Il a écrit les premières lettres de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Félix Houphouët-Boigny a été aussi à la base de la lutte contre le colonialisme en Afrique.
Dix-huit octobre 1905, naissait Félix Houphouët-Boigny. 7 décembre 1993, il est rappelé à Dieu. Il a vécu 88 ans, essentiellement consacrés à la Côte d’Ivoire. Houphouët-Boigny, c’était d’abord la lutte. Pour le bien-être des autres, de la société à laquelle il appartient.
Le syndicaliste convaincu mais pragmatique
A 20 ans, alors qu’il était médecin, Félix Houphouët-Boigny crée la première amicale regroupant le personnel indigène des hôpitaux d’alors. Par pragmatisme, il n’utilise pas le terme de syndicat dans un environnement où le colon était encore trop rigide. Mais la volonté du jeune cadre était nette: poser les problèmes liés aux conditions de travail des Noirs. Il n’empêche, l’administration coloniale cherchera à le déstabiliser en l’affectant à Guiglo, puis à Abengourou où il occupera un poste jusque-là réservé aux Européens.
Dans l’Indenié, Houphouët est confronté aux injustices dont sont victimes les planteurs de cacao soumis à toute forme d’exploitation. Il n’est pas du corps, certes mais il n’a pas un cœur qui lui permet de supporter les cruautés. Il décide d’agir. Il prend alors la tête, en 1932, d’un mouvement de planteurs africains hostiles aux grands propriétaires blancs et à la politique économique du colonisateur.
Le 22 décembre, il rédige, sous un pseudonyme, un article engagé: « On nous a trop volés » qui deviendra très célèbre.
Le 3 septembre 1944, il fonde le Syndicat agricole africain (Saa) regroupant les planteurs africains pour revendiquer de meilleures conditions de travail, une hausse des salaires et l’abolition du travail forcé. Le politique était officiellement né.
En octobre 1945, justement, Houphouët est élu, avec une majorité écrasante, député à l’Assemblée constituante française. Un an plus tard (le 9 avril 1946), il transforme le Syndicat agricole africain en Parti démocratique de Côte d’Ivoire.
(Pdci). Le 18 octobre 1946, voit le jour, le Rassemblement démocratique africain (Rda) à l’issue d’un congrès mémorable à Bamako.
Quinze ans de luttes acharnées. En terre ivoirienne, en terre africaine. A Paris. Le 7 aout 1960, la Côte d’Ivoire est indépendante. La fête est mémorable. A Abidjan comme dans d’autres capitales africaines, on sait une chose: on doit beaucoup à Félix Houphouët-Boigny.
Cerveau politique, tête pensante en développement
Houphouët savait à quel moment on élevait la voix, à quel moment on souriait et à quel moment on tapait sur la table. Fin stratège, il a su gagner le combat contre le colon tout en évitant les affrontements inutiles. Houphouët-Boigny, c’était la priorité à l’objectif et non la lutte juste ‘’pour se montrer qu’on est garçon’’.
Sur le plan économique, on retrouvera cette tactique. Il accentuera la collaboration avec l’ancienne colonie pour former les Ivoiriens. Il recrutera même dans la sous-région pour former massivement les élèves et étudiants.
Houphouët voulait des intellectuels, des cadres compétents et il y a mis le prix. On se souvient des étudiants expédiés en France en 1946, dans le célèbre contingent de ‘’l’aventure 46.’’
Formation, développement des infrastructures de base, des infrastructures économiques. Lancement des programmes d’une Côte d’Ivoire des miracles. Du miracle économique. En peu de temps, la Côte d’Ivoire devient le pays phare de la sous-région, aucun autre malgré les soubresauts, les crises. C’est que les fondements ont été solidement bâtis.
Houphouët était un grand. Il voyait grand. A l’image de la Cité administrative qui surclasse encore tous les immeubles de la sous-région. A l’image aussi du cacao et du café qui constituent toujours les principales ressources du pays. Houphouët avait particulièrement développé ces produits.
BLEDSON MATHIEU
Fratmat.info
Merci Bledson pour ce recit succinct sur l’homme, Nanan Boigny…
1- Le syndicaliste convaincu mais pragmatique. Yes et yes… Notre Nanan Boigny était l’un des meilleures adeptes de la RealPolitik qui n’ai jamais existé sur notre continent. Ce qui d’ailleurs a fait de ce pays pratiquement une oasis sur ce continenent envie par TOUS.
2- Cerveau politique, tête pensante en développement.
Encore yes et yes…
Que dire de notre développement ! Nous avions en ce sage un visionnaire de premier ordre. Notre sage qui a montré que le développement ce n’est pas d’ABORD et AVANT tout une question de “monnaie” mais de planification, de vision et de programmes conséquents implémentés avec détermination.
Cerveau politique, hors-pair. Oui et yes… On s’en souvient, un certain historien bâtard, mal élevé comme les siens, violent et haineux, sauvage comme tout bété typique appelé gbagba s’est introduit sur la scène politique en jouant à l’opposant pour s’opposer. Ce sauvage fit crier “Houphouet volèr…Houphouet volèr… » Même aux enfants de l’école primaire…
Ce gueulard disait moi je ferai mieux qu’Houphouët… Eh beh, il fut propulsé par accident de l’histoire (grâce à un certain Guéi) à la tête de notre beau pays. En moins de 2 ans il fut incapable de le maintenir en un morceau quand Nanan Boigny le fit pendant près de 35 ans.
Cet ignare et voleur se mit à griller des arachides si vites et si bruyamment que tous ses suppos microbes autour sont tous devenus milliardaires en moins de 12 mois avec de nouvelles maitresses et femmes a l’appui. Si vite et si bruyamment qu’il n’existait plus de feu en CIV POURQ FAIRE QUOI QUE CE SOIT D’AUTRES. Ils disaient arrogamment NOTRE TOUR EST ARRIVE… Oui, ils ont vraiment refondu ce pays dans le pillage, le chaos, la violence, la fornication et dépravation inconnue jusque-là dans notre pays. Et dire que ce sont ces microbes qui donnent des leçons aujourd’hui aux autres descendants d’Houphouët qui gouvernent.
Nanan Boigny, CONTINUEZ DE VOUS REPOSER EN PAIX… VOTRE OEUVRE, LA CIV, SERA PROTEGEE PAR LES MILLIONS D’IVOIRIENS QUE NOUS SOMMES PAR TOUS LES MOYENS ET AUSSI PAR DIEU QUI FRAPPERA TOUJOURS ET EN TOUT TEMPS LES ENNEMIS INTERNES MAUDITS DE NOTRE PAYS.
Ainsi soit-il !
Yes, yes, et Y.E.S…..
« Fin stratège, il a su gagner le combat contre le colon tout en évitant les affrontements inutiles. Houphouët-Boigny, c’était la priorité à l’objectif et non la lutte juste ‘’pour se montrer qu’on est garçon’’.
voilà résumé, le genre de politiciens qu’il faut à notre pays.
éviter coûte que coûte des affrontements et morts inutiles.
c’est ça, un vrai stratège.
même l’ex dictateur de la Gambie connaît cela.