Sous l’égide des élus et cadres mis en mission, le dimanche dernier, par la ministre Anne Ouloto pour le règlement pacifique du conflit du Goin-Débé. En présence du directeur général adjoint de Dgat, Bayo Ibrahim, les protagonistes ont dû se serrer la main et promis que de pareils incidents ne se reproduiraient plus.
Le président de l’Alliance Wê, Gouléhi Roussobrio Anatole et Nanan Méa Akessé, chef de la communauté baoulé du Cavally, tout comme Coulayes Victor Emmanuel, le chef de canton central de Guiglo ont tous invité les uns et les autres à s’inscrire dans le vivre-ensemble prôné par le Président Alassane Ouattara pour une paix durable dans la région.
Wê et Baoulé diront tous regretter les malheureux incidents de Goin-Débé qui ont fait sept morts, une vingtaine de blessés et des centaines de déplacés. » Nous avons honte, ces incidents ne doivent plus jamais avoir lieu entre frères après cinquante ans de cohabitation pacifique. Nous demandons pardon à nos frères Wê », dira Méa Akessé. « Nous sommes venus ici la tête baissée », renchérira le chef du campement de Princekro, Yao Koffi dit Prince.
La rencontre n’a pas duré longtemps. Personne n’est revenu sur les évènements tragiques, du moins le directeur général adjoint de la Dgat et les missionnaires d’Anne Ouloto ne l’ont pas permis. « Nous avons déjà eu des échanges avec vous conformément à la méthodologie de règlement de la ministre Anne Ouloto qui permet cette issue heureuse. L’objectif de cette rencontre est d’organiser le retour des déplacés dans leurs plantations et ensuite, sereinement, nous allons discuter des problèmes qui minent la région dans un cadre de concertation que les autorités administratives mettront en place», a dit Bayo Ibrahim.
Seuls des messages de paix de tolérance et de solidarité seront délivrés afin que ceux-ci soient transmis aux populations. « Wê et Baoulé sont liés par l’histoire, donc condamnés à vivre ensemble », laissera entendre Sarr Bohe, premier vice-président du conseil régional, au nom de la ministre Anne Ouloto. « Nous avons plutôt besoin de vaincre les maladies, la pauvreté, les souffrances que nos peuples endurent », ajoutera-t-il. Avant de de se réjouir de la promptitude des autorités gouvernementales qui « ont mis en mission la ministre Anne Ouloto, fille de la région, pour calmer les esprits et apaiser les tensions ».
Les représentants des protagonistes se sont engagés à mettre tout en oeuvre pour calmer le jeu, étant donné qu’ils se trouvent dans une forêt classée qui est la propriété de l’État.
SAINT-TRA BI
Fratmat.info
« La paix…ce n’est pas un mot…c’est un comportement…Houphouët qui dit ça…Nanan Houphouët…Jah… »
Yeah…Le chanteur a dit cela…
Ceci dit, que cela soit une accalmie ou pas. Le moment est venu de régler de manière globale ce problème. Si l’on ne le fait pas comme nous le suggérons, il reviendra au galop. Africain, n’aie pas peur de la loi. Elle est pour l’ordre et le bien commun.
On se rappelle ici qu’un sénile taré sauvage comme un bété disait qu’il faille montrer aux Baoulés la route de leurs origines…Quel abruti…Eh bien, selon cette logique d’animal sauvage bété…Si les Ebriés devaient raisonner ainsi, je ne sais pas qui resterait à Abidjan.
Quand tu penses que ce sont des vieillots qui professent ce genres d’âneries, l’on n’est pas surpris qu’ils soient si damnés !
Les Baoulés sont popo dipo…Les wê sont popo dipo…Vous allez vous entendre pian…Je dis pian !!!…Les deux peuples sont ivoiriens et tout ivoirien a le DROIT DE VIVRE PARTOUT SUR L’ETENDUE DU TERRITOIRE. PARTOUT !!! Houphouët nous l’a enseigné, et aujourd’hui nous générations d’aujourd’hui l’appliquerons…Comment peut-on être aussi primaires dans la tête en plein 21ème siècle ?
Encore une fois, le moment est venu de régler définitivement ces situations, et cela passe par la loi. Que cela soit en douceur, par sensibilisation, mais il faut que la loi soit éventuellement appliquée et bien. Que cela se fasse sans les charognards bétés sauvages qui se promènent avec des bidons d’huile pour les verser sur les foyers par-ci par-là. Ces animaux bétés… Toujours eux en train de chercher la violence…
Shhhtttt…Allons-y so-le-ment…
Nous-là, on observe…