Onze militaires maliens, détenus prisonniers par un groupe jihadiste au Mali « ont été tués » dans la nuit du 23 au 24 octobre à Abeibara, dans la région de Kidal, dans le nord-est du pays, après un raid anti-terroriste de l’armée française.
L’information émane de sources proches du ministère malien de la Défense.
« Nous avons assez d’éléments pour le dire : début octobre, nous avons reçu des preuves de vie de nos militaires capturés par les terroristes. Dans la nuit du 23 au 24 octobre, après un raid anti-terroriste, nos militaires ont été tués », a déclaré un responsable du ministère malien de la Défense ;ee 5 novembre.
Les corps photographiés des soldats maliens tués ont permis de recouper les informations et de confirmer leur identité.
Ces soldats maliens faits prisonniers entre juillet 2016 et mars 2017, étaient détenus par le «Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans», organisation jihadiste née de la fusion de plusieurs groupes du Sahel et dirigée par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly.
L’état-major des armées françaises avait affirmé que quinze jihadistes avaient été tués suite à cette opération dans le nord du Mali. L’opération « Barkhane » refuse toutefois de commenter les morts des 11 soldats maliens, attribuées à la propagande jihadiste.
Avec Afp et Jeune-Afrique
Cela pue une grossière bavure à mille lieues. Le gouvernement malien a le devoir d’éclairer le peuple malien sur cette affaire. Ce peuple a le droit de savoir toutes les circonstances qui ont conduit à la mort de ses fils.