Le gouvernement annonce un « plan de redressement » du quotidien d’état Fraternité Matin en « difficultés financières »

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Edwige FIENDE

Le gouvernement ivoirien a annoncé jeudi un « plan de redressement » du journal gouvernemental Fraternité Matin, confronté à « des difficultés financières », qui sera amorcé par « une subvention de 3,6 milliards Fcfa », a annoncé son porte-parole Bruno Koné, après un conseil des ministres.

« Le conseil a adopté un plan de redressement de » Fraternité Matin « articulé autour de deux axes » notamment « une gestion opérationnelle plus performante de l’entreprise et la restauration de (sa) situation financière », a indiqué M. Koné.

Le Journal d’Etat est confronté « depuis plus d’une dizaine d’années à des difficultés » financières, a-t-il relevé, évoquant « des pertes successives » dont « le montant cumulé » est estimé à « environ neuf milliards FCFA au 31 décembre 2016 ».

Le porte-parole du gouvernement a annoncé « un abandon des dettes vis-à-vis de l’Etat qui se chiffrent 5,5 milliards de FCFA » et un « investissement de 3,6 milliards de FCFA » pour le journal.

Ce plan devrait permettre « de relancer durablement cette société », a estimé Bruno Koné.

Joint au téléphone par ALERTE INFO, le directeur général du quotidien Venance Konan a évoqué la baisse des chiffres de vente, des « pannes de machines » et des « arriérés d’impôts de 15 à 20 ans »,

Fraternité Matin est arrivé en tête des ventes des journaux ivoiriens avec un chiffre d’affaires 116.257.800 FCFA au deuxième trimestre 2017. Ce chiffre était de 126.330.000 FCFA sur la même période en 2016, soit une perte de 10.072.200 FCFA en un an.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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6 réflexions au sujet de “Le gouvernement annonce un « plan de redressement » du quotidien d’état Fraternité Matin en « difficultés financières »”

  1. Les « arriérés d’impôts de 15 à 20 ans » dont parle le GROS NULLARD ne sont pas comptés dans les dettes abandonnées par l’Etat ? je crois que OUI, donc c’est du dilatoire

    Quand une entreprise présente un déficit de gestion opérationnelle, ne cherchez pas loin c’est son Top Management qui est généralement la cause majeure de cet échec : virez le GROS TOCARD

    Les pannes de machines ? mais c’est normal puisque le package salarial de son équipe « d’experts rattrapés », sinon de CANCRES qui l’assite est plus élevé que le budget de maintenance : où est donc la surprise ? un audit publié sur koaci.com mettait au jour cette mauvaise gestion

    Baisse des ventes : quand celui qui est sensé piloter un bien commun, se révèle par des publications aussi idioties que nulles, c’est à ça qu’on arrive : les lecteurs se détournent car l‘incompétence contamine les employés et les livrables
    Un gouvernement responsable commencerait par virer ce GROS TOCARD et faire un appel à candidature avant toute subvention

    Mais comprenez que les NULLARDS agissent et s’entendent sur les même principes d’incompétents

    Bzu & A+

  2. Vous verrez que dans ce plan de restructuration, d’honnêtes et pauvres petits travailleurs à 2 fois le SMIC feront durement connaissance avec le macadam, eux qui en rien ne sont comptable de la gestion des dirigeants qui volent haut (sans jeu de mots). Harcèlement sexuel sur une employée ? Lui pas bouger ! Salaire qui fait du yoyo pour se stabiliser à 9 millions (bien au-delà du salaire officiel d’un ministre d’Etat) ? Lui pas bouger ! Frasques en tous genres ? Lui pas bouger ! On a trop besoin de l’ex-persifleur passé hagiographe et défendeur des causes indéfendables. Un journaliste peut connaître le succès dans les affaires et s’enrichir (exemple de feu Fidèle Djessa), mais en s’y engageant résolument à titre personnel, et non pas à la tête d’un EPN. Et l’on s’étonne que la toute-puissance et de l’omniprésence des énarques en France ! Ils sont formatés pour la gestion – avec succès – de ce type de structures. On ne le dira jamais assez, les vaches sont mieux gardées quand chacun reste à sa place.

  3. Sans oublier que l’homme est aussi un parent du co-pilote du navire Ivoire, ce qui ne gâte rien (selon le point de vue).

  4. La meilleure interrogation que le gouvernement devrait mettre sur la table est quel avenir économique pour le journal papier?
    Et la problématique est mondiale aussi bien dans les pays occidentaux qu’ailleurs que ce soit la presse écrite publique que privée.Le gouffre financier sera encore plus dramatique quand le support numérique et les NTIC continueront à se développer.
    Jamais et je le pense sincèrement qu’une quelconque restructuration financière permettrait à ce journal étatique d’être un jour excédentaire à moins que l’état veuille toujours préserver l’exotisme communicationnel de tout gouvernement à travers tous les Présidents qui se sont succédés.

    À chacun sa lorgnette !!!

