Côte-d’Ivoire: «Que l’Etat fasse respecter la loi !», Hubert Oulaye après sa visite aux blessés du Goin-Débé

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Par Connectionivoirienne

Après une visite une visite à des blessés du Goin-Débé – Hubert Oulaï (ancien ministre) et des cadres du Cavally formels :

Internés à la Pisam suite à de graves blessures dans le conflit qui oppose baoulé et guéré dans la forêt classée du Goin-Débé, Jean Luc Guirao et Tchikpao Oulaï Dominique ont reçu une visite de compassion de cadres du Cavally conduite par l’ancien ministre Hubert Oulaï. Le cas de ces deux personnes reste préoccupant, le premier est dans le coma. A l’issue de cette visite, Hubert Oulaï, l’ancien ministre de la Fonction publique a fait cette déclaration à la presse :

« Je suis sous le coup d’une forte émotion. Vous imaginez ce qui peut arriver à celui qui est dans le coma. Vous imaginez celui qui a eu le bras sectionné, quel sera le reste de sa vie ! Puisque c’est son bras droit qui a été sectionné alors qu’il se trouvait dans cette forêt pour travailler. Je suis très ému ! Je ne dirai pas révolté. Mais je crois qu’il y a de quoi pour un être normal.
Cela fait près de deux mois que ce conflit a pris de l’ampleur. Jusqu’à présent, rien n’apparait comme une solution nette claire et durable pour apaiser les uns et les autres. Dès le départ nous avons appelé à l’apaisement.

L’objet du conflit est simple. Il s’agit d’une portion de forêt qui était occupée par des burkinabé et non par des baoulé. Il s’agit également d’une forêt classée dans laquelle se retrouvent des baoulé depuis plusieurs années et la portion litigieuse est une portion qui n’était pas occupée par les baoulé et qu’ils veulent occuper maintenant, parce que les burkinabé y ont été chassés.
Mais ce qui se passe pour nous autres qui sommes originaires de Guiglo et riverains de la forêt classée du Goin-Débé, c’est qu’il y a 16 cantons qui sont riverains de cette forêt classée. Ce sont des jeunes qui ont décidé d’occuper cette forêt. Ils n’ont pas décidé de chasser un baoulé, ils n’ont pas touché aux plantations des baoulé. Et c’est eux qui, curieusement sont agressés jour et nuit par des baoulé et on compte déjà un mort et des dizaines de blessés dont deux viennent d’arriver à Abidjan, sans compter le nombre important d’entre eux, restés là-bas ainsi que des disparus. Le plus grave, pour ceux des blessés que nous venons voir, ont été blessés en présence des forces de l’ordre qui étaient censées les accompagner pour reprendre leurs activités et rechercher les disparus conformément à l’accord qui a été signé il y a deux semaines. Alors, que doit-on dire après tout cela ?

Pour l’instant, nous nous gardons de tout propos malveillant. Nous souhaitons simplement que l’Etat fasse respecter la loi. Si des clandestins sont dans cette forêt où ils ne devaient pas être, ce n’est pas à eux de chasser qui que ce soit. Il faut une solution équitable et cette solution avait été trouvée par les premiers émissaires du gouvernement à savoir que les baoulé restent de leur côté et les jeunes Wê, du côté où se trouvaient les burkinabé. Voilà la solution vers laquelle nous devons aller pour ramener la paix et nous sommes pour cette solution. Nous ne sommes pas pour enflammer la situation. Comme je l’ai déjà dit, nous sommes une région meurtrie par la crise. Nous ne souhaitons pas une autre crise. Et nous sommes malheureux lorsque nous entendons ou bien nous lisons dans des journaux, des propos malveillants tenus à l’égard du peuple Wê, ce peuple martyr, qui, cette fois-ci, n’a même pas levé le doigt et qui compte déjà des blessés et des morts. »

Les efforts pour ramener le calme sont en cours à Guiglo et à Abidjan où cadres et ressortissants multiplient les réunions. Ce mardi, selon nos informations, un mouvement qui défend la cause du peuple guéré, (Usp Wê) lance un appel à l’apaisement et au dialogue.

