Roland KLOHI
La Fédération des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (FESCI), le principal syndicat estudiantin du pays, qui proteste contre une « hausse abusive des frais d’inscription », donne 48 heures aux autorités pour des négociations, a confié mardi son secrétaire général Fulgence Assi à ALERTE INFO.
« Nous donnons 48H pour que des négociations s’ouvrent afin de trouver une réponse à nos préoccupations. Passé ce délai, nous allons agir », a prévenu Fulgence Assi qui dit vouloir donner « encore une chance à la négociation après les événements d’hier ».
Lundi, à Abidjan, la police a réprimé au moyen de gaz lacrymogènes et de jets d’eau une manifestation des étudiants qui protestent contre le prix des inscriptions.
Selon le secrétaire général Assi, trois étudiants ont été blessés lors des échauffourées et plusieurs autres interpellés. La police aurait également « vandalisé plusieurs chambres » d’étudiants à la cité Mermoz de Cocody (Est d’Abidjan).
A la suite des manifestations, un collectif d’associations de parents d’élèves a appelé la FESCI au calme arguant que « les problèmes qui justifient leurs manifestations ne relèvent pas de leur compétence ».
« Nous ne nous reconnaissons pas dans la déclaration de ce collectif de soi-disant parents d’élèves », a clamé M. Assi.
L’inscription scolaire en Côte d’Ivoire se fait en ligne depuis quelques années et s’élève à 3.000 francs CFA pour les écoles privées et 6.000 francs CFA pour les établissements publics.
Mais en plus, les élèves doivent s’acquitter d’autres frais pour le compte des Comités de gestion des établissements scolaires publics (COGES). La FESCI juge ces frais »exorbitants et injustifiés ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Regardez la logique de confrontation de ce groupe. La même approche des années 90 comme la mentalité de violence du FPI dont ils toujours été le bras séculier. Ils veulent toujours en découdre par la violence, la force. Un syndicat d’étudiants (qui oublient le statut temporaire dans la vie du titre « élève » ou « étudiant ») qui monte sur ses « grands » chevaux pour DONNER UN ULTIMATUM DE 48 HEURES au gouvernement.
C’est à se demander si la recherche de solutions par la voie pacifique est l’objectif principal de ce groupe. De deux, si la négociation vaut quoi que ce soit aux yeux de ces extrémistes, il fallait commencer par-là d’abord avant d’envoyer les jeunes gens dans la rue le 18 septembre avec bien entendu le soutien total du pédophile du front des violents qui demandait aux 5400 microbes de la bhétépack de joindre la FESCI dans la rue.
La rentrée est effective déjà. A moins que le but de la Fesci soit de mettre de l’ordre dans la rentrée future 2018-2019 (homologation des coûts et fin des arnaques), ce combat est d’arrière-garde. En première lecture. En seconde lecture, le mouvement n’a aucun moyen de contraindre le ministère à des négociations, à moins d’être inscrit dans une démarche de provoc et rechercher la confrontation qui discréditera ledit ministère. Gros comme un piège à éléphant mais dans lequel Kandia, célèbre « palabreuse » de son Etat depuis les terrains de handball à l’époque, se précipitera la tête la première.
La violence (physique ou verbale) est toujours l’arme utilisée quand on refuse de vous entendre pour savoir (au moins) si vos préoccupations sont fondées ou non.
Les partisans du régime actuel en savent quelque chose, eux qui ont légitimé la rébellion armée au motif qu’on refusait de les écouter dans leur propre pays.
Le dialogue est l’arme des forts et non des faibles se plaisait à dire FHB. Il est quand même regrettable que nos autorités actuelles (qui se réclament de lui ) ferment yeux et oreilles pour ne pas voir ou entendre le problème réel ou supposé que pose une frange de notre population scolaire.
On peut ne pas être d’accord avec la FESCI sur toutes ses méthodes de revendication. On peut même ne pas l’aimer. Cependant lui fermer la porte au nez alors qu’il est évident qu’elle a des préoccupations n’est pas la voie la plus sage à emprunter pour ramener la sérénité à l’école.