Le dimanche 27 août 2017, le nommé Lago Touamé Charles, 41 ans, est mort dans un camp de prières, à Daloa. Une mort qui n’est pas sans conséquences pour le guide religieux du temple en question.
Il s’agit du pasteur Kouadio Kouassi Gédéon. L’homme de Dieu a été arrêté par les agents des forces de l’ordre. Mais c’est quoi cette histoire ?
De fait, nos sources informent que préalablement, Lago Touamé Charles tombe sérieusement malade. Sa femme est convaincue que la maladie dont il souffre est l’œuvre de sorciers, au sein de sa famille. Alors, pour combattre le diable qui lui nuit, par l’intermédiaire des sorciers, son épouse, dit-on, le conduit dans le camp de prières, dirigé par le pasteur Kouadio Kouassi Gédéon. Elle se dit qu’avec Dieu, Satan ne peut prospérer dans son emprise diabolique, sur son mari. L’homme de Dieu la rassure d’ailleurs sur ce fait. Promettant de jeter des boules de feu, pour détruire les présumés auteurs du mal et sauver le malade.
Plus tard, apprenant ce qui lui arrive, les parents de Lago Touamé le retrouvent dans le camp de prières. Ils prennent attache avec le pasteur. Et ils lui expliquent la nécessité absolue pour eux, de conduire leur frère, dans un centre hospitalier, afin que le mal dont il souffre, soit diagnostiqué. Et plus tard, la prière pourra accompagner les soins médicaux.
Mais ils vont se heurter à un niet retentissant de la part du pasteur, qui rétorque que le salut de Lago Touamé ne se trouve pas à l’hôpital et ses « ridicules » soins. Parce que, soutient-il, la maladie de Touamé a des origines mystiques. Les parents du grabataire auront beau insister, à plusieurs reprises, pour l’évacuer à l’hôpital, le religieux reste inflexible. Hélas, plus tard, soit le lundi 28 août 2017, Lago Touamé décède dans le camp de prières, contrairement aux assurances données par le pasteur. C’est ce qu’il ne fallait pas.
Cela déclenche le courroux des parents du défunt. C’est alors en masse qu’ils partent de Tapéguhé, leur village et débarquent sur le camp de prières. Leur intention, en découdre avec le pasteur Kouadio Kouassi Gédéon, qu’ils accusent d’être à la base de la mort de Lago Touamé. Les bruits de cette atmosphère surchauffée parviennent aux gendarmes. Ces derniers se déportent immédiatement sur les lieux et parviennent à extirper le guide religieux de son camp de prières.
Puis, ils vont le mettre en lieu sûr. Précisément, à leur base. Ouvrant aussitôt une enquête, les agents des forces de sécurité interrogent le pasteur sur les dessous de la situation de feu, qui prévaut dans son camp de prières. Mais dans son audition, Kouassi Gédéon n’est pas convaincant, aux yeux des gendarmes. Ces derniers arrivent à la conclusion qu’il n’est donc pas étranger à la mort de Lago Touamé. Son refus de le laisser être conduit dans un centre hospitalier et de le maintenir dans son camp s’apparentent à une séquestration et un abus de faiblesse. Tous ces éléments concourent alors, à l’arrestation du pasteur. A l’issue de sa garde à vue, l’homme de Dieu est déféré devant le parquet de la session du tribunal de Première instance, de Daloa. C’était le mercredi 30 août 2017.
Julien LENOIR (Correspondant régional)
Soir Info
Saluons d’entrée les gendarmes pour leur intervention qui a certainement évité un autre drame. Les habitants de T.a.p.é.g.u.h.é allaient le taper à mort. Ah, la violence ?
Le fameux pasteur « Promettant de jeter des [BOULES DE FEU], pour détruire les présumés auteurs du mal et sauver le malade.” Une promesse ? Hmmm !?!?? Les pasteurs évangéliques toujours en train de s’auto-proclamés dépositaires de la Toute-Puissance de l’Eternel.
Ah, « les boules de feu », ces pasteurs en promettent toujours, partout et en toutes circonstances. Toujours en train d’abuser de certains esprits qui n’hésiteront pas à y succomber. Hélas…
« Mais ils vont se heurter à un niet retentissant de la part du pasteur, qui rétorque que le salut de Lago Touamé ne se trouve pas à l’hôpital et ses « ridicules » soins. Parce que, soutient-il, la maladie de Touamé a des origines mystiques. »
Quand on a lu ça, on a tout compris. Les histoires qui se passent chez nous méritent une compilation pour un livre d’humour qui sera un best-seller à l’échelle planétaire.
J’observe pour ma part que les Nations cartésiennes se développent, et celles superstitieuses s’enfoncent dans la plus crasse misère. La Causalité devrait être enseignée chez nous dès l’enfance au Primaire, les parents ignorant eux-même ce concept moteur de l’éducation.
En plus du don divinatoire de faiseur de Roi ou de Président ces pasteurs excellent dans le don d’immortalité.Et pourtant le film du cinéaste ivoirien « au nom du christ » est encore là pour nous indiquer les travers de ces faux pasteurs affabulateurs vendeurs de rêve.
À chacun sa lorgnette !!!
Les imams ne font pas mieux !!
Bravo à vous WILLIAM KOUA !!
Avant d’oser, il faut nettoyer dans son cagibi !!
Pop !!