Troisième et dernier jour d’audition de Firmin Detho Letho devant la Cour pénale internationale (CPI). Ce vendredi 10 novembre 2017, le militaire à la retraite qui a été interrogé par la défense de Charles Blé Goudé a mis à nu des contradictions entre lui et Philippe Mangou.
Le dernier jour d’audition de Firmin Detho Letho devant la Cour pénale internationale (CPI) n’a pas été particulièrement long. L’ancien patron des Forces terrestres ivoiriennes a été interrogé ce vendredi 10 novembre 2017 par l’équipe de Défense de Charles Blé Goudé ainsi que le juge Cuno Tarfusser.
Répondant à une question de ce dernier sur les déclarations de Philippe Mangou, le témoin de Fatou Bensouda. De fait, lors de son passage à la barre comme l’a rappelé le juge, l’ancien chef d’Etat-Major des Armées a indiqué que Firmin Detho Letho avait une fonction opérationnelle. Faux ! A retorqué le témoin qui a réaffirmé qu’il n’était pas sur le terrain non sans répondre à son ancien supérieur hiérarchique.
« Mon rôle a consisté en un rôle de superviseur. Ce que je faisais, c’était de rendre compte au Général des difficultés constatées sur le terrain par le biais des chefs de zone. S’il veut leur parler, il passe par moi et j’appelle le chef de zone concerné. Voilà ce que je faisais et j’ai joué. Si le Général a dit que c’est moi qui était sur le terrain, pour tout le respect que j’ai pour lui, il n’a pas dit vrai. D’autres témoins peuvent venir l’attester », a affirmé le témoin.
Lire aussi : Procès à la CPI- Mangou à la barre: « Kassaraté et Brédou n’ont pas été francs »édou n’ont pas été francs »
Autre contradiction entre les deux généraux, la question de communications entre Philippe Mangou et certains subordonnés de Detho Letho. Lors de son passage, l’actuel ambassadeur de Côte d’Ivoire au Gabon avait indiqué « qu’une telle conversation téléphonique n’aurait jamais pu avoir lieu » au nom du respect de la hiérarchie. Detho Letho a cependant affirmé que l’ancien chef d’Etat-Major avait notamment échangé avec son adjoint, le Lieutenant-Colonel Niamkey au sujet de la marche des femmes à Abobo le 4 mars 2011.
« Je suis au regret de dire encore que le Général Mangou ne dit pas vrai », a-t-il fait savoir à la Cour. Avant ces contradictions avec Phillipe Mangou, le témoin est revenu sur les relations entre Charles Blé Goudé et la hiérarchie militaire au moment des faits.
« Nous n’avons jamais parlé de Blé Goudé concernant le matériel. Nous sommes allés faire un point de situation au président de la République et nous lui avons dit que nous avons besoin de matériel. Au cours de cette réunion, il a dit qu’il allait régler ce problème avec le Chef d’Etat-Major (.). Au dernier moment, il (le chef d’Etat-Major, ndlr) nous a dit que le président de la République lui aurait ordonné de voir Monsieur Blé Goudé. C’était relatif à la question de moyens », a-t-il expliqué non sans indiquer que l’ancien patron des Jeunes Patriotes « n’a jamais participé aux réunions sur les moyens militaires ».