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

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9 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: «Que l’Etat fasse respecter la loi !», Hubert Oulaye après sa visite aux blessés du Goin-Débé”

  1. Oui, Oulaye, personne ne dit autre chose que cela. Ça veut dire quoi ? Faut-il jeter ou chasser hommes, femmes, enfants et vieux/vieilles dans la rue et créer une crise humanitaire interne (ou un camp de réfugiés) dans notre pays ? La question épineuse est de savoir que faire aujourd’hui, quelle solution ad hoc adoptée, face à une situation créée de toutes pièces par le laxisme de TOUS les pouvoirs, y compris le FPI, qui se sont succédés dans notre pays ?

    Les actions disparates ça et là (émissaires, dons, réunions des cadres etc…) ne règlent rien de manière définitive. Elles ne sont que des sparadraps sur un problème profond, une blessure profonde. Il faut régler ce problème durablement et pour cela il faut un cadre de résolution définitif venant et du Parlement et du Gouvernement. Arrêtons de déplacer les problèmes ou de les envenimer inutilement. Ce cadre également devrait servir de modèle pour la gestion et règlement durable de problèmes similaires dans le futur. Car cette éventualité n’est pas à écarter dans le futur.

  2. à l’entendre, les baoulé seuls sont la cause du conflit. que dira Konan Banny quand il sera aux chevets d’un blessé baoulé ?

  3. Est-ce que ce type-là a des des oreilles pour entendre et un cerveau pour comprendre ?
    Le Ministre Oulai a tout dit et clairement.Il y a eu un accord que les baoulé ne veulent pas manifestement respecter. Rester sur les terres qu’ils exploitaient déjà et les Wè sur celles abandonnées par les burkinabé.
    On n’a pas besoin de sortir de Sorbonne pour comprendre que les baoulé veulent accaparer des portions de terres qui ne sont pas leurs.Dans ce cas les Wè vont leur montrer le chemin retour de leur savane natale !!

  4. « Dans ce cas les Wè [VONT] leur montrer le chemin retour de leur [SAVANE NATALE] !!” Cela pue la haine a mille lieues.

    Pas surprenant d’entendre de telles paroles de bété. Quel peuple maudit pour lequel tout doit se résoudre par la violence ! Voici le trait du bété violent et sauvage dont nous parlons continuellement. VIOLENCE. VIOLENCE. VIOLENCE.

    Absolument, l’on n’a pas besoin d’être aussi vieux que 80 ou 100 ans pour comprendre que la violence ne résoudra rien de rien. Il faut une résolution globale et permanent de ce problème récurrent. Un point clair qu’un poupon de la petite section de la maternelle pourrait comprendre.

    Vraiment !!?!?!?

  5. Le @pangolin de l’Ouest

    « Dans ce cas les Wè vont leur montrer le chemin retour de leur savane natale !! »

    Ne venez surtout pas nous bourrer les oreilles avec des pleurnicheries de « genocide wè » et bla-bla-bla !!!

    Mi-cancre…

    té ande

  6. Les Wè ne sont pas des pleurnichards malgré tout ce qu’ils ont subi,Ils ne sont pas allés non plus quémander des subsides pour cela !
    – Vous parlez de haine , et bien pour une fois elle sera développée et endurcie si ceux qui se prennent pour les propriétaires de toutes nos forêts continuent de se comporter comme en territoire conquis.
    Vos salamalecs surtout nous y conduiront tout droit.

  7. @LAKOTA @SHALOM one one le vieux sénile livide nostalgique de sa période juvénile ironise comme d’habitude.
    Sinon la branche armée de sa tribu APE-WE FLGO et autres sait le ande He pardon la fin du film.
    Là où tout le monde appelle à l’apaisement le gaga gâteux appelle à l’exode d’autres ivoiriens dans la destruction et la violence.

    À chacun sa lorgnette !!!

  8. Lool @quoi

    Dis au @pangolin de l’Ouest qu’on sait que les wè ont faim et qu’il leur manque de la viande…qu’ils ne comptent surtout pas sur les baoulés savaneux pour en offrir… Houphouet avait dit de consommer ivoirien … mais il n’a jamais dit de consommer baoulés !!!

    Comprendre qui pourra !!!

    té ande

  9. @LAKOTA2 tu aurais du porter le pseudonyme TOCARD2,il t’irait mieux que celui que tu utilises en ce moment….
    Mais patience tes « savaneux » comme tu dis sauront bien à qui ils ont affaire sans le savoir, ils seront mangés à la sauce Kplé-Bahaa et le monde sera débarrassé de cette espèce accapareurs trop gourmands et trop sectaires.
    Les Wè ont les moyens de le faire s’ils s’entêtent à jouer les gros bras.

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