Propositions
Les députés de la première législature de la 3ème République étaient, mardi 26 septembre 2017, réunis, en séance plénière, à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. À cette occasion, le député Alain Ekissi, Secrétaire général du groupe parlementaire Agir pour le peuple, a rappelé au Vice-président du Parlement, Monsieur Diawara Mamadou, qui présidait la séance, que conformément aux articles 52, 53 et 54 du règlement de l’Assemblée nationale en vigueur, qui donnent droit aux députés de faire des propositions de lois, deux propositions de lois dont l’une portant amnistie et l’autre portant Indemnisation des victimes, ont été déposées par son groupe parlementaire Agir pour le peuple respectivement le 30 juin 2017 et 18 septembre 2017, sur le bureau du président de l’Assemblée nationale.
C’est pourquoi le Secrétaire général du groupe parlementaire a insisté, mardi dernier, à l’Assemblée nationale, sur la nécessité pour le Parlement de statuer avec diligence sur ces textes.
Après avoir pris note des textes introduits par le groupe parlementaire de Méambly Evariste, le doyen d’âge de l’hémicycle, Diawara Mamadou a dit qu’ils seront transmis bientôt au gouvernement, avant qu’ils ne reviennent au Parlement pour discussions en Commission. Aussi, conformément à l’article 54 al. 5 du règlement de l’Assemblée nationale en vigueur, lesdites propositions de loi ont-elles effectivement été transmises au gouvernement, le mercredi 27 septembre 2017, suite à l’annonce de leur dépôt à la séance plénière du mardi 26 septembre 2017.
Et, un courrier, pour demander la programmation des deux propositions de loi d’amnistie et d’indemnisation, a été déposé, le vendredi 29 septembre 2017 à 11h 35, sur le bureau de l’Assemblée nationale.
Rappelons que pour le président Méambly Evariste, la proposition de loi d’amnistie et celle sur l’Indemnisation des victimes sont les deux faces d’une même médaille, celle de la paix et de la réconciliation en Côte d’Ivoire. « Si ces lois jumelles sont adoptées par le parlement ivoirien, ce que nous appelons de tous nos vœux, cela pourrait être une avancée considérable pour la réconciliation en Côte d’Ivoire. La proposition de loi d’amnistie entérinerait la paix en ressoudant le tissu social quand celle sur l’Indemnisation traduirait la volonté affichée de l’Etat ivoirien de mettre en œuvre un cadre légal de réparation des préjudices subis par toutes les victimes sans distinction aucune, en plus du témoignage de la compassion du chef de l’Etat qui s’est déjà traduit par la mise à disposition d’un fonds de 10 milliards de F Cfa », soulignait-il, récemment, dans un communiqué de presse. D’où le lobbying intense qu’il a mené et continue de mener auprès des Institutions et des leaders d’opinions aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur.
Source : Service communication de Méambly
Indemnisation des victimes ? Laissez-moi rire.
1°) Les « victimes » sont d’une seule et unique nature, d’un seul et unique camp, d’une seule et unique obédience ;
2°) Après s’être payés sur le terrain au détriment des victimes, les bourreaux sont déjà passé 4 fois à la caisse : 5 millions en 2013 ou 2014, puis 5 millions début 2017, puis 5 millions à la mi-2017 et 3 millions 1 mois plus tard soit 18 millions en tout. Voilà d’où il vient que les démobilisées de Bouaké ‘traités » à la grenade offensive, réclament eux aussi 18 millions.
Bravo quand-même à Méambly d’y croire. A ce jeune bachelier qui rêve de faire MIT ou Polytechnique… je dis « quitte dans ça » ! Il faut vite te sortir cette idée saugrenue de la tête, et t’inscrire en BTS rébellion ou BTS microbe : c’est là-bas qu’est l’avenir tel que désigné par le pouvoir en place.