  5. moi je ne vois pas d’intérêt à une restructuration. ni non plus à l’éviction
    de la direction de frat-mat.
    en observant bien, on constate que les problèmes dans cet organe ne sont pas isolés. toute la presse la presse papier est dans l’agonie. et pour ne pas arranger les choses, les prix ont augmentés de 100 à 200 francs. du coup,
    le nombre de titrologues aura connu le meilleur taux de croissance jamais enregistré.
    plein d’autres facteurs concours à la mort inéluctable et inexorable de la presse papier en Côte-d’Ivoire. le principal, c’est bien internet.
    quand bien même, le coût d’internet demeure assez élevé ici (et cela même
    comparé au coût d’internet en France, on en fera peut-être un débat plutard )
    les populations ou du moins les potentiels lecteurs de presse papier préfèrent
    aujourd’hui s’informer en temps réel. de toute les façons, la presse papier de Côte-d’Ivoire ne fait que reproduire les infos déjà vues sur internet.
    une bonne ou mauvaise gestion de venance konan, une restructuration, un plan de sauvetage etc, ne serviront pas à grand-chose, toute la presse papier
    est vouée à la mort !

  6. DEVANT LA PORTE D’UN GRAND MALADE

    @belo001

    Devant la porte d’un malade surtout déjà condamné par la technologie, un peu de pitié et de respect pour ce qu’il a été…. Ou ce qu’il reste dans certains cœurs.

    D’abord un rectificatif ! La presse papier ne reproduit pas ce qui est déjà écrit en ligne. EN GÉNÉRAL FAUTE D’UNE REGLEMENTATION SPÉCIFIQUE ET BIEN APPLIQUÉE c’est plutôt des articles piochées dans la presse papier qu’on voit en ligne. Sauf les journaux nouvelle génération…

    Les grands journaux ont créé leur édition en ligne pour faire face à cette concurrence déloyale. Mais difficile combat quand l’environnement de paiement, législatif et règlementaire voire culturel ne suit pas.

    Question 1 : A quoi sert Fraternité Matin ?
    1. Flatter l’orgueil national
    2. Outil de communication d’État, républicain et bien distribué
    3. Faire face aux organes de presse de l’opposition
    4. Creuset d’excellence des meilleurs journalistes
    5. Franchement on ne sait plus

    Volontairement je mélange l’identité et l’utilité. A dessein.

    Question 2 : Peut on liquider ou privatiser Fraternité Matin ?
    1. La presse d’opposition deviendrait plus forte
    2. Les journaux du pouvoir en place seraient mieux vendus
    3. Aucun impact sur le fonctionnement de l’État, FM peut mourir
    4. Tout Sauf cette décision qui créerait un vide profond

    En rapprochant ces deux questions et leurs réponses vous comprenez aisément la difficulté du pouvoir de toucher au symbole FratMat quand bien même son utilité dans la société actuelle, soit largement discutable !

    Fraternité Matin un réceptacle de grandes plumes et un creuset de talents prometteurs ou un nid de journalistes fonctionnaires ?

    A l’évidence je pencherais pour la seconde réponse. Fraternité Matin a vécu. Il faut l’accompagner avec respect vers l’un des derniers caveaux de Williamsville !

    Et pourtant que de grands noms sont sortis de cette maison !
    Par respect pour les morts, je ne voudrais pas les citer. Je vous tire mon chapeau.

    Il fut un temps où jeunes étudiants, nous conservons certains numéros de Fraternité Matin. Où les contributions parfois sous plus plume anonyme, bien argumentées, donnaient un autre son de cloche.

    Aujourd’hui à l’ère de l’interactivité et des 4G, la grammaire est morte. Mais la grand mere des maisons de presse fait encore de la résistance. Eux qui interdisait que « Nul n’entre ici s’il n’a pas fait ses humanités ! ». N’entrait pas à FratMat hier qui le voulait. Aujourd’hui certes la baisse de niveau est général mais il y a une limite…

    QUESTION DE MANAGEMENT

    Il y a des options de survie a faire. Une entreprise qui ne peut tout produire doit segmenter son offre et opter pour le service où elle dispose de compétences, de sources de matière première à profusion ou de marchés accessibles sur le long terme.

    Pour des raisons de sentiments ou d’État on veut tout faire à Fraternité Matin. La ou les réseaux sociaux ont asservi le marché et conquis la demande. Or c’est aussi la population jeune qui est l’avenir de la clientèle. Si les 18-35 ans, qui forment plus de 50% de la population cible, ne s’intéressent pas a un produit grand public c’est l’avenir du service qui est en cause.

    Certains seniors eux n’achètent plus cet organe que pour les communiqués. Rien d’autre. De préférence les vendredi et samedi.

    Il faut savoir préparer parfois ses propres funérailles quand a 99 ans plus rien ne vous rattache a ce monde.

    Les impossibles mutations, on en voit parfois, sont couteuses en finances et énergie. Faute de s’adapter à temps, on voit tout le trésor d’imagination déployé pour sauver la Poste ! Et pourtant…l’avenir est ailleurs. C’est cet ailleurs qu’il faut prospecter et anticiper. Concernant FratMat il faut un plan glissant pour une autre entreprise.

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