Le jeudi 30 novembre 2017 à Abidjan, lors de la conférence de clôture du sommet UA-UE, Moussa Faki Mahamat, Président en exercice de de la commission de l’Union africaine, a qualifié les relation entre l’Afrique et l’Europe d’injustes et inéquitables.
«L’Afrique a été occupée par des Nations européenne qui l’ont colonisée . Les deux parties ont tissé des relations qui n’ont jamais été justes ni équitables. Maintenant que l’Afrique est majeure, elle est maintenant indépendante dans sa totalité. Elle s’est donc offerte une organisation continentale, a élaboré sa vision qui est dans l’agenda 2063, a des partenariats avec l’ensemble du monde. Il est donc temps, avec nos amis européens, d’évaluer notre coopération », a-t-il estimé.
Il a jouté que les accords commerciaux entre l’UE et les 79 pays 79 pays de la zone Afrique, Caraïbes et Pacifique (Acp) qui sont à leur 42e année, arrivent à terme en 2020.
« Nous sommes en discussion. Elles doivent être menées de sorte à ce que chacun y trouve son compte. Il n’y a pas de monopole. Nous parlons franchement d’égal à égal, chacun défendant ses intérêt. l’Afrique a le droit de s’industrialiser. Elle a le droit de choisir le partenariat qui lui est le plus favorable », a-t-il soutenu.
Afrikipresse
Oui, ces accords arrivent à terme en 2020. Il faut donc les renégocier. A mon corps défendant, pour autant que j’adore mon continent et lui souhaite tout le succès du monde, on ne peut pas toujours blâmer l’état de ces accords sur l’Europe et mettre cela directement et sans savoir raison gardée sur le compte de la volonté d’exploitation des Africains. Non. Je m’explique.
Je me souviens comme hier de ces échanges que j’ai eus avec un responsable Africain (dont je tairais le nom pour raison évidente) rencontré lors d’un de mes voyages. Il m’a dit cher ami, voyez, le problème de fond ce ne sont pas les nombreux accords que nous passons en particulier ceux-là. Le problème c’est que nous n’avons pas suffisamment d’experts dans nos rangs africains pour développer et faire des propositions concrètes africano-africaines qui prennent en charge nos réalités et aspirations. Ce qui fait qu’en fait, en pratique, nous comptons sur l’autre partie (l’Europe) pour nous aider à élaborer nos propres positions et plans. Quel que soit la bonne volonté de cette autre partie, comment de tels accords vus essentiellement des yeux de l’autre partie peuvent-ils pleinement capter tous les aspects de nos intérêts.
Voilà la réalité ! Je continue de le dire…
Entre temps, nous continuons de toujours pinailler sur les détails qui ne font avancer nos pays et notre continent. Ah, les détails, l’Africain en est si friand. Le pauvre…
2020 est bientôt, mettons-nous sérieusement la main a patte pour nous préparer et développer un agenda épousant nos réalités pour les années à venir, M. le Président de la Commission de l’UA. Sans cela, nos émotionnels panafricanistes qui ne savent même pas ce que ce terme signifie – car toujours avec leurs mentalités primaires héritées des années 1940 et/ou 1950 – viendront chanter et danser dans leur petit univers de clowns en plein 21ème siècle. Oui, le siècle est bien le 21ème.
Bien entendu, on entendra nos pseudo-intellectuels venir parler d’autoflagellation.
Do we, Africans, know what we want? I doubt it! Highly so!
Comme toujours, comprenne qui pourra !
Ainsi sera-t-il ! On ne récolte (récoltera) pas plus que ce que l’on sème (aura semé). RealPolitik oblige !
voilà un président de commission qui n’a pas honte de ce qu’il dit
ou qui ne cerne pas bien ce qu’il dit.
« Maintenant que l’Afrique est majeure, elle est maintenant indépendante dans sa totalité. »
quand tu es indépendant, pourquoi c’est l’union européenne qui paye tes cotisations ?
arrêtez de nous faire honte en reprenant les phrases irréfléchies des soit-disant panafricanistes.