61 ans, Detoh Letoh est le cinquième général ivoirien à être interrogé par la Cpi dans le cadre du procès de l’ancien Président Laurent Gbagbo et de l’ex-leader des jeunes.
L’interrogatoire se poursuit ce mercredi.
Hier, a débuté à La Haye, l’interrogatoire de l’ex-commandant de l’armée de terre ivoirienne sous Laurent Gbagbo, le général Firmin Detoh Letoh.
Ex-collaborateur direct de l’ex-chef d’état-major Philippe Mangou, l’officier ivoirien est revenu sur la chaîne de commandement, lors de la crise postélectorale de 2011 et donné son opinion sur certains épisodes du conflit. « L’armée n’est pas là pour tuer les populations. Notre rôle, c’est de les défendre, de les protéger », a-t-il dit, rappelant que les Forces de défense et de sécurité (Fds) avaient affaire, à Abobo, au « commando invisible » du défunt sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit IB, tué lors du conflit. « J’ai dit qu’il n’était pas bien qu’on déclare Abobo zone de guerre », a-t-il rappelé. « J’ai dit qu’il n’est pas bien qu’on prenne une ville comme une zone de guerre. S’il y avait quelque chose après, la Cpi, notamment, ne va pas pardonner au Président Gbagbo de prendre un quartier comme une zone de guerre », avait déjà prévenu le témoin, lors de la crise.
Pour lui, cela aurait été « une faute grave » de la part de l’ex-Chef de l’Etat Laurent Gbagbo de déclarer une zone de guerre à Abobo, commune la plus peuplée d’Abidjan.
Lors d’une réunion avec les hauts gradés, Gbagbo, selon Detoh Letoh, avait indiqué sur ce point « qu’il allait voir ». Déclarer Abobo zone de guerre équivalait à en en faire un théâtre de guerre, donc à y utiliser des armes de guerre. « Abobo était très très très difficile pour nous. A Abobo, on nous tirait dessus avec des armes de guerre », a déploré Detoh Letoh. « Quand nous avons vu que les choses se compliquaient à Abobo, l’armée est passée en tête des opérations », a-t-il dit, précisant que l’armée y effectuait « des patrouilles ».
« Au cours de la crise, il y a eu beaucoup de défections. On n’avait pas assez d’éléments sûrs dans les bataillons », a révélé le général ivoirien, qui a expliqué son rôle d’adjoint au général Philippe Mangou, lors des évènements. « Je veillais à ce que les ordres soient complètement exécutés. Et s’il y avait un problème, je rendais compte au chef d’état-major », a affirmé le témoin dont l’audition se poursuit aujourd’hui.
61 ans, Detoh Letoh est le cinquième général ivoirien à être interrogé par la Cpi dans le cadre du procès de l’ancien Président Laurent Gbagbo et de l’ex-leader des jeunes « patriotes » Charles Blé Goudé coaccusés de « crimes contre l’humanité » et de « crimes de guerre » pour leur participation présumée dans la tragédie postélectorale qui a fait 3000 morts.
Ont déjà été interrogés avant Detoh Letoh, l’ex-Cema Philippe Mangou, l’ex-commandant supérieur de la gendarmerie Edouard Kassaraté, l’ex-commandant de l’école nationale de gendarmerie Guiai Bi Poin et l’ex-directeur général de la police nationale, Brédou Mbia..
BENOÎT HILI
Fratmat.info
Je l’ai toujours dit, de tous les généraux ayant fait défection c’est celui là que je respecte le plus: il a fait un choix clair et précis dès le début. on n’est d’accord ou on est pas d’accord.
Mais il est bien comique le procureur en voulant démontrer son histoire. Actuellement on est tous d’accord que ce n’est plus une histoire de mogopan ou de jeunes aux mains nues qui affrontaient nos soldats et policiers à abobo. Mais d’un commando militaire avec armes lourdes capables de détruire des chars dans une guerre asyémtrique.
Le procureur veut créer une jurisprudence: quelle doit être l’attitude d’une armée régulière dans ce cas de figure?
je l’invite seulement à voir ce que font tous les jours les militaires dans cette situation! Des cas similaires il y en a en palestine, en syrie, en irak avec l’Ei et la coalition internationale la russie, au yemen avec l’arabie saoudite en afghanistan avec les americains actuellement.
bref ces gens là ont mis la charrue avant les boeufs: condamner le mr avant de chercher les crimes.
@meme_quand_c’est_mort_ça_peace
tu es devenu aphone?
Modeste contribution à propos de l’utilisation présumée d’un mortier de 82 mm ou de 120 mm par les FDS, sur le marché d’Abobo, durant la crise post-électorale :
Le général de Brigade Firmin Detoh Letoh qui est un parachutiste et non un artilleur, tout comme le Général de corps d’Armée, Philippe Mangou qui est issu de l’arme blindée de cavalerie et non plus de l’artillerie ; ont dit que ces mortiers n’ont pu être utilisés en raison de la distance entre le marché d’abobo et le camp commando ; mais, aussi en raison du masque (immeubles).
Le Mortier M1943 de 120mm russe qui équipait les FDS à cette époque, a une portée de 5 700 m. Quant au M1943 de 82mm, il a une portée de 4 000 m. Ils ont un pointage en hauteur de + 45° à + 80°, d’où des tirs indirects sous forme de cloches. Il n’y a pas de gratte-ciels à Abobo et des immeubles de 3 étages ne sauraient être des obstacles pour des tirs de mortiers à l’aveugle, tout juste bons pour terroriser les populations civiles !!
Personne ne peut et ne veut endosser ce crime de guerre ; on le mettra donc sur le compte des miliciens du général de brigade Dogbo Blé Bruno, donc du Président Laurent Gbagbo !!
Oh…la…la…Rires….La tranny bété cherche @Peace101/011 avec torche….Tchiéééé… Pas besoin d’audience…Okay…Allez chiotte lècheuse des miettes des conversations des autres, as-tu fini de ressasser les conversations des autres ?
Demande à ton enculée de mère, comme la fille bété pétassée qu’elle est, certainement qu’elle te definira le mot « aphone »…
@franck Lohourignon… bravo
Je vois que tu as les bonnes infos et que tu as une bonne connaissance des mortiers… un tour au BASA ? au BASS de bouake.? Lool
Porte toi bien