Crise FESCI-gouvernement en Côte-d’Ivoire: Konan Kouadio Siméon (KKS) conseille d’éviter « la confrontation et la violence »

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Déclaration relative à la ‘’crise des inscriptions’’

Depuis quelques jours la psychose des troubles s’est à nouveau emparée des populations ivoiriennes. Après la peur panique de la terrible journée du mardi 12 septembre, journée dont se souviendront encore longtemps les usagers de la commune de Yopougon (bien plus que les principaux visés de cette fameuse opération dite de ‘’désinfection’’ qui continuent allègrement et impunément de semer la mort et la désolation), ce fut le tour des populations de Cocody de se retrouver dans l’atmosphère angoissante et redoutable d’un affrontement d’une rare violence entre policiers et étudiants manifestant pour dénoncer des frais d’inscription jugés abusifs. Le développement actuel de cette énième crise ainsi née indique clairement et à l’évidence que l’on s’achemine vers un bras de fer entre d’une part, le ministère de l’éducation nationale qui menace de faire arrêter le secrétaire général de la FESCI et d’autre part, ladite organisation qui appelle à une manifestation sur tout le territoire national pour le lundi 18 septembre prochain.

Cette situation qui rappelle bien d’autres de triste mémoire dans le passé (lointain comme récent) est suffisamment préoccupante pour me sortir momentanément de la réserve et du congé que je me suis imposés dans le cadre de la caravane de la repentance et du pardon pour la réconciliation et la paix que j’ai initiée depuis février 2017.

Aussi,

fidèle et constant dans ma vision de réconciliation et de paix, voudrais-je, tout en condamnant avec la dernière énergie l’usage excessif de la force, appeler à la raison, à la retenue et à l’ouverture immédiate du dialogue afin de régler dans le calme la question qui, somme toute, parait scandaleuse dans le fond.

Dans le contexte sensible et volatile qui est celui de notre pays en ce moment, la lucidité, la sagesse et la responsabilité commandent plutôt de privilégier la douceur de l’humilité que l’arrogance du zèle, l’intelligence du dialogue que la folie de la menace, de la confrontation et de la violence.

D’ailleurs en la matière, les autorités actuelles devraient en être les plus averties, elles qui, par orgueil ou par médiocrité dans la gestion des nombreuses crises de leur gouvernance, nous ont trop souvent habitué à tant de bras de fer perdus avec leurs conséquences gravissimes sur les populations.

En la circonstance, il n’y a pas de conseil plus avisé que celui que nous donne le livre saint :

« L’arrogance précède la ruine, Et l’orgueil précède la chute. »

Fasse Dieu que ce précieux conseil produise tout son effet divin dans les cœurs de nos autorités afin que la raison et le bon sens prévalent sur l’émotion et le mépris.
Pour la paix sociale et pour le compte du peuple paisible de Côte d’Ivoire qui a trop souffert de l’amateurisme et du zèle inconscient des politiciens,
J’ai plaidé et je retourne à ma caravane d’où je ne manquerai pas de vous revenir aussi souvent que le devoir et la responsabilité m’y obligeront.

REPENTANCE – PARDON – RÉCONCILIATION et PAIX

à toutes et à tous !
Fait à Abidjan, le 16 septembre 2017

KONAN Kouadio Siméon (KKS)

Candidat aux élections présidentielles de 2010 et 2015,
La voix des  »sans voix et sans écriture »
Président du mouvement Initiatives Pour la Paix (IPP)

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2 réflexions au sujet de “Crise FESCI-gouvernement en Côte-d’Ivoire: Konan Kouadio Siméon (KKS) conseille d’éviter « la confrontation et la violence »”

  1. « Dans le contexte sensible et volatile qui est celui de notre pays en ce moment, la lucidité, la sagesse et la responsabilité commandent plutôt de privilégier la douceur de l’humilité que l’arrogance du zèle, l’intelligence du dialogue que la folie de la menace, de la confrontation et de la violence. »

    Que notre Ministre t’entende.

  2. La stratégie de certains membres du gouvernement chaque fois qu’il y a problème, appelle des questions notamment celle-ci: nos responsables sont -ils mal conseiller ou tout simplement n’écoutent-ils personne?

    Aucun conseiller, digne de ce nom, ne conseillerait à Kandia d’attaquer la FESCI en justice sur un dossier pareil où, de toute évidence, on sait de quel côté se rangera la population mécontente de l’anarchie des frais d’inscription. Même ceux qui détestent la FESCI soutiendront cette dernière sur ce dossier.

    C’est la même mauvaise inspiration qui a conduit le gouvernement à envisager d’engager une action en justice contre LA LETTRE DU CONTINENT concernant l’article sur le budget de souveraineté de ouattara.

    On se pose vraiment des question sur leur lucidité.

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