Joseph KONE
La ministre ivoirienne de la Solidarité, Mariatou Koné, a dénoncé lundi le chiffre de « 21.000 » décès enregistrés lors des crises de 1990 à 2011 annoncé par les associations des victimes contre « 6.437 rapportés par les commissions d’enquêtes », lors d’un atelier à Yamoussoukro (Centre, capitale politique).
« Le nombre de personnes décédées que les associations de victimes ont déclaré à la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) est de 21.000 contre 6.437 selon les rapports d’enquêtes », a indiqué Mme Koné.
Selon elle, « l’opération de réparation des préjudices ne doit pas être un fonds de commerce », invitant les associations à « ne pas gonfler les chiffres pour profiter des fonds destinés à soulager les souffrances ».
La ministre a aussi mis en garde les victimes « contre tous les prédateurs qui profitent de leurs douleurs et de leur naïveté pour se bâtir une fortune ».
« La CONARIV nous a transmis une liste de dossiers et noms de victimes. Tous ceux dont les noms y figurent sont des présumées victimes qui devront prouver le préjudice subi », a-t-elle indiqué.
Le gouvernement ivoirien a procédé en août 2015, au lancement du processus de réparation des préjudices subis lors des crises de 1990 à 2011.
Une phase pilote de réparation individuelle menée par le ministère de la Solidarité a déjà concerné « 4.500 victimes dont les ayants droit de 3.500 personnes décédées et 1.000 autres blessées » lors de ces crises.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
j’encourage le gouvernement à aller dans ce sens. la réparation des préjudices
subits lors des crises est une bonne chose. c’est symbolique, mais c’est nécessaire.
j’espère que @popcornn sera aussi dédommager.
Mon dédommagement n’est pas ici l’essentiel !!
Je suppose que vous ironisez ici et c’est de fort mauvais gout !!
On parle ici de personnes qui sont mortes d’une façon ou d’une autre directement à cause des conflits qui ont eu lieu dans ce pays.
J’ai encore le privilège de vivre et de respirer.
Ce qui est malsain, c’est que ce pouvoir fustige les organisations non gouvernementales pour avoir gonflé les chiffres, quand lui les dégonfle littéralement.
Rien que pour DUEKOUE en 2011, on aura évalué prés de 2.000 personnes exécutées en l’intervalle de deux semaines. Des survivants sont encore là pour attester de ces tueries et pour témoigner si on leur donnait le droit de le faire et la garantie de ne pas subir de représailles.
Dans la crise ivoirienne, c’est ce plan qui est le plus délicat. On peut polémiquer pour savoir qui a gagné les élections, on peut valider la victoire d’une armée sur une autre, par contre, on ne peut s’amuser de la condition de toutes les victimes civiles qui ont été enregistrées dans ce conflit, qui ont soif de justice et de reconnaissance.
Il faudra que ce pouvoir tombe, et que celui, ou ceux qui viendront, acceptent de faire le point, de faire ce devoir de mémoire en recensant effectivement les victimes de ce conflit et en faisant en sorte que TOUS les ivoiriens soient conscients de ce que ce pays aura traversé.
On ne peut demander à un acteur du conflit de faire ce travail !!
Aussi, je suis sincèrement peiné de voir que des gens continuent à s’amuser de ce que la mort peut provoquer sur une famille, sur une région, sur un pays …
Les larmes sèchent, mais le sang ne sèche pas !
Moi, on ma pillé, mais on ne m’a pas blessé !! Et je veux bien que des pro OUATTARA se moquent de moi sur ce site !!
Mais ces dédommagements ne représentent donc rien par rapport au douleur muettes, aux blessures oubliées ou ignorées, que des millions d’ivoiriens entretiennent de façon héréditaire !!
Laissez tomber ces dédommagements et essayez plutôt de vous rapprocher de la vérité !!
C’est la seule façon de panser les blessures !!
Pop !!
pourquoi plaisanterais-je
vous dites avoir une entreprise qui a été pillée lors de la crise
souhaité qu’on vous dédommage serait une plaisanterie de mauvais goût ?
vous êtes toujours sur le qui-vive ! prêt à en découdre ! pour vous, tout n’est que confrontation.
même un bon souhait !
dommage !
je n’avais que de bonnes intentions en écrivant mon post.
revenons en au dédommagement.
qui vous a dit qu’un dédommagement réparerait les préjudices
subits ?
c’est juste une manière symbolique de consoler les victimes
et de leurs dire : »nous nation de Côte-d’Ivoire, reconnaissons que
vous avez souffert. ce qu’on vous donne n’a aucune valeur. cela ne
vous rendra pas ce que vous avez perdu. c’est juste une façon humble
de dire pardon »
Vous provoquer cette réaction parce que l’on a l’impression que vous simplifiez une situation gravissime, que vit notre pays.
Vous parlez de « consoler » les victimes.
Mais mois je vous parle d’identifier les victimes, toutes les victimes et non les victimes d’un camp !!
Je vous parle d’agir au nom des victimes de tout bord et non « récompenser » celle d’un seul camp (non, vu d’un autre angle, on ne peut parler de « consoler »)
Le principe réconciliateur et pacifiste du dédommagement est ici dévoyé et provoque encore plus de tensions que de détente.
Et le drame, c’est que les personnes qui peuvent se plaindre de ce que l’état fait, n’ont même pas le droit et la possibilité de le faire.
Alors oui, on peut partir sur de bonnes intentions et déboucher sur de réelles tensions et des blessures encore plus graves !!
Et c’est ce que cet état fait à travers ses actions. Et je ne crois pas que tous les pro OUATTARA partagent cette façon de gérer l’après guerre par ce pouvoir, car il crée encore plus de tensions que nécessaire !!
Pop !!