4 milliard Fcfa.

Le journal d’Etat est confronté depuis plus d’une dizaine d’années à des difficultés financières. Le montant cumulé « des pertes successives » est estimé à « environ neuf milliards FCFA au 31 décembre 2016 », selon le gouvernement.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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1 réflexion au sujet de « Mouvement d’humeur à Fraternité Matin: Les agents décident de patienter jusqu’à fin décembre, avant « d’aviser » »

  1. @Koffi Ahossi, ce n’est pas vrai

    Un DG doit etre d’abord gestionnaire, aucun texte ne dit qu’une structure publique doit avoir un DG politicien

    Ce gar est nul, demontré le contraire est impossible

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