Sous le coup d’une procédure pénale en Suisse, visé par une enquête de l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, le président qatari du PSG prépare sa défense en marge du Clasico à Marseille, dimanche.
Même s’il ne laisse rien transparaître en public, Nasser Al-Khelaïfi traverse actuellement une zone de turbulences. Sur le plan sportif, le président qatari du Paris-Saint-Germain, 43 ans, peut se réjouir des bons résultats de son équipe, première de sa poule en Ligue des champions après son large succès (4-0) contre les Belges d’Anderlecht, et leader de la Ligue 1 avant son déplacement à Marseille, dimanche 22 octobre. Attendu dans les tribunes du Stade Vélodrome, le dirigeant n’aura pourtant guère la tête à ce clasico, en apparence très déséquilibré.
Depuis le 12 octobre, et l’annonce de l’ouverture d’une procédure pénale à son encontre par le ministère public de la Confédération helvétique (MPC) pour des faits présumés de « corruption privée active », le patron du PSG a chamboulé son agenda – déjà bien rempli – pour se consacrer au terrain judiciaire. Homme de confiance de l’émir du Qatar, Tamim Al-Thani, le quadragénaire est soupçonné, en tant que directeur du groupe BeIN Media, d’avoir offert « des avantages indus en lien avec l’octroi de droits médias dans certains pays en ce qui concerne les Coupes du monde de 2026 et 2030 » au Français Jérôme Valcke, ex-secrétaire général de la Fédération internationale de football (FIFA), suspendu dix ans et lui aussi visé par une enquête du parquet suisse.
Villa en Sardaigne
A sa demande, Nasser Al-Khelaïfi sera entendu au siège du MPC, à Berne, mercredi 25 octobre, « afin d’apporter un éclaircissement », selon son entourage. Avant son audition, le président du PSG va préparer sa défense avec son avocat, Me Francis Szpiner, lui-même assisté de ses confrères helvétiques Marc Bonnant et Grégoire Mangeat. « Nasser n’a jamais été auditionné par la justice, il n’a jamais vécu ça. C’est un monde qu’il ne connaît pas. Il va donc devoir se préparer », glisse un proche.
Le président du PSG entend démontrer que le contrat entre BeIN Media et la FIFA, scellé sans appel d’offres, en 2013, pour un montant avoisinant les 500 millions d’euros, n’a rien de douteux. Validé par la direction juridique et le département financier de la FIFA, l’accord en question porte sur l’attribution des droits médias des Mondiaux 2026 et 2030 – dont l’organisation n’a pas encore été attribuée – pour vingt-quatre pays du Moyen-Orient, dont le Qatar, et d’Afrique du Nord.
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En tout cas, je valide, Nasser peut se réjouir de la performance de son équipe depuis l’acquisition de la méga star Neymar….
« [C]orruption privée active »…Ah, ça là, ç’a l’air balaise comme chef d’accusation deh… Les manièrages, comme on le dit au quartier, qui seraient passés inaperçus au Quatar, peuvent ne pas passer inaperçus aux yeux des standards internationaux….
Richissime Nasser, comme tout accusé, vous êtes innocent jusqu’à nouvel ordre…
Wait and see!