« Nos soldats ont été approchés »
Au cours de sa déposition, celui qui a été Inspecteur général des Armées avant la retraite a révélé à la Cour que le camp Ouattara a tenté de retourner plusieurs membres des Forces ivoiriennes à l’époque. « Nous avions des informations disant que nos soldats ont été approchés pour être achetés, a-t-il affirmé. Et d’ajouter : « Suite à ces informations, j’ai voulu sensibiliser mes hommes. C’étaient ceux qui étaient face (.). Nos enemis voulaient acheter nos soldats. C’étaient les informations que nous avions reçues ». A en croire Firmin Detho Letho, ces tentatives ont eu lieu « après les élections ». Le témoignage du militaire achevé, la Cour a immédiatement fait appel au témoin suivant qui est le nommé Balo Adama. L’homme est interrogé sur des faits qui se sont produits à Abobo. Il intervient, comme son prédécesseur, via vidéo-conférence
Vu qu’il n’avait jamais mis les pieds sur un théâtre d’opération alors qu’il n’avait en charge que la zone d’Abidjan (ce que Mangou certainement devait savoir), je ne suis pas surpris que certains ordres soient donnés aux officiers sur le terrain en dehors de lui! Et qu’on ne vienne pas me dire qu’un Général ne va pas sur le terrain! En Israël, les Généraux disent à leurs hommes; »Suivez-moi! » et non; « En avant! ».
Et puis vu qu’il ne servirait que de simple canal de transmission des ordres sans se donner la possibilité de leurs exécutions, comment sait-il que le Mortier 120 a été réellement réintégré au magasin?
Il s’est couvert de ridicule en affirmant que le tir de flambage était du fait de Mangou comme si lui, général ne savait pas qu’il faut cette étape importante pour ce type d’arme avant son utilisation.
Ensuite, du Mortier 120 et le BM-21 Grad « systeme lance roquette multiple » (Orgue de Staline) , lequel est plus dévastateur?
Pourquoi cette arme qui terrifiaient même les SS fanatiques pendant la 2ème guerre mondiale était pointée sur le Golf que tout le Monde entier surveillait à partir de Koumassi alors qu’ils prétendent avoir retiré le Mortier 120 d’Abobo où ils battaient? Lui qui parle d’embargo (imposable aussi aux ex-fds) que les rebelles auraient contourné, comment ont-ils acquis ces BM21 dont un a été lamentablement caché derrière Toulepleu après une action foireuse de ces fds? Et ces Sukoï 25 et ces MI 24, comment ont-ils été acquis?
Arrêtez de nous pomper l’air avec vos ( y compris Mangou Guié Bi, Kassaraté) prétendus manques de munitions. Qui peut le plus peut le moins! Si on a acheté ces engins, ce ne sont pas des munitions de Ak47 qu’on peut mettre dans sa poche pour franchir nos frontières à l’époque que vous ne pouviez pas avoir.
Maintenant si vous voulez nous dire que les munitions étaient aux mains d’une Unité particulière pour d’autres raisons, dites-le ouvertement. Mais dans cette posture vous ne pourriez pas défendre Gagbo comme vous vous évertuez à le faire à la CPI!!
@ Fofie Kouakou
Reporte-toi au post de VAS BAM! Il n’y a plus rien à ajouter.
J’ajouterai simplement que ceux qui ont fait ne serait-ce que la Formation commune de base militaire( je sais que tu ne sais pas de quoi je parle) m’ont parfaitement compris. Mais ta fonction de répondeur automatique ne te permet pas de t’informer honnêtement auprès d’un sachant!
J’aurais pu parler de son mensonge concernant le recrutement à partir de janvier 2017. Il a expliqué la procédure habituelle. Mais étions-nous sur une autre planète pour ne pas savoir ce qui se passait en réalité?
Lire plutôt: « …..le recrutement à partir de Janvier 2011 »
Kana7, ça fait vraiment plaisir de te lire !!
Enfin, un frère qui sait de quoi il parle, en matière militaire !! Merci !!
Je me permettrai cependant, de faire un rajout à ton excellent commentaire : il y a en effet, Général avec un grand G, comme les Généraux Moshé Dayan ou Ariel Sharon qui, lors de la guerre de 6 jours et du Yom Kippour, ont combattu au devant de leurs troupes ; et général avec un petit g ; c’est à dire des généraux d’opérette, tels que Philippe Mangou, Edouard Tiapé Kassaraté, Guiai Bi Poin Georges, Detoh Letho… incapables d’assumer leurs responsabilités (soit, ils ont des trous de mémoire ; soit, ils n’ont jamais mis les pieds sur le terrain) !!
