Un budget haussier de 13 milliards $ sur fond de reprise en 2018
(Agence Ecofin) – Au Ghana 28 millions d’habitants, le gouvernement prévoit un budget haussier (+14,5%) de 62 milliards de cedis (13,74 milliards $), a-t-on appris lors d’une présentation de la loi des finances ce mercredi. Ce montant représente l’équivalent de 25,7% du PIB ghanéen.
Les mesures phares de ce budget, citées par Reuters sont entre autres : une réduction de 13% des tarifs d’électricité pour les ménages et 21% pour l’industrie.
Accra table sur une croissance économique de 6,8% pour l’année prochaine après avoir revu au cours de cette année, ses prévisions pour 2017 où l’économie devrait progresser désormais de 7,9%.
La reprise nette de l’activité économique après une crise financière de 2016, sera surtout tirée par les secteurs classiques, l’or, le cacao, le pétrole qui, depuis cette année ont reçu un coup de pouce du Fonds monétaire international. Le gouvernement ambitionne à cet effet de réduire son déficit à 4,5% en 2018. L’inflation devrait descendre sous la barre des 8,9% en 2018, après ses niveaux record en 2016 où elle franchissait la barre des 20%.
« Tous les indicateurs s’améliorent. L’inflation baisse, les taux d’intérêt ont été révisés à la baisse et le gouvernement a stabilisé de manière significative la situation énergétique permettant aux industries de fonctionner.», a déclaré le ministre des finances, Ken Ofori-Atta.
Rappelons que ce budget prévoit le remboursement des arriérés de dettes que le Ghana a accumulés.
Fiacre E. Kakpo
Le gouvernement ivoirien adopte un budget 2018 de 12 milliards $, dont 1/3 en faveur des populations défavorisées
(Agence Ecofin) – La Côte-d’Ivoire 23 millions d’habitants, a adopté, en conseil des ministres du mercredi 04 octobre 2017, un projet de budget pour l’année 2018, s’équilibrant en ressources et en charges à 6723,5 milliards FCFA (environ 12,06 milliards $).
Les ressources sont constituées à plus de 80% de ressources intérieures, fiscales et non fiscales, tandis que les investissements représentent 29,6% des dépenses. Les dépenses pro-pauvres, c’est-à-dire en faveur des populations défavorisées, sont évaluées à 2290,8 milliards FCFA (environ 4,11 milliards $), en augmentation de 10,7% par rapport à 2017.
Selon le gouvernement ivoirien, « le projet de budget pour l’année 2018 a été élaboré dans un contexte sociopolitique et économique moins favorable, marqué par des chocs externes et internes enregistrés en début d’année 2017 ». Toutefois, « l’économie nationale devrait conserver sa dynamique de consolidation en 2018 avec une croissance projetée à 8,3 % tirée par l’ensemble des secteurs d’activités, en particulier les secteurs tertiaire et secondaire, dont les contributions à la croissance sont estimées respectivement à 3,7 % et 2,3 % ».
Toujours selon le gouvernement ivoirien, ce projet de budget 2018 permettra la poursuite de la mise en œuvre de ses priorités à travers, notamment, l’accroissement de l’offre d’infrastructures socio-économiques et de services de base. Mais aussi par l’amélioration du système d’éducation pour l’adapter au mieux au marché du travail, la consolidation du système de santé afin de le rendre davantage accessible aux couches les plus démunies. Et enfin, l’amélioration de la situation alimentaire de la population.
Par ailleurs, « le projet de budget de l’année 2018 accorde également une attention particulière à la création d’emplois, notamment pour les jeunes, et intègre la nécessité du renforcement du dispositif sécuritaire et de défense pour la rendre plus résiliente dans le contexte sous régional actuel de menaces terroristes » précise le communiqué du Conseil des ministres.
A noter que le projet budget de l’année 2018 est en hausse de 4,3 % par rapport au budget rectifié de l’année 2017 qui s’élevaient, quant à lui, à 6447,6 milliards FCFA (environ 11,56 milliards $).
On se rappelle, à cet effet, que le budget 2017, initialement de 6501,4 milliards FCFA (environ 11,66 milliards $), avait connu une baisse de 53,8 milliards FCFA (environ 96,5 millions $), suite à une loi de finance rectificative adoptée en juin 2017 par le parlement ivoirien.
Cette situation avait été occasionnée par l’environnement socio-économique au premier trimestre 2017, marqué par des chocs extérieurs et intérieurs, liés notamment à une baisse des prix des marchandises générales de 9,3%, une baisse d’environ 35% du prix du cacao, un retour à la hausse des prix du pétrole brut et à des revendications sociales des fonctionnaires et des militaires ivoiriens. Ainsi, la croissance économique 2017 initialement prévu à 8,9% avait révisée à la baisse à 8,5%.
