La Haye: Le Burundi devient officiellement le premier pays à quitter la CPI

Le Burundi est devenu vendredi le premier pays à quitter la Cour pénale internationale (CPI), créée il y a quinze ans à La Haye pour poursuivre les auteurs des pires atrocités dans le monde.

« Le retrait du Burundi (…) prendra effet le vendredi 27 octobre », a annoncé l’AFP, citant un porte-parole.

Cette action est intervenue un an après que le Burundi eut notifié formellement aux Nations unies sa décision de se retirer du seul tribunal permanent qui juge les crimes de guerre. « Le retrait du Burundi n’affecte pas la compétence du tribunal en ce qui concerne les crimes qui auraient été commis pendant la période où il était un État partie, à savoir jusqu’au 27 octobre 2017 », a expliqué le porte-parole de la CPI.

AIP

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1 réflexion au sujet de « La Haye: Le Burundi devient officiellement le premier pays à quitter la CPI »

  1. Encore un qui va jouer à cache-cache avec le mère Bensouda. Pierre Nkurunziza, ce clone de Soro (passé lui aussi par la case chef rebelle avant d’accéder à la magistrature suprême), a tordu le cou à la Constitution de son pays pour un 3è mandat, commanditant au passage quelques assassinats politique en même temps qu’un féroce répression contre sa population, laissant quelques centaines de morts sur le carreau et des milliers de réfugiés dans les pays voisins. Voici l’homme qui refuse la compétence de la CPI, un modèle pour la carrière politique que se projette Soro.

    Tout le dame de la CPI se trouve ici cristallisé dans l’exemple Burundais. Voici une Cour, initiative louable qui a eu le mérite de constituer un formidable rempart pour les Africains (chute de Compaoré sans effusion de sang) sous le joug de tyrans qui estiment avoir le droit de disposer de leurs vies au gré de leur intérêt ; mais qui s’est perdue en chemin avec des poursuites à la tête du client, du clientélisme frénétique et une forte odeur de corruption de ses juges et procureurs. Pour tout aggraver, cette Cour ne focalise son attention que sur un seul continent, incapable qu’elle est (même simplement pour le principe), de demander des compte à Sarkozy, Kim Jong-un, à W Bush, Tony Blair, etc. Pierre Nkurunziza, très opportunément, profite de la déshérence d’image de la CPI, pour sortir du Théâtre : lui non plus, n’aime pas la Comédie Pénale Internationale.

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