Il n’y a pas que sur les tirs de flambage du mortier de 60 mm que ce général de pacotille a montré ses carences. Mais, son témoignage est aussi truffé de contradictions et de non-dits. Le général de brigade Detoh Letho dit que le marché d’Abobo sur lequel sont lâchement tombés ces obus de mortier est à 1,5 km du camp commando ; donc hors de portée du mortier de 60 mm et rajoute que ce mortier léger d’infanterie pouvait être mis en batterie depuis le toit (dalle en béton) de n’importe quel immeuble situé dans la zone du camp commando d’Abobo. Quid des mortiers de 82 et de 120 mm dont disposaient les FDS durant la crise post-électorale ? Ces mortiers lourds du bataillon d’artillerie sol-sol ont-ils été envoyés sur le front d’Abobo, tout juste pour être exposés comme dans un salon de l’armement (Eurosatory) et ne jamais être utilisés ? Motus et bouche cousue !!
Comment un général qui n’a jamais mis les pieds sur le théâtre des opérations peut savoir, comme tu le dis, que celui de 120 mm a été réellement ramené à la poudrière d’Akouedo ?
Pour le carnage effectué sur des femmes marcheuses d’Abobo, il est quasi certain, au vu des images de vidéo-amateurs, que ce crime de guerre a été commis par les hommes du Commandant de gendarmerie, Abehi Jean-Noel.
Quant aux obus de mortier, ils ont probablement été tirés depuis les encablures du camp commando d’Abobo.
Concernant le manque de munitions et l’embargo, brandis comme alibis pour justifier leur cuisante défaite face aux FAFN, ces généraux, jugés félons par le camp Gbagbo, en disposaient ; mais, certainement pas à profusion, comme le général de brigade Dogbo Blé Bruno, qui dirigeait la seconde armée de Gbagbo. Une armée parallèle, composée en grande partie de mercenaires et de miliciens, qui avait toute la confiance du Président Gbagbo. Il est plus facile de voir la paille qui est dans l’œil du voisin que la poutre qui est dans son propre œil !! L’embargo sur les armes prises par l’ONU, n’a pas empêché les combats de se dérouler à Abidjan et les munitions d’être livrées. Selon les services de renseignement des FAFN, c’était le «capitaine de vaisseau major » Sama Damalan Henri César, Directeur de Cabinet du Ministre de la Défense au moment des faits qui venait avec l’avion présidentiel à Johannesburg, en Afrique du Sud, chercher les munitions des FDS et ce, dans le cadre d’une opération montée de toute pièce par Kadet Gahié Bertin à l’époque et appelée par le Ministre de la Défense, Alain Dogou, «opération cacahuètes ».
Aucun de ces généraux n’a le courage d’endosser ces crimes de guerre ; ils seront donc tous attribués à l’armée de l’ombre du général Dogbo Blé et donc à son Chef Suprême, Laurent Gbagbo !!
@ franck lorougnon
Vous venez de mettre le pied dans une souricière en disant :
Pour le carnage effectué sur des femmes marcheuses d’Abobo, il est quasi certain, au vu des images de vidéo-amateurs, que ce crime de guerre a été commis par les hommes du Commandant de gendarmerie, Abehi Jean-Noel.
Je vous réponds:
Vous voyez ce pan malheureux se notre histoire est nié par bon nombre de nos concitoyens. Et pour certains sur ce site ,
Pour une fois je ne les nomerais pas .ils se reconaitrons : les chantres du montage.
On aurait pu dire : dommages collateraux comme on le voit dans toutes les guerres.
Mais on préfère en parler comme si on avait écrasé des cafards.
Oui la guerre est sale sous toutes ses formes.
Je vous souriens :
Tous ces generaux de pacotilles devraient prendre leurs responsabilités au moment opportun. Ce n est pas aujourd’hui qu il vont nous dire sous la cape que c etait les dogbo blé ou les abehi qui dirigaient les choses sans oublié seka seka .