La bonne gouvernance ghanéenne est absolument impressionnante. Dans le modèle ghanéen, le gouvernement redistribue les bénéfices de la croissance sur les ménages pour que cette croissance soit inclusive. On parle de 13% du budget qui sera alloué à la réduction des dépenses en électricité des ménages, ce qui aura un impact significatif sur la qualité de vie des ménages. Voilà du pragmatisme, voilà de la pratique. Voilà aussi de l’humanisme, une façon plus humaine de considérer les populations. Mais qu’observe-t-on à frontière Ouest de ce beau pays appelé Ghana, dans un autre beau pays appelé Côte d’ivoire? Une cohorte de démagogues dont le chef Dramane est le plus expert de tous les théoriciens de l’économie qui n’arrivent jamais à mettre en pratique les théories économiques apprises. Ici, on vous dira que nous avons une croissance à 2 chiffres. Et quand vous aurez crié « c’est génial ! », on vous dira le lendemain que le prix de l’électricité a augmenté et que les denrées alimentaires et le carburant sont 5 fois plus chers qu’avant. Et quand vous poserez la question : »A quoi nous sert cette croissance et quels en sont les bénéfices sur nos vies ? ». Ils vous diront: « les bénéfices de la croissance ont été redistribués aux pauvres de ce pays ». Que de la fiction qui s’appuie sur des théories de voyous et de démagogues. De la pure théorie. Qui appelle-t-on pauvre, de façon pratique, en Côte d’ivoire? En d’autres termes , quels sont les critères objectifs qui permettent à un citoyen de savoir s’il est de la catégorie des pauvres ou pas? Dites-le à tout le monde pour qu’on puisse savoir si la part du budget qui, selon vos dires, est alloué aux pauvres arrive vraiment à destination. C’est cela la bonne gouvernance. Après, tous les gouvernements du monde peuvent prétendre allouer une grande part de leur budget aux populations démunies. Ce qui fait la différence entre les menteurs et ceux qui œuvrent réellement, c’est la traçabilité des dépenses. Les menteurs entourent leur gestion de beaucoup d’opacité et de discours, tandis que ceux qui œuvrent réellement font preuve de transparence. Quand on te confie 1000 F CFA et qu’on vient te le réclamer, tu peux dire : « Je les ai dépensé en vous achetant de la nourriture ». Mais si on te demande : « quelle nourriture as-tu acheté? ». Tu dois être très clair en répondant par exemple: « pour les 5 personnes que vous êtes, j’ai acheté 5 pains et une plaquette de beurre à raison de 150 f le pain et de 250 f la plaquette de beurre, voilà votre nourriture là-bas dans la cuisine, vous pouvez aller la chercher ». Mais vous n’avez pas le droit de dire: « en fait j’ai acheté du pain pour tout le village, mais vu que vous n’êtes pas vite arrivé, les autres ont tout mangé ». Les « autres » c’est qui ici ? Et dans l’article que l’on commente, « les pauvres » c’est qui? C’est derrière les grands vocables qui désignent tous et personne que se cachent les démagogues et les tenants de la mauvaise gouvernance. Ils sont prompts dans les discours opaques mais plaisent aux imbéciles. Par contre, ils montrent très peu d’entrain à laisser auditer leur gestion.
“Les ressources sont constituées à plus de 80% de ressources intérieures, fiscales et non fiscales, tandis que les investissements représentent 29,6% des dépenses. Les dépenses pro-pauvres, c’est-à-dire en faveur des populations défavorisées, sont évaluées à 2290,8 milliards FCFA (environ 4,11 milliards $), en augmentation de 10,7% par rapport à 2017.”
Bon point de voir une augmentation des dépenses pro-pauvres. En effet, nos populations en ont besoin, et cela est une approche dans le partage des fruits de la croissance. Cette croissance tablée à 8,3% est élevée et reste parmi les plus élevées en Afrique et au monde. Il le faut, les fruits de la croissance doivent être tangibles et partagées. Avec 80% de ce budget tiré sur ressources intérieures, ce n’est pas mal. C’est appréciable.
Après la période active de la reconstruction post-guerre stupide causé par gbagba, l’ignare qui voulut bruler le pays après avoir perdu les élections, le moment est venu de redouble d’efforts envers les populations les plus pauvres.
Dans cette étude comparative, nous constatons aussi une inflation de 20% au Ghana en 2016. Dans l’UEMOA ce chiffre était très loin des deux chiffres, en deçà des 5 à 6%. Eh beh, les ignorants et autres auto-proclamés sont invités à aller faire un tour au Ghana, et pourquoi pas y vivre.
Le gouvernement Gon I doit continuer d’assainir les finances publiques qui nous l’espérons ne subirons pas d’énormes pression dans l’année à venir avec des dépenses non-ordonnancées de tout genre.
Allez….Ce pays doit avancer, n’en déplaise aux éternels aigris, violents, et haineux de la même coterie de la bhétépack.
A bon entendeur !
@ fran6
Bel article!
Mais, vis-tu au Ghana?
@kana
depuis 2011, il y a une nouvelle espèce d’Ivoiriens
chez eux, tout est bon ailleurs,
tout est super mauvais dans leurs propre pays !
ne t’avise surtout pas à
construire une route,
ils en trouveront meilleure au Ghana !
construire un pont
ils en trouveront meilleur au Ghana !
construire un barrage
ils en trouveront meilleur au Ghana !
c’est une nouvelle espèce !
ce sont des ivogha !