Le président du Ghana, Akufo-Addo, recevant le président Macron a dit tout haut ce que bon nombre de dirigeants africains peinent à sortir devant le président français. Si Kaboré du Burkina Faso avait été critiqué à la venue de Macron, le président ghanéen lui a servi un discours fort en vérités.
Un discours juste et sans détours du Président Ghanéen, Akufo-Addo à Macron, mais au fond, un discours adressé à ses homologues africains dans lequel il affirme : « qu’il est temps que les africains cessent de conduire leurs politiques sur la base de ce que souhaitent l’UE ou la France».
Ainsi, le président du Ghana pense que « 60 ans après les indépendances, il est temps que les pays africains financent eux-mêmes leur éducation et leur santé ». Sous ce rapport, « il est urgent de rompre avec la mentalité d’assistés et de mendiants éternels ».
Parlant des migrants africains, Akufo-Addo voit la situation d’une autre approche. Il pense que « l’énergie perdue par la jeunesse africaine dans la quête d’un ailleurs, doit être investie sur le continent, en lui offrant des perspectives réelles ». Pour se faire, « nos gouvernants doivent s’astreindre à une gouvernance rigoureuse ».
« Ainsi, le président du Ghana pense que « 60 ans après les indépendances, il est temps que les pays africains financent eux-mêmes leur éducation et leur santé ». Sous ce rapport, « il est urgent de rompre avec la [MENTALITE] d’assistés et de mendiants [ETERNELS] ».
Nous ne le dirons jamais assez. Dire ces vérités fait dire à certains de nos super pseudo-érudits intellectuels qu’il existe un sentiment d’auto-flagellation. Si seulement, ces pseudo-intellos avaient fait un tour en dehors de notre continent pour toucher du doigt ce que les autres pays et peuples font pour engager leurs populations sur le chemin du progrès, améliorer leurs conditions de vie. Si seulement, ces individus pouvaient comprendre aussi les défis énormes faisant face à ces derniers, ils arrêteraient leurs gémissements et pleurnichements enfantins basés sur leurs petites émotions.
Thank you, Mr. President!