Quand on refuse on dit non
@ franck.lohourignon@yahoo.fr & DIDIGA
Merci parce que au moins avec vous, on sait de quoi on parle!
Ce GOR esquive les commentaires que nous faisons sur les opérations militaires que ces « généraux » ont menées sur le terrain et pour lesquelles ils vont à Lahaye pour témoigner.
Ils donnaient aux yeux du monde le spectacle affligeant d’hommes se jetant les responsabilités les uns sur les autres comme des écoliers dans une cour de recréation.
A chaque passage d’un d’eux, le clan hurle que le Plan commun aurait été détruit. Ils n’ont certainement jamais mis les pieds dans un tribunal. Ils pensent que les preuves, c’est visible comme le nez dans le visage.
J’ai eu honte d’être ivoirien quand le vieux juge italien a balancé au visage d’un d’eux qu’il est surpris qu’un individu qui commandait un Corps d’Elite ne sache pas que toutes les grandes décisions écrites dans le Journal Officiel de la Côte d’Ivoire s’adressent à lui aussi sans qu’on lui en fasse un courrier spécial.
Pourtant, à l’énoncé de son CV, j’ai eu pitié pour feu ex-président malgache l’Amiral Didier Ratsiraka que le Président Pompidou à qualifié d’élément brillant qu’il aurait nommé Premier Ministre s’il était français tant il avait dominé sa promotion de l’Ecole Navale de Brest! J’avait l’impression que mon « général » avait été plus brillant que ce malgache pendant sa formation! Or, eux et leurs éléments « s’abritaient » derrière les munitions par couardise, d’où la pénurie normale possible de ces dernières.
Tout le reste n’est que blablabla!
franck.lohourignon@yahoo.fr, KANA7 Je ne sais pas si vous êtes des scénaristes ou pas mais je suis d’accord avec vous du fait que nos généraux ont failli à leurs différentes missions, je ne crois pas que ce soit une incompétences de leur part mais je militerai pour le fait qu’ils ont troqué leurs étoiles de généraux d’armée en généraux de luxe. Dites moi quel général au monde vous verrez en pleine crise ou les hommes sont sur le terrain entrain de se battre, avoir au poignée gourmette en or et autres bijoux de luxes, en fait nos généraux se préoccupaient plus de leurs positions financières et autres deal de guerre que la victoire, raison lorsque le vent a commencé à tourner ils sont vite allé se mettre à l’abris pour sécher leur linge. Évidemment que les absent ont tort pour vous si on ne peut pas trouver en les généraux et autres le plan commun évidemment que ça doit être Dogbo Blé, Abéhi, Seka Seka heureusement Konan n’est pas cité (le meilleur). En fait les avocats de la défenses cassent les accusations, c’est au bureau du procureur de le prouver et là on fait du biné biné biné… le loup et l’agneau: si c’est pas toi c’est ton frère. Alors chers amis cherchez encore, finalement ce que vous les MOR ne voyez pas venir c’est que la fin de ce procès est entrain de devenir le début des procès pro Ouattara
« Pour le carnage effectué sur des femmes marcheuses d’Abobo, il est quasi certain, au vu des images de vidéo-amateurs, que ce crime de guerre a été commis par les hommes du Commandant de gendarmerie, Abehi Jean-Noel. »
En effet, ici ; on laissera tous les sachant s’exprimer et déverser « leur connaissance » en substance militaire.
Mais nous sommes ici dans un procès qui est enclenché contre SEM GBAGBO LAURENT pour crime contre l’humanité etc. etc. etc.
Il est reproché à Mr GBAGBO d’avoir commandité des meurtres contre 6 femmes à ABOBO pendant la période de la crise post électorale.
Et pour que ce procès aboutisse, il ne suffit pas d’accuser, mais aussi d’apporter les éléments de preuves suffisants pour confirmer l’accusation.
