Côte-d’Ivoire: «Nous sommes engagés dans le processus du retour au pouvoir au plus tard en 2020» (Koné Boubakar)

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Par Connectionivoirienne

Meeting de remobilisation du Fpi – Koné Boubakar à Treichville :

Remobilisation des militants en vue de la bataille des urnes en 2020. Tel est le nouvel axe autour duquel se construit la stratégie politique de la branche du Fpi dirigée par Sangaré Abou Drahamane. Les cadres de ce parti étaient dimanche après-midi à Treichville à la cité du port sous la conduite de Koné Boubakar, l’angliciste converti à la diplomatie et dernier directeur du protocole du président Gbagbo jusqu’à sa chute en 2011.

L’actuel secrétaire général par intérim (en remplacement d’Alphonse Douati, malade) est allé porter haut le message du parti devant un public respectable (ce n’était pas la mobilisation des grands jours). Un message dans lequel il a titillé les adversaires politiques, en particulier le Pdci qu’il a accusé d’être un parti accompagnateur, toujours à la remorque de ceux qui sont au pouvoir. Pour lui, après avoir été un parti de combat à ses origines, le Pdci a abandonné le combat qui devait donner à la Côte d’Ivoire sa dignité et son autonomie. C’est pourquoi d’entrée de jeu, il dira : « C’est parce que nos parents du Pdci ont trahi la lutte que nous reprenons le combat là où le Pdci l’a laissé ».

Poursuivant sur sa lancée, il a affiché les ambitions de sa formation pour 2020. « Le Fpi reprend du volume pour que le multipartisme revienne. Nous sommes engagés dans le processus du retour au pouvoir au plus tard en 2020. Nous sommes en route pour arranger ce qu’ils sont en train de déranger. Il faut que nous reprenions vigoureusement notre combat. Aujourd’hui nous sommes à la cité du port, demain, il nous faudra remplir le parc des sports », a-t-il galvanisé.
Pour démontrer que le régime actuel gère mal les affaires du pays, Koné Boubakar se livrera par la suite à une critique en règle de la gouvernance Ouattara. En ligne de mire, l’échec de la réconciliation avec la détention continue des cadres de son camp. Il invitera à ce sujet, Alassane Ouattara à libérer les prisonniers afin que tous les partis puissent aller à la compétition à ‘’armes égales’’. Puis de s’interroger : « Ils sont incapables de dérouler un programme. Quelle est cette démocratie où le seul programme est de violenter les adversaires pour rester seul ? »

Le récent jugement de la Cour internationale de justice sur le litige Côte d’Ivoire/Ghana n’a pas échappé à sa critique. Selon l’ex-directeur du protocole d’Etat, Alassane Ouattara, par sa gourmandise et sous la dictée de ses maîtres vient ainsi de liquider, par ce jugement défavorable à notre pays, l’un des importants acquis de la gouvernance Gbagbo. L’orateur se souvient que pour le règlement de ce problème, Gbagbo avait accueilli en sa présence des délégations ghanéennes y compris le défunt président John Atta Mills. Un compromis sur le partage équitable avait alors été obtenu par les deux pays à l’issue des discussions. Cet acquis, selon lui, a été remis en cause par Ouattara et la Côte d’Ivoire se voit délestée d’une importante manne pétrolière (des spécialistes évoquent plus de 200 mille barils de perte). « Vous voulez tellement manger des deux mains que vous avez tout perdu. Vous avez détruit ce que Gbagbo a bâti intelligemment », a-t-il tancé.

Koné Boubakar a également analysé le témoignage de Mangou, laissant croire que l’homme a toujours été versatile et qu’il ne pouvait pas faire autre prestation que celle qu’il a faite devant les juges. Le reniement, le mensonge, ‘’un homme qui dit une chose et son contraire’’.
Dans tous les cas et pour conclure son message, Koné Boubakar a lancé ce message aux siens : « Apprêtez-vous… Nous sommes de retour pour reprendre le pouvoir et gérer le pays dans l’intérêt des Ivoiriens !»

Une chose change cependant chez l’ancien professeur d’anglais originaire de Sassandra. Durant son discours, point de référence à la branche du Fpi dirigée par Affi N’guessan même s’il a par moment estimé, sans citer de nom que certains ont fini par se transformer en invertébrés, des gens sans colonne vertébrale, marchant par ‘’contorsion’’. Allusion faite aux inconstants dans leur démarche politique.

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fra

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3 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: «Nous sommes engagés dans le processus du retour au pouvoir au plus tard en 2020» (Koné Boubakar)”

  1. ah les hommes parfaits . des rigolos ces gbagbo ou rien. le rêve est permis. quand en 2040 et non en 2020 vous viendrez au pouvoir il serait bon de fermer toutes les prisons du pays parce que vous ne mettrez personne en prison car vous les aurez tous tués. c’est ça votre votre marque déposée.et quand votre régime sera balloté ou attaqué riez avec les comploteurs.

  2. Hmmm?!??! La bhétépack nous a attaqué ici dans tous les sens par ce que nous avons demandé d’aller aux élections. Ces mêmes microbes nous ont fustiges ici pour avoir dit que la “grâce” matinée n’était pas la solution. Hmmm ? Ou sont-ils aujourd’hui ?

    Pourquoi allez aux élections en 2020, attendez encore en 2025 ? On verra bien combien des 5400 égarés restera-t-il ?

    Comme quoi, nous avons eu raison tort d’avoir eu raison trop tôt. Pour ces naïfs de cette meute qui cherche des conditions parfaites, eh bien, comme nous l’avons dit il n’y a jamais de conditions parfaites, et il n’y en aura pas non plus en 2020. Si vous l’avez compris aujourd’hui, c’est tant mieux.

    Non, bande de sauvages, votre problème avec le PDCI, c’est que ce parti a refusé de vouloir bruler la CIV comme votre parti de bétés aigris et haineux. Votre problème c’est que ce pays n’est pas rempli de microbes, personnes violentes sang chaud qui ne respirent que l’aigreur et veulent bruler ce pays comme Gbagbo, le haineux en chef qui a voulu le faire après avoir perdu des élections en 2010.

    Conservez vos petites énergies pour aller au-delà de 5400 militants, bandes de clowns et d’ignares…

    On observe, allons-y seulement…

  3. Il faut tout faire pour conserver les 5400 bhétés après les révélations de Mangou à la CPI … 500 millions de MIR octroyés à Kone Zakaria pour créer un commando invisible à l’Est … ça peut disperser d’avantage la meute de 5400 moutons … il faut absolument renforcer la palissade GOR par des meetings de remobilisation pour ne pas passer de 5400 à 54 mi-cancres !!!!

    Popcorns pour les 5400 … découragement n’est pas GOR !!!

    té ande

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