Le Programme d’appui stratégique à la de recherche scientifique (Pasres) et Elsevier, un des leaders mnondiaux de l’édition d’articles scientifiques, travailleront bientôt mains dans la main pour booster, et valoriser la recherche scientifique en Côte d’Ivoire, selon ce qui ressort d’une rencontre d’échange entre des responsables de la structure hollandaise et le Pasres, le mercredi 25 octobre 2017 au Centre Suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire (Csrs), à Abidjan.
Ces responsables de l’éditeur Elsevier sont en Côte d’Ivoire dans le cadre d’un partenariat qu’ils signeront avec l’État ivoirien, à travers le ministère de l’enseignement scientifique et de la recherche scientifique. Ils se sont rendus au Pasres pour s’imprégner des besoins de cette structure de recherche créé par le gouvernement ivoirien en collaboration avec la Suisse. Le Dr Sangaré Yaya, Secrétaire Exécutif du Pasres s’est dit heureux de cette coopération qui prendra effet à partir de début 2017. Pour lui, elle entre dans le cadre des objectifs de sa structure qui entend valoriser les résultats scientifiques des travaux des chercheurs ivoiriens. «Le Pasres, après 10 années de financement des recherches, a décidé de mettre l’accent sur la valorisation des recherches. Et cette valorisation des recherches se décrit selon deux axes. À savoir, la valorisation scientifique et la valorisation économique. La rencontre de ce jour s’inscrit dans le cadre de la valorisation scientifique des résultats de recherches. Nous voulons aider nos chercheurs à publier dans des revues de recherche scientifique de meilleures qualités. Nous voulons améliorer l’accès de nos chercheurs à la recherche scientifique dans le monde. Le partenariat sera effectif à partir de début 2018», a-t-il expliqué.
Dr Mounir El Bedraoui, Directeur Afrique francophone de Elsevier a profité de l’occasion pour présenter sa structure aux chercheurs qui ont participé à la rencontré. Il leur a expliqué l’opportunité que leur offrait Elsevier pour fait connaître leurs recherches au monde entier. «Nous avons 10 000 journaux où nous publions les meilleurs articles de recherches qui nous parviennent de partout dans le monde. Nous recevons plus de 1,5 millions de manuscrits par ans. Mais, seulement 30% sont publiés. Car, nous faisons un trinméticuleux. Ce taux d’acceptation bas répond à un besoin de rester crédibles aux yeux des scientifiques du monde en leur proposant des données fiables. Des chiffres montrent que les recherches africaines représentent 2% des recherches mondiales. Nous pensons que cela est dû au fait que les recherches du continent ne sont pas vues dans le monde. Nous sommes là vous donner une visibilité».
Jean-Hubert Koffo
Afrikipresse
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