Par Connectionivoirienne
Les élèves et étudiants arrêtés toujours détenus
Depuis jeudi, une rumeur selon laquelle les frais annexes à l’origine de la grève du syndicat Fesci, court. Selon certaines informations, des inspecteurs de l’éducation nationale ont fait le tour de certains établissements pour informer les chefs d’établissement de la suspension des frais annexes.
Selon le secrétaire général à la communication de la Fesci joint par connectionivoirienne, cette information n’engage que ses auteurs. Pour lui, s’il y a eu des mesures arrêtées il appartient aux autorités d’informer officiellement l’opinion nationale par les voies appropriées que de se cacher derrière un tel ou un tel. ‘’La Fesci ne se reconnait ni de près, ni de loin dans rumeurs distillées’’, lâche le syndicaliste.
Dans cette crise qui secoue l’école depuis le début de la rentrée des classes le 11 septembre dernier, Kandia Camara avait choisi la voie de la répression en lieu et place des négociations qu’elle a finies par accepter sous la pression. Cependant elle hésite encore à dévoiler le contenu des accords convenus avec la Fesci. On sait également que la ministre de la Solidarité Mariatou Koné avait rencontré la Fesci qui avait alors suspendu son mot d’ordre pour 24 heures le mercredi. Une assemblée générale se tient ce samedi. Elle décidera de la conduite à tenir.
Les étudiants et élèves bastonnés puis arrêtés au cours des émeutes restent, quant à eux, toujours détenus à la Maca, dans l’indifférence des organisations des parents d’élève qui soutiennent la ministre de l’Education nationale.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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