Burkina Faso: François Compaoré remis en liberté

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La Cour d’appel de Paris a décidé du maintien en liberté de François Compaoré dans le cadre de l’affaire Norbert Zongo. Il avait été interpellé ce dimanche à son arrivée en France en provenance d’Abidjan, en vertu d’un mandat d’arrêt international délivré par la justice burkinabè.

François Compaoré reste libre – du moins pour l’instant.

Ce lundi 30 octobre, le procureur général de la Cour d’appel de Paris a décidé de laisser le frère cadet de Blaise Compaoré en liberté. La veille, il avait été interpellé par la police française à son arrivée à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, en provenance d’Abidjan, en vertu d’un mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè dans le dossier Norbert Zongo.

Par Benjamin Roger

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2 réflexions au sujet de “Burkina Faso: François Compaoré remis en liberté”

  1. Juste lui ,permettre de rentrer en Côte d’Ivoire où il est à l’abris de toutes poursuites et lui demander implicitement de ne plus mettre le nez dehors, vive la France des combines

  2. Norbert Zongo était un journaliste à la plume particulièrement affutée et acerbe, si bien qu’à la lecture de l’un de ses papiers dans l’Indépendant, j’avais posé cette question à un ami Burkinabé « …et il est encore vivant » ? « Oui, déclara t-il fièrement, ici c’est un Etat de droit et une démocratie ». Moins d’une année plus tard, il fut brûlé comme un vulgaire rat dans une voiture avec 3 occupants de son véhicule. Comme je le craignais.

    Ce braisage ne restera pas impuni : on journaliste, on lui oppose des faits ou des démentis, voire un procès. On ne le fume pas comme de la queue de bœuf au marché de Port-Bouët. Des années plus tard, la plume et le sang de Zongo continuent de crier vengeance, et François Compaoré n’y coupera pas, en dépit de ses amitiés et soutiens sous-régionaux.

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