Edwige FIENDE
Les enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire qui avaient projeté de tenir des sit-in et marches sur tous les sites qui abriteront le 5e sommet Union Africaine-Union européenne, pour réclamer le déblocage de leurs salaires, ont renoncé mercredi à cette idée, pour ne pas avoir le président Alassane Ouattara « contre » le syndicat, a indiqué le secrétaire général Oumar Camara, à ALERTE INFO.
« Le Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPPLACI) n’a pas voulu organiser ces manifestations par stratégie parce que si on le fait, on aura M. Ouattara contre nous », a expliqué M. Camara.
Les enseignants ont cependant maintenu leur grève illimitée qui est « effective » depuis mercredi matin pour demander à l’Etat « de lever le blocage » de leurs salaires « qui dure depuis 23 ans et de payer les sommes dues à cet effet ».
Selon le SYNEPPLACI, les arriérés de salaires s’élèvent à 400 milliards FCFA.
Mercredi, cinq enseignants qui faisaient le tour des établissements pour faire « arrêter les cours » ont été interpellés à Yopougon (un quartier populaire à l’Ouest d’Abidjan) et conduits au commissariat du 16e arrondissement de la même commune.
Près de 6.500 hommes ont été déployés pour assurer la sécurité des délégations, faciliter leur déplacement, sécuriser leur lieu d’hébergement ainsi que les locaux devant abriter la 5e édition du sommet Union Africaine – Union européenne prévu mercredi et jeudi à Abidjan.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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