Qu’avons nous ?
En terme d’autopsie, on est en face de 6 corps de femmes et un corps après analyse qui serait celui d’un homme !!!!!
Nous avons des personnes qui auraient sur leur vêtements des taches rouges, certifiées par des experts, qui ne sont pas des taches de sang humain.
Nous avons des blessures sur ces corps qui formellement n’ont pas été causées par des éclats d’obus.
Voici les preuves matérielles enregistrées auprès des greffes près la CPI.
Si le débat est de savoir si des FDS auraient tiré à l’arme lourde sur ABOBO, cela n’a aucune espèce d’influence sur le procès de GBAGBO LAURENT, tant que l’on ne montre pas que ces obus auraient pu tuer des personnes. Le tribunal ne juge pas les allégations, les éventualités, les intentions réelles ou fictives, les suppositions, mais sur la base de preuves irréfutables qui constituent l’objet du crime constaté (ici le meurtre de 6 femmes).
De fait, au niveau où nous en sommes, GBAGBO devrait être relaxé !!
Quand à l’affirmation qui serait celle de dire que ce seraient les hommes d’ABEHI qui auraient commis les meurtres contres les femmes d’ABOBO, elle ne peut prospérer que si on peut démontrer que personne en dehors de ces hommes (y compris les rebelles), n’aurait pu provoquer ces crimes.
En d’autres termes, comment faire pour savoir qu’une balle aurait pour provenance une arme de la gendarmerie ou une Kalach de rebelle ??
En effet, on part du fait que ces femmes auraient été tuées par balle et non de suite d’un tir d’obus, comme le certifie l’expert près la CPI !!
Du grand n’importe quoi donc !!!
Pop !!
@ DOMINO28
« Alors chers amis cherchez encore, finalement ce que vous les MOR ne voyez pas venir c’est que la fin de ce procès est entrain de devenir le début des procès pro Ouattara »
Moi MOR (?)! Je ne suis pas devin pour savoir ce que c’est!
Moi je ne fais que commenter les déclarations d’individus qui étaient payés pour assurer notre sécurité. Or avec leurs dépositions, je m’aperçois, que nous n’avions que des généraux d’opérette incapables d’assumer leur responsabilité se livrant à des combats de coqs. Crois-moi, je ne suis pas général mais je sais de quoi je parle.
Pour ce qui serait le début du procès de Ouattara à la CPI selon l’un des nombreux experts que vous sortez tous les jours sur vos sites et dans vos journaux, tu peux conclure, puisque c’est toi le Président de l’auguste Cour que Ouattara se retrouvera bientôt à la place de Gbagbo dans sa cellule.
Je te signale au passage que les femmes qui ont été tuées par balles de AK47 sont celles du Rond Point pendant leur marche à partir des meurtrières du BTR. En revanche, les victimes du marché l’ont été par OBUS. C’est un débat dépassé maintenant ces histoires de morts ou pas comme vous l’avez mené pendant 7 ans. On cherche les responsables ou les donneurs d’ordre. Et c’est justement ce qui provoque les combats de coqs entre « généraux »!
Bon week-end!
« Je te signale au passage que les femmes qui ont été tuées par balles de AK47 sont celles du Rond Point pendant leur marche à partir des meurtrières du BTR. En revanche, les victimes du marché l’ont été par OBUS. C’est un débat dépassé maintenant ces histoires de morts ou pas comme vous l’avez mené pendant 7 ans. »
Ca c’est la version de gouvernement OUATTARA.
Les preuves recueillies auprès de la CPI, tout comme le témoignage de l’expert commandité par cette cour pour analyser les corps des 7 individus font état de blessures qui ne sont pas causées par des obus !!
Voici ce qui est déposé auprès de la CPI et qui est censé servir de preuve contre GBAGBO LAURENT (ce serait bien que vous suiviez les séances à la HAYE) !!
Nous ne sommes donc plus ici à l’époque de la propagande gouvernementale rebelle et le fait de déclarer un débat dépassé n’a aucun sens, quand on sait que le procès de GBAGBO LAURENT se déroule et se joue tous les jours, un GBAGBO présumé innocent, qui a cœur de se défendre contre les accusations formulées contre lui !!
Ce qui sera retenu contre GBAGBO est ce qui est présenté aux juges, inspecté et attesté, discuté devant les deux parties.
Nous ne faisons donc pas le procès de l’armée ivoirienne, encore moins celui de la propagande de faction pro OUATTARA ou pro GBAGBO (le fameux bissap et les femmes qui se relèvent après l’enregistrement d’une scène cinématographique). Nous sommes devant un tribunal qui a fait défiler des experts sur la question, qui n’oseront pas foutre leur carrière en l’air en confirmant une thèse fanfaronne prise ici ou là, on en affichant un parti pris qui se repose sur des proclamations mettant en doute leur professionnalisme !!
L’expert prés la CPI est formel : il y a eu des substances rouges sur les Tshirt, autre que du sang humain, les blessures recensées n’étaient pas provoquées par des obus !!
Allons donc !!
Pop !!
Moi je parle des militaires! Et puis, rassure-toi, je suis ce procès bien que je n’en fasse pas mon activité principale comme le feraient vos plumitifs rivés à leurs tabourets pour ne relever uniquement que les interpellations du Président à l’Accusation qu’ils mettront à la UNE de leurs canards pour vos titrologues, désoeuvrés et angoissés tout en oubliant celles adressées aux 2 défenses ! Mais les experts qui ont déposé dans ce procès, il y en a eu une flopée. Libre à toi de copier-coller (comme vous le faites toujours!) ce qui te plait, mais qui ne plaira pas forcement au Tribunal!
Allons donc!!
Et comme toujours, vous savez exactement ce que vos contradicteurs font et nous ne savons absolument rien de vous !!
Typique !!
Non mon cher ami, il y a une différence entre la sauce pro OUATTARA habituelle qui accable GBAGBO, la version française médiatique (né du refus de patati patata et les 3000 morts) et enfin le procès proprement dit qui passe par la présentation et la validation des éléments de preuve, les témoignages à charge et à décharge et vu sous ce dernier angle tout ne se passe pas comme le veulent la plupart des pro OUATTARA !!
Si votre objectif est de combattre les une des journaux à titrologues, faites le donc. On ne vous en empêche pas, mais pour faire condamner quelqu’un dans un tribunal international, il y a un minimum à faire et cela passe parla vérité et la pertinence de preuves brandies, tout comme la crédibilité des témoignages reçus !!
Pop !!
J’ai l’impression que mes posts t’angoissent. Alors fais en des commentaires de texte si tu le veux, mais moi je passe à autre chose! Alors je ne sais pas si l’expression existe, mais je dirais: « Bon suivi de l’Audience pour la libération de Gbabo »
Angoisser ??
Non, pas du tout !!
Par contre on voit bien que vous faite une effort prononcé pour rester subjectif, malgré vos « connaissances » dans le milieu militaire !!
Ce qui condamnera ou innocentera GBAGBO LAURENT, ce sont les preuves irréfutables et les témoignages crédibles (ou non) présentées devant la cour et non des opinions de batteurs de tam tam mandingue qui continue à croire que des femmes auraient été tuées par des obus à ABOBO marché quand les légiste accrédités près la cour disent autre chose !!
Passez donc à autre chose si vous le voulez bien !!
« Audience pour la libération de GBAGBO » ?
Non théoriquement, GBAGBO LAURENT est encore innocent !!
Cette audience ne se fait donc pas dans le but de le libérer vu qu’il est techniquement libre, mais plutôt pour l’inculper et le condamner, si des preuves suffisantes sont présentées pour ce faire !!
On voit bien que vous avez banalisé la question, ce qui explique vos approches naïves et militantes plus haut !!
